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E M A R C
H
A N D.
111
,, Ces oiseaux jettent un cri fort qu.¡ participe de ceux
du
Corheau
et de
l'Oie;
et c'est sur-tout quand la
Fré–
gate
les p0ursuit qu'ils font entendre ce cri, ou, lors–
qu'étant rassemblés, ils sont saisis de quelque frayeur
subite. Au reste, ils portent en volant le cou tendu et
la
queue étalée ; ils ne peuvent bien prendre !eur
v~l
que de quelque point élevé, aussi se perchent-ils comme
les
Cormorans
1
:
DAMPIER
remarque meme qu'a l'ile
d'AVES \ ils nichent sur les arbres, quoique ailleurs on
les voie nicher aterre' et toujours en grand nombre da·gs
un meme quartier . lis ne ponde.n t qu'un ceuf ou deux:
les petits re;tent Iong-tems couverts d'un duvet tres-doux
et tres-blanc dans la plupart. Le reste des particularités
qui peuvcnt concerner ces oiseaux, doit trouver sa place
dans l'énurnération de leurs Especes "·
Premiere Espece, le
Fou co
Ml!J
3
«
Cet 'oiseau
mune aux: ANTI
ntre
•
i
L'l!e
d'Aves,
ou mieux, de
las Aves
[des O iseaux }, cst
située dans
l'E.
S. E. de !'lle de
Curarao,
et le N. N. E. de
Puerto
-
Cd6e!lo,
a
.enviran
2
5
licues au N ord de la cote de
Caracas.
3
Va/111011t
-
Bómare
dit que quelques - uns donnent au
Fou
eommun
les noms de
Cor6eau de Mer
et de
Canard-a 6ec étroi1.
<1-
Le P.
Feuillée
qui, dans son Voyage
a
la
Nouvdle-Espagne
t
aux 1!es de
l'Amérique,
a observé et disséqqé un
grand .
1
79 (.
Jan vier.
22.
Fous.
Le
Fo11