123 / 524
D E M A R C H A N D.
107
,, Cependant ,
lorsqu'ils écbappent
a
Ita main de
l'Homme, il semble que leu r manque de courage les
livre
a
un autre ennemi qui ne cesse de les tourmenter:
cet ennemi est l'oiseau appel é
la Frégate
(
dont il ser<¡.
ci-apres parl é ) ; elle fond su·r les
Fous
des
qu'.e!Ie les
ap.en;oit' fes poursuit s,ans relachc' et les force a coups
_d'ailes et de bec '
a
lur liwer leur proie
qu'~lle
saisit
et a.vale
a
l'instant; car les
Fous,
imbécilles et laches,
ne manquent pas de rendre gorge
a
la pre'miere attaque'
et. vont ensuite chercher une autre poici qu'ils perdcn t
soavent de nouveau par la meme piraterie de cet oiseau
Frégate.
->>
Le1
Fou
peche en planant ,
lesº ailes presque im–
mobiles' et tombant sur le poisson
a
l'instant qu 'il paro!t
pres de,
Ia
?urface de l'eau; son vol
",i
quoique rapide
et, soute;nu, l' st in niment
m
ins que cél ui de la
Fré–
gate
1;
aussi les
!lío.u
' éi
ign n
t -
Is
beau~oup
111,0
s
qu'elle au large ,
le
encontre en me
1
ateu s le
;v~Üsl!llag
--"!"'"'---
ques Terres.
é
rn
u lq
es~
UDS
d '
qui fréquentent les cotes de notre
ord:
se son trouv és
daos les Hes les·
pfú.s
foi~taines
et •les plíis. isolées, au
milieu des Océans. C'est la qu'en. général ils habítent par
peuplades, avec les
Mouettes,
les
Paille-en-queues,
&c.:
et la
Frégate,
qui: Les poursuit de
prétéuen.ce, "Tl'a pa'S
manqué de •fes
y
suívre.
»
i
C 'est une opfoion assez généralement adopté« par
les Navigateurs, que. les
Fous
ne se portent pas
_a
de
de la stupidité du
Fou
;
car d'autres oíseaux
a
graÍ1des ailes ,
plus grandes encore que les síennes, et notaminent
la Frégau ,
fennemie déclarée du
Fou,
ne sont r"íen moins que stupides.
I
79
í•
Janvier.
2z ..
Fous.
,