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179

I'

Jan\'Íer.

22.

Fou~.

108

VOYAGE

grandes distances en mer;

l'

Encyclopédie Méthodique

et le

Dictíonnaire

d'

H;stoíre Naturelle

restreignent meme cette

distance

a

dix ou douze lieues; mais les Marins seroient

souvent trompés, s'ils se persuadoient que le vol de ces

oiseaux

a

des límites fixées.

REINOLD FoRSTER ,

en

parlant des animaux qui sont regardés comme un signe

du voisinage de quelque Terre, <lit:« La

wue

des

Oiseaux

n'est pas un sign.e plus certain que celle des

GoémoQs

et des atitres plantes marines '

a

moins que ces oiseaux

ne soient des Especes qui .. appartenant. a la terre, ne

s'en écartent jamais; circonstances qu'il n'est pas facile

de déterminer. On rencontre des

Phoques,

de

Pin·–

gouins,

des

Pétrels

,

des

Albatros,

lancés au milieu

du GRAND-ÜCÉAN' a des distances de six cents et sept

cents lieues au large; et la rencontre de ces animaux

seroit une

rn

1caü n des plus incertaines pour juger de

).ent ou

' n se trouv

es

te~

es. Entre les

dans

et

e

1e

e

M

,

la

Frégate [Man–

porte

a

cent

Ji

úes u iarge

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:

et comme les

6,~~~iffi~ Ia

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rr

rr' e

o t rassemblécs en

divcrs Grou es, I presence efe cet 01seau n'annonce pas

toujours une Terre. Les

Fous

[

Boobies]

et les

Nígauds

ou

Corinorans

de la petite Espece' [

Shags]

,

ne s'écar–

tent pas autant; et ce dernier sur,-tou t ne s'expose guere

a

perdre la terre de vue : mais nous ignorons jusqu'a

quelle distance a11 large un accident peut l'emporter

2

»,

On a vu que c'est

a

soixante lieues de la Terre la plus

1

'

Quelquefois meme

a

trois et quatre cents lieues. ( Voyez

ci - apres

l

'article

Frétau,

)

2

Obser11a1io11s made duri11g a VOJ1age

round

tl1e

World

b'c,

London

1778.

ln-4.

0 ,

page

2 1 1.