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l.
Janvier.
22.
Fous.
Le
Fou
'ommun,
I
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V O Y A G ·E
Le plus ou moins de blanc , et le plus ou mo]n5
de brun , produisent quel.ques petites .Variétés dans
I'Espece. Quelques Voyageurs on.t désigné
le
. Fou
·
COIJ171lUn
par le nom
d'Oiseau Fauve
~
a.
cause de
la
éouleur du dos de quelques individus.
lis sont ordinairement si maigres que , le plus sou–
vent, on ne les prend que pour en avoir la plume.
Leur chair est noire et sent le marécage; cependant, au
rapport de DAMPIER , les Aventuri ers des iles, les
Flibustiers , s'en accommodoient tres-bien ; et d'autres
Voyagenrs assurent que les jeunes
Fous
ne sont pas un
ma.nger
a
tebuter.
On les trou ve répandus sur toute la c8te Orientale
de
l'~MÉRIQUE,
depuis le BRÉSIL jusqu'a la
CARO–
LINE ·
sur les petites Hes qui leur
de deux
cmq r~~:gs~~
excep
dessott de
la
queue, qui sont blancs ; les couverrures du
dessus des ailes les plus éloignées du corps et les pennes sont
d'un cendré -noiratre ; cel!¡s de la queue sont d'un .:endré–
brun, et vont en diminuant des intermédiaires· aux latérales :•
!
'iris est d'un gris .clair ; un espace nu entre le hcc et l'reif est
couvert d'une peau jaune : le bec est gris : fes pieds, les doigts,
la
membrane qui les · fie, sont d'un jaunc palc : les ongles
sont
gris.
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y
a dans cette Espece des individus dont fe
plumage est entierement d'un cendré-brun ; d'autres qui ont
t~ut
le dessous du corps Lfanc
',
et quelques-uns qui son t de
cette couleur sur tou.t fe corps. Cette Espece est communc
dans les régions chaudes, et ne
passe
pas au-dela des cl1mats
tempéréi.
I