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1

79

r.

Janvier,

;21,

THON,

100

VOYAGE

FRANCE,

des pares en filets permanens

~

connus sous

le nom de

Madragues,

qui occupent quelquefois mille

brasses en étendue.

Pour étahlir une

Madrague,

on for111e,

a

quelque dis–

tance de Ia cote , une vaste enceinte avec de gros filets

dont on fixe le pied par des ancres ' en meme temps

que des flottes de liége' des bouées' fixées

a

leur partil!

supéricure, les maintiennent dans une situation perpen–

diculaire. Au moyen de ces cloisons

a

mailles, l'enceinte

est distribuée par compartimens en plusieurs chambres

qui portent différens noms suivant les pays. On établit;

entre l'enceinte et la cote une grande Chasse de filet :

le poisson qui suit la cote rencontre cette Chasse ;

ne

pouvant

la

franchir,

il

la prolonge, et elle le conduit

dans la

Madra-guc :

la,

il

passe d'une chambre dans

l'autre · et par plus.ieu s étours

i l'empechent de

rebrou

1

da

Iabyrint-he,

rI

arrive a

la

, la

C/z mbr:?' d

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te

Cmp,

11

Quand on veut faire la Peche, ou

lever la Madrague

J

le Chef-Pecheur, placé sur l'avant d'une harque,

a

la

tete de la

Madrague,

observe

h .

marche du poisson, et

commande la manceuvre. Pour déterminer les

Tl10ns

a

se rassembler dans la

Cliambre de la Mort,

au-dessus

du

Carpan

,

on se ·scrt d'un filet que l'on nomme

Engarre

J

et que f'on promene, en le tenant toujours

tendu par le moyen de deux hateaux qui en -retiennent

les angles supérieurs. Lorsque le Chef

~e

la

Peche juge

que tout le poisson a passé dans

la

chambre fatale ,