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D E M A R C H A N D.
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Ieur principal ' dé fense , et qu 'elle devient une arme
redoutable pour I'homme qui veut les attaquer. Cepen–
dant, ces poissons sont timides et s'enfuien t au moindre
bruit: c'est pour cette raison que quelqu efois on a recours
au son du cor de chasse pour les déterminer
a
donner
dans les filets .
Q uelques Auteurs disent que les
Tlzons
se plaisent da ns
les lie ux iimoneux, et qu 'i ls se nourrissent de. plantes
marines : mais ce derni er fait semb!e hre démenti pal·
l'espece de foreur avec laque lle- ils vont
a
la poursuite
des
Maqu ereaux
1
et par l'avidi té qu 'ils montrent pour
différens appats qu 'o n leur pr ésente, sur-tout' pour les
Sardínes;
on réussit meme
a
les attirer , en leur présen–
tant simplement un !dure qui imite tres-imparfaitement
la forme d'une
Sardine :
c'est ainsi que, dans l'OcÉAN
pecne le lus so vent de dessus
les Vais'seaux
t out
I;
1
s '
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a
Fi
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lés d
' La
Péche au D oigt
est celle qui se fait avec une lign,e
simple, non suspendue
a
une canne. II
y
a i::ette differcnce
entte la fas;on de
p.echer dont
il
s'agit , et celle oú l'on se
sert d'une perche ·tenue de dedans un p.etit ba1eau, .que l'on
ne peut donner qu'u ne longueur médiocre
a
la ligne dans ce
dernier cas; au lieu que la Jigne qu'o n tient
a
la main' pour
la
i'éche
au Doig1
,
peut avoir douze , quinze ou vingt brasses.
de longeur , parce que l'on n'est pas obligé d'etrc au -
dessus
cfo
l'endroit ou se trouve le po i¡soi;l.
1
79 [,
Janvier.
21.
THON,