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r.
Jan vier.
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J.
THON.
VOYAGE
' Les
Thons
sont communs, sur-tout dans la MÉDI–
TERRANÉE
qui les rec¡:oit de
l'OcÉAN.
lis vont touj ouri
par troupes ; on prétend qu'íls se rangent en une espece
d'ordre de bataille, et que, par certe di.sposition, ils
du museau, et blanC'he sur· la pJrcic oprosée. Chaque opercu le
des oules est formée d'1me seulc:. lame. Lo do a dcux nageo ires
principales, outre les petites dont il sera parlé plus b:is :
ce!!~
de de1·ant est vois.ine d12 la tete
~t
gnrnie de quatorze rayons
simples, aígus et cependant asscz s.ouples, cette nageoí re
~ort
d'une fossette qui sillonne le mrl ieu dti dos. La seco1,de, qui.
est presque contigue
a
la précédente'
?.
pareillement quatorze
rayo ns , mais qui sont r:imcux et dont le tro is iemc et le
quatrieme s'élevent beaucoup; fes :.uues YOnt en diminuant,
par gradation : cette meme nageoire est quelquefois tcinte de
roug ou e ¡aune,
el"
uis l'endroit OLI elle se termrne juS<ju'a
la
que
e sommct da
o--S
a
:mtres perites
egales , éÚc1ites
garnies de rayons
Aueue, échancrée
trine ont chacune
enviren enie - quatte rayons tres - serrés les uns contre les
autres; elles sont minces, termrnét!s en pointe, et d'une cuuleur
noire. Les nageoires <lu ventre , situées i+n peu en arriere des
précé<len tes , sont parci!lement minces; elles ont chacune six
rayons, dont le premíer est terminé en pointe et les atitres
sont ramc::_ux. Les cotés et le ventre
dt~
po1sson ont .9es enfon–
i:;emens ou des especes de sillons . destinés
a
recevoir les quatre
nageoires dont il vient d'etre parlé , lorsque le poisson les
replie. Derriere l'anus , qui est distant de l'extrémité du
museau , de plus des deux tiers de la longueur du poisson,
est une nageoire qui a treize rayons, et qui est semblabJe
a
cclle qui lui correspond sur le dos. Enfin.. au - de la de
cette nageoire , on en voit huit autres petites , semblable6