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anciens tels que Clirysopliris [ sourcil doré] , sont plus
précis que ceux qu'ont employés des Auteurs plus
modernes , puisqu'ils désignent spécialement la partie
de !'animal qui offre le Caractere dont il s'agit. La
D orade a, en effet, une espece de sourcil , formé par
un trait qui a la couleur de l'or bruni : ce trait com–
mence au-des ~us de l'ceil, fait le tour de l'orbite entre
les deux yeux, et se termine un peu au - dessous de
ces memes organes ; et en y regardant un pe attenti–
vement, on aperc¡oit que les deux ares sont réunis pat·
un autre trait assez délié gui passe sur la tete.
La O o R AD E est tres-commune dan~ l'O e É A N
ATLANTIQUE; il s'en trouve aussi beaucoup dans la
MÉDITERRAHÉE . C'est un poisson tres - craintif, et
auquel le froid est fort contraire . JI. devient plus grand
qu'une tres - gr sse Afose; e es petits, ui n'ont que
six pouces ele l on n_o miés S.auquenes : son
corps , qui est on pi'l 1 pa es c-01i ' s , n'a
guere plus q'ép r . que ce U! u 'Saumon : la ageoire
de sa que1* es ng-u- , fow- h1,Hl e ar e : H st couvert
d'écailles moyenoe differcntes couleurs. Hors de
I'eau , la Dorade a le ventre couleur de lait , d'un
hlanc mat' les cotés comme argentés' le dos d'un bleu- .
noirarre : dans l'eau, elle est, sans contredit, le plus
heau poisson de la mer; elle paroit couverte d'or sur
- un fond vert azuré. II regne de chaque coté du corps
un trait délié d'un noir bleuatre et d'une figure un peu
courbée : ces memes parties sont marquées de quelques
traits bruns qui s'étendent parailélement au dos, et de
plus, d'une tache brune tirant sur le roux, d 'une forme
irréguliere, située au - dessus de l'articulation des na–
geoires ~ cette tache, au sorúr de l'eau, est quelquefois
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