V E R S LE
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O LE D U
SU
D.
1)
langues de terre de la pointe de
.l'
Amérique
&
de la Nouveile-Zélande, qui la'ffent entre
elles une étendue qui comient e viron les deux
tiers du globe. La Nature agit cepen lant t ou–
jours avec
o~dr e
;
íi
quelquefois elle paro1t
s'en écarter, nous devons attribuer notre er–
reur
a
des caufes que la foibl
fie
de nos con–
noiffances nous empeche d'appercevoir.
Le
I
6
,
le vent forc;a du nord-efi au nord–
oueíl:; il augmenta le lendemain,
&
il
fut fuivi,
pendant la nuit ·, de neige
&
de· grele.
Le
r
8 ,
nous quittames ces arages ou
plu–
tot
cette croiúere , que l'extr" me prudence
de notre Chef nous a oit confervée depuis -
trente-cii1q jours.
11
fit
route- potu·
~
adagafi.–
car ,
&
nous gouvernames
au
n'ffid avec
1e
vent de l'oueíl:
&
oueíl:-fud-oüeft:
Le lendem.ain.,,. rtous
comm~n<;ames
a
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ercevoir d' une
tres-grq..
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la
froidure de l'air. La moi
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des µlatelOlP. @ftlÜ
étoient néceffai res deux jours aupa ·a_vant
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hi[er un hunier,
fuffifoit
auj o·u ·d!th\1 ·
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de la
fi
upleffe des cordages.
L~ h~
rpor;netre
étoit,
a
pres le
fo
eil couché'
a
neuf
d~grés
dans
hos perites chambres ; il 'mont a on ze degrés
J
·!
'i ,
en plein a· r, dans un
lieu
cef endant ex
ófé "'- · ·