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VoYAGE '
Ils repaífoient enfuite de nouveau au nord-eff
&
nord-nord-eft,
& .
le plus fouvent ils
y
de–
venoient tres-forts dans
for_t
peu de temps.
Diverfes comparaifons des vents qüe nou.s
av.ions reífentis dans des temps ou nous étions
féparés , m'aífurerent qu'ils n' étoient point
étcndus. Il eíl: arrivé qu'
éta~t
a
huit lieues de
diíl:ance les uns des autres , l'un avoit un coup
de verÍt de nord-eft , tandis que l'autre avoit
de petits temps; c'eíl: apparemment la
raifon
de la rudeífe
&
de la vivacité de la mer dans.
ces parages.
A'nalogie
en-
Il
me parut
qu~il
y
avoit de l'analogie entre
trc:laforcedel
e
r. b·
·¿ · .
¿ ·
·
1
ces vents
&
a iorce
lU
lte
es
vents e cette partle
&
a
<l:U:y~6~i;ers
meme aétion que les V,oyageurs rapportent
de
1
ceux qui fouffi.ent dans
l~?
rners de la Sybérie
&
de lá Nouvelle-Zemble , .ou les tempetes
.~ucq;c.~~nt aíf~z · ré!pi~ement
.au
beau temps ou
_au . calme. Quoique la lati tqde
qe
ces parages
{oit
.büm
plus élevée que
la~ l~ti~ude
de celui–
~ ~i
,J'0n . peut -cepénd9-nt co.mparer enfemble
)eur~
cFqiq.ts';
_ c~r
les
·~ers
de l' hémifphere
fud
· 1ont~
a
la_t!tudes .. égales, incÓmp'a
1
rablement plus
. [
.
.
dun; s, que
~elles
du nord. Leur vaíl:e étendue
.feroit-elle
fa
caufe de
cette
aifférence
?,
Elles
.pe
!o_~~J;,.qrnées
de
C? ueíl:
a
l' eíl:, que par les