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LETTR·ES tnrFlANTEs,
etc.
dont se .servent vos IVlissi:Onnaires pour la
célébration des utariages, est la
nH~me
chose
' qu'un ánneau con.jugal qn'on donne en
France ; cette médaille a différentcs formes :
. tantot c'est l
'image.dela sainte Vierge,
tan~
tot
un coeur sur lequel est gravé 1e saín t no
m
de Jésus ' ou meme quelquefois
u ne· cr:~i x
;
voila, mon Pere, le vrai , je l'ai
vu
moi–
meme ctmt fois pendant mon séjour
aux
I n- '
des. Mai's toutes ees calomnies doivent-e11e
uous- étonner
?
la vertu et le mérite ont été
persécutés de tout
·t~mp-s.
Si
vos Mission
naires, incliiférens sur le salut eles lndieós,
m enaie nt unevie tranquille et douce, comme
la
dureté du dimat semhlerait le demar1der ,
-peut-etre n'auraient-ils pas tant d'ennemis.
J
e
souhaiterais , mon Révérend
Pere ,
avoir
une plume assez bonne pour dissu ader ceux
qui
j
u~ent
d 'un P ays éloigné de six !nille
lieue.s avcc tant de partir-Jité. Qú'a-t-on
au–
surplus
a
craindre lorsqu'on n ' a rien
a
se re–
·procher?
Si
vos' l\1issionnaires sont calpm-
niés et persécutés ·en ce monde ,
la
récom- ,
Fense Je l'autre vie,
qui
sera
le fruit
de
leurs
-travaux , les indemnisera
de
ce qu'ils ::¡u-
:ront souffert en celle-ci. Je suis avec res- -.
· pect , etc.
Fin du quatorzieme P"olwne.