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LtTTRÉS fDIFiANTES
sonnement su"r une petite comparaisoir que
je vais vous faire. Pourquoi dans vos Eglisc.i
le Gouverneur et les premiers de la Ville
'sbnt-ils séparés des derniers? voila le meme
cas des
Parias;
et qu'ii.nporte en qu el en.-
4roit du Temple on soit placé ,
~'il
est vrai,
comme vous le dites,
q~'il
n'y ait qu'uri
Dieu dans vott'e Religion , .et
q~ae
ce m eme
Dieu soit par.;.tout? Vous croiriez ,
a
m'
en~
tendt·e, que je suis
pr~t
i:l
me convertir: je /
vóus avouerai de bonne foi que si moil inté...
tet ,
mon rang et ma famille ne ,m' o}>li..:.·
_geaient pasa un certaih exté rieur, que neus
p.
e tenons cependant· que des préj ugés de
l'enfance, je me · ferais . BL'ame du Nord des
de~ain
, t;1nt j'admire la conduite de ces
hoii:lmes-la. Avez-vou? encore q uelques ques..,
~!ons
a
me faire, me dit-il? Non, .lui répon–
llis-j.e ;
et
IiOlJS
nous quitti\mes.
J'avonerái d e honne foi ; mon Héverend
Pere, qu'on se hisse souvent prévenir aisé..:.
ment, faüte d'éc)aircissemens. Je me suis
trouvé dans le cas plus que tout autre. Mais
~i
nous cherchions la source de tous les
])ruits qu i <:ourent sur le compte de v..os :Mis... -
'sionnaires , nous lá trouverions peut-ct(e
..e
hez ceux qu'une meme Religion et un meme
état devraien t engager
a
cacher plutot que de
mettre au jou r les défauts de leurs compatrio–
tes ; oui:. mon Révérend Pere , tous
ces ,
h,ruits sont assur.ément dépourvus de t.oute
vraisen1Llance.
A
l'égard des cérémonies qui ·ont
rappor~