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ET , CURIEUSES.
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mépris pour les
Parias
par príncipe de Rc–
l1 gi on, mais
vous-pH~me
ét
les
autr~s
Fran–
r,ais tenez la meme conduite dans vos Colo–
~ies;
chaque état est distingué chez vous ; le
so1dat n'ira pas rnanger
a
votre table: un sim–
ple habitant, quoique blanc, n'ira pas chcz
le Gouverneur comme vous
y
allez ; il en
est de meme ehez nous: ces gens qn'on ap–
p elle
Parias
sont destinés aux plus vils
emp1ois .
Plusieu.rss'adonnent
a
la débauche;
ils hoivent beaucoup de cette liqueur qu'on
app el1e
raque
,
et perdent par-Ht l'u sage de
la
r:-~i so n
: a-t-on tort de les regarder diffé–
remment de ceux qui tiennent une conduite
r éguliere , qui ont des moeurs et une
fa ~oJi
de penser plus rel evée? Bien loin d'::tpprou–
vet' les Brames du Nord, je l es h1Ume fort de
regarder ces gens-la comme leurs frercs, de
les nourrir , de les faire
t :·~tVailler
a
Ja
~u}
...
ture des terres J et de leur donner générale–
ment tous les secours dont iis ont bcsoin;
VOUS
etes
a
meme de le voi r dans {;€tte Ville:
l eur maison est pleine de ces gens- la ; sont–
il s malades , ils out des ·remedes
gratis
,
et
son t mieux trai tés q ue, nous qui ·somTDrs Rra–
m es , noLls ne traiterions peut-etre nos Con-
·freres .
l\J
ais ' lui répondis-je '
a
quoi bop
cette distin ction qu'ils ont dans le urs Egli–
ses, en fesant mettre les
Parias
dans une
Chapc11e'
ou endt'oit séparé
?
Si vou s n'étirz
p-as un homme de bon sens ,
me
repartit ]e
Bra
Jle )
je vo us pardonnerais de donner dans
des
pet~tes~es-
pareilles.
Je
fonde mon raí-