ET CURIEUSES.
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a
cel1es de la gentilité ' et qu'on reproche
comme telles
a
vos 1\iissionn-aires ' rí en de
plus mal fondé. Premierement, la -cendre de
hois de sandal dont ils se frottent le corps
et les cheveux , ne tient non plus .de la gen–
tilité ,que
la
poudre et la pomm
a
de en France.
C'est une cendre odoriférante fort saine ,
mcme a
u
corps. L'autre cérémonie est celle
de
la house de vache détrempée dans de l'eau,
dont ils frotteí1t le pavé de leurs maisons :
qu oi! ne serait-il permis qu'aux seuls lndiens
Centils de se préserver des insectes dop.t-
la
plupart des maisons sont
F~mplies
?
PouP
moi -, ·mon R évérend
Pe
re , qui ne suis
ni
IVIissiennaire ni
~dolatre
, je me suis sou–
vent sel'vi de ce moyen, qui est le seul pour
faire mourir les fourmis rou ges et.les p tinai":'
ses
q!-li
i}1Commodent beaucoup clans l'Inde.
Vous voyez , quand on veutsedol}neda peine
d 'écl airci r les choses , que
souve~t
ce qt
i
nou s parait un fanLorue , n'est rien.
.
Une autre cérémonie que vos Missionnai–
t'es peeme llent, suivaot yos ennemi s , est
un
tha{y,
ou espece de médaille q ue les
Indieni
idoltl. tre.s atta ch ent
au
cou des filles lors–
qu'
elles se
m ~ ri e nt;
il
es t
Yrai que
s~u'
ces.
médailles les {fentils gravént des
fig·ures
q!li
foQ.t honte
a
Ja
pudeur.
IVIa is
n'y
a-t-il
pas
de
la
nqirceur d 'pse l' dil'e que
les
J ésu ites
s~
serveqt de
cep
médai lle~
gravées
comrne
cel–
le.s des G en tils , pour )es rnariages
qu'ih
font, et
n'y
a-t-il pas encore plus d'abs.urd [té.
~~publica J~
croire? Le
~hal.y ~u:
la
médaill~