!::T CITRI-EUSES.
LET'I'RE
D'un JJfissi_onnaire des lndes,
a
iii.
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_,
ou Irlémoire sur les dernieres guerres des
!llores aux lndes orientales.
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J
E
vou~
.envoie, Monsieu;-,
se~on
vos de–
sirs, le lVlémoire que
j'ai
entrep.ris pour vous
m ettre·
a
u fait des troubles qui, depuis
q
uel–
ques années ,
ag.Íte.ntles Indcs ,ori entales .
L es lVlores s'étant .engagés dans une guerre
sanglante les uns centre les autres , rava–
geaient toute cette Contrée, et
y
répandaient
la
terreur. Les Mission naires
nc
pouvaient
s'en garantir. Dans ce tumulte général, ils
étaient sans cesse rxposés·
h
t outes les cala–
mités que produisent des armées ou r0gne
la plus grande licence ': leurs Eglises
pill ées
et
renversées, lcurs hahilatious détruites,
leurs Néophytes dispe rsés
et
enans , s,ans
savoiL· ou se fixer. Ils furent done obli gés
de
fuir eux-mernes et de
-se
réfu gi(~ r
a
Pon–
dichery .
.J'y
víns comme les
a
utres chert: her
un asile; et apres avoir
p<~ss-é
dix ans dans
les M.issions pénibles du
1VI.aduré,
Oll
j'avais
la consolation de travailler au sa1ut des In–
diens,
je me
suis
trouvé, mal gré moi
f
dans
:une position tranquille ,
ou
je o.e suis, oc..,
Tonu; XIV,.
L
,
'