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ECL

parallele

:m

cercle d'illumination,

&

y

formeta

un~

figure fernblable

&

fenfiblernent égale. La ligne

PO

e ít l'axe de la terre;

E

Q

le diamet_re de l'équateur

PELO

Q

1 P

le méridien wúverfel, c'efi- a-dire,

c elui qui paífe continuellement par le fol eil,

&

que les

}ff¿rens pays de la terre atteignent fuce t::fiivement

par la rotation diurne du globe,

P.

D

efi la

el

1

clinai..

íon

du foleil

011

fa diílance

a

1'

1

quateur; l'al·c

p

1

efr

1'

llévation du p&le au-deífus du plan de pro jeétion :

c etre haureur efr égale

a

la déclinaifon dn fo leil; car

fi

des angles droits

P TE

&

D

T

1

on ore la partie

cornmune

P D,

on aura l'arc

P 1

==DE

qui efr la

diftante du foleil

a

l'équateur

E,

ou fa

d~clinai fon.

Cetre élévation dn pole fur le plan de proj eélion eíl:

aufu

égale

a

l'inclinaifon de tous les paralleles tet–

r ethes par rapport

a

la ligne des centres'

&

le corn–

plément de leur inclinaifon par rapport au plan de

proj eétion.

Ayant pris depuis l'équateur, les ares

E

G

&

Q

F

égaux

a

la latitude d'un lieu de la terre , te 1quePa–

ris , la ligne

G H

perpendiculaire

a

laxe

PO,

&

qui

efi le coíinus de la latitude

E G,

fera le rayon du p!–

rallele de París, o u le cercle que décrit PatJS chaque

jour par la rotation diurne de la terre ;

&

G F

(era

le

diainetre de ce parallele. Des points

G,

F&

H,

qtti

1

{ont l

S

exrrernités

&

le centre du parallele

de

Pa rís'

nous apaiíferons des peq)endiculaires

G

}vf,

F R,

H N;

les po.ints

M, R, N o1t

ces perpendicula ires

r encontrent le cercle de projeétion

1 L,

feront les

p roj eétions des extremités

&

du centre dn parallele.

La di fiance

T M,

du centre

T

de la proje élion au •

b o rd intérienr

M

de la projeétion du parallele de

Paris, efi égale au íinus de l'arc

G D

ou de la diffé–

r ence entre

E G

qui efr

latitud e de Paris ,

&

D E

qui eft la déclinaifon du foleil; la difiance

T R

du

c entre

T

de la projeétion

a

I'extremité la plus éloi–

gnée

R

du parallele de París, efr égal au íinus de

l'arc

D

Fou

V F;

cet are

V

Fefr

égal

a

la fomme des

ar<.:S

VQ

&

Q

Fdont l'un efr égal ala déclinaifon du

foleil,

&

1autre

a

la latitude de París: ainfi la difiance

dn celltre de la projeétion au fornmet du parallele ,

ea

égal au íinus de la fornme de la lati\Ude du lieu '

&

de la décl inaifon du foleil.

La diftance

T N

ou l'e(pace compris entre le centre

T

de la projeB:ion,

&

le centre

N

du parallele, efr

égal

a

T H

cof.

H T N;

mais

T H

eílle finus de la la- .

ti

tude de París,

H T N

eíl égal

a

P 1

ou

a

DE,

c'eíl–

a-dire, a la déclinaifon du foleil pour le mornent don–

né, en prenanr,pour rayon le rayon rneme de la pro–

jeétion, dont

T N

eft le produit du finus de la lati–

tude

&

du coíinus de la déclinaifon.

.Soir

P

e

R

l'axe de la terre

,fig.

2

9,

élevé au-deífus

du cercle

d'illumina~ion,

on du cercle termit:tateur,

de la quantité

P C N

égale

a

la déclinaifon du foleil.

Soit.A

B DE

le cercle o u parallele di

urne;

A F, D

G

des lignes paralleles aux rayons du fole.il,

&

que

nousfuppoferons auffi paralleles entr'elles.Ces lignes

forment entre la terre

&

la lune un cylindre obligue

dont la bafe efr un cercle, mais dont toutes les fev–

tions perpendlculaires

a

l'axe font des ellipfes' puif–

qu'elles font la projeélion d'uñ cercle vu obliquernent.

La

~ojeétion

de la terre entiere dans l'orbe de la

ltine fera un cercle

M F K

parallele

&

égal au cer–

cle d'illu.rnination : mais le parallele de Paris ou le

cercle

A B

DE

n'étant point parallele au plan de

projeétion

X Y,

il ne peut s'y projetter que fous une

forme elliptique. C'efr cette ellipfe que nous alloos

décrire ; elle efl: la meme fur le plan de projeétion

X Y

que fur le plan qui paíTeroit par

N O;

ainfi tout

ce que nous difons 11 l'occafion de

lafig.

:1.8,

aura Iieu

pour l'ellipfe que nous allons décrire fur le cercle de

projeétion qui paífe par l'orbite lunaire.

Dans les opérations fui antes, il faut bien com–

prendre que la

diíl:~nce

de la lune au po1nt de la pro-

ECL

1

7J9

J~tlion t}~i

répréfente un

l~eu

de

ta

tetre, tnarque

la

dt~ánt~ appare~te

dt'l foletl

&

de la l'une pour ce

po1~t-l~:

;e

f~1ppofe

tm po1nt

A

de la

tene,fig.

:1.9

¡

prOJett e en

Fpa1

un rayon

A

F ; lememelieu

A

de

la terre

voit

le foleil fur la ligoe

A

F;

fi

le tentre de

la lune répond alors au point

L

de la projeétion, l'ob•

fervateur íitué en

A,

ve'rra la luhe éloionée clu foleil

de la quantité

F L.

Ainfi le point

F

ét~n

la projec...

~io~

du poirt t,A de

1~

terre, é'efi a.u point Fde la pro;¡,

Jeélwn

que

l oh rapporte le foletl, qtiand on l'ob–

ferve du poi nt

A.

Au rnoyen des propriétés que nous avons éxpH..

quées,

&

de celles de l'ellipfe, il efr aifé de tracer

l'el~

li pfe de proj eélion pour un lieu

&

pour

uh

jour don–

né. Soir

A X B

,fig.

.3

o, le cercle d'illuminatíon, ou

le cercle de la terre qui eíl: perpenditulaire

a

u rayon

dn

~o leil

ou alaligne descentres;il fautfuppoferTe

foletl au deífus de l.a figure, répondant perpendiculai•

rement au-deífus du centre Cde la terre. La liane

X

P D C

eíl: un diamerre du rnéridien univerfel

~

dans

leq uel on fuppofe le foleil immobile;

A

e

B

efi tm

diametre de l'équateur, perpendiculaire

att

mérl–

di n unive rfel;

P

fr

la projeétion du pole, e'ell-a–

di re , le point du plan de pro1 eétion fur lequel le

pole r épond perpendiculairenient; on prendra les

ares

B L

&

A

K égaux

a

la lntitude du lieu; enfuite

les ares K

M, K N, L R, LV,

égaux

a

la déclinai–

fon du foleil; on tirera les lignes

M E R, N F V,

l'on

aura

CE

égale au íinus de

B R

ou de la fomme de

la lati tude du lieu

&

de la déclinaifon de l'aftre;

&

la

ligne

e

F

égate au íinus de

B V

ou de la différence des

memes Cl rcs. Ainfi Jes points

E

&

F

feront le$ extre..

mités de la projeélion du parallele; done l'ellipfe qui

repréfente le parallele aura

E F

pour petit axe;

&

divifant

E F

el)

deux parties égales au point

G,

l'on

aura le centre de l'ellipfe·; car le centre doit etre né•

ceffairernent

a

égale difi:ance des deux extremitésE,

F,

du petit axe.

' 11 eíl: vrai que le point

G

eil: différent du point

D;

par lequel paffe le diametre

K L

dn parallele de Pa..

ris; mais cela vient de ce que le cercle

A X B

fur

lequel nous avons pris les ares

B L,

&

A K

égaux

a

la latitud e de Patis, n'efr pas un méridien ni un cer•

ele fnr lequel fe comptent les latitudes; l'axe efr in–

cliné au cercle de projeéhon, le méridien eíl incliné

au cercle

A

X

B,

le point de l'axe par lequel paífe

le parallele de París, eft bien

a

une difiance du

cen~

tre égale

a

C

D;

mais ce poinr rapporté fur I•e cer–

cle de projeétion, répond perpendiculairement en

G,

enforte qu..e

C G

efr égale a

e

D

multipliée par

le coíinus de la décljnaifon du foleil.

Mais le derni grand axe de l'ellipfe n'eíl: autre

chofe que le coíinus de la latitude du lieu; ayant

done la grande ur de l'axe, on tirera par le centre

G

que nous avons déterminé , une ligne

S G X

parallel~

&

égale

a

K L,

qui efi

é ~ale

au diametre du parallele–

de Paris;

S G X

fera le grand axe de l'ellipfe qu'il

s'agit de décrire.

Connoiífant le grand axe

S X&

le petit axe

EGFde

l'ellipfe que nous cherchons, il fera aifé de la tracer,

c'efi-a-dire, d'en trouver tous les points d'heure en

heure. On clécrirafurl e grand axe un cercle

S HXQ

qui repréfentera le parallele deParis; ce cercle érant

divifé en

24

heures aux points marqués

1, 2,

&c.

on

fera fl'tr que chaque point

g

du parallele paroitra fur

la ligne

g

f

perpendiculaire au grand axe: car qnelle

que foit l'inclinaifon du cercle

S H L,

&

Fobli–

quité fou s laquelle il fer.a vu,

pour~u qn'i~

paífe

p~t

les points

S

&

X,

le pomt

g

de fa c1rconference re–

pondra toujours perpendiculairernent au point

h

du

granel axe ,

&

l'abfci!fe

G h

de l'ellipfe fera toujours

le finus de l'arc

H

g

du parallele ou de la diílance au

rnéridien.

Pour trouver auffi l'ordonnée.

b h

de l'ellipfe au

1