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DIA
du quatrieme cervical ; les anciens 1 onr connue;
elle eft double quelqnefois
~
&
defc nd entre le
grand droit de la t" te
&
le premier fcalene, auquel
le fecond fttccede daos la fuite. EUe fuit l'-artere
mammaire, pour fe rendre dan la poirrine.
Une racine du cinquieme cer
ical vient
s'y~oindre
le plus fouvent' &bientot apres une racine, & meme
deux racines nées du fixieme cer ical, ou du nerf
"brachial qui en provient, ou des deux premiers
brachiaux: cetre hranche n 'efl: pa cooftante.
Le nerf de la huitieme paire ajoute quelquefois
au phrénique, un filet qui
de(c
nd derriere la veioe
íouclaviere gauche.
Le phrénique communique daos la partie iofé–
rieure dn cou avec l'intercofral.
Il
efr collé enfuite au péricarde par une cellulofité
tres-courte ' plus en devaot du coté droit'
&
plus
en arriere du coté gauche:
il
arrive au
diaphragme'
en évitant
du
coté gauche le creur par un p_etit
détour: il do noe au
dLaphragme
des branches, dont
les unes font fupérieures,
&
vont au plan thorachique
de
ce
m
ufele,
&
les aucres vont a
u
plan de la furface
abdominale.
Ce nerf étant
a
découvert daos le cou ,
&
daos
un animal dont on a ouven le péritoine. , a donné
lieu
a
une expérience phyfiologique qne Galien a
faite. Quand on irrite le nerf meme apre la mort
parfaite de !'animal,
&
apres la fin du mou vement
du creur, le
diaphragme
entre en contraétion. L'effet
efi le meme dans un nerf confervé, ou <lans un nerf
coupé,
&
féparé dave
e
le cerveau, o
u
comprimé
entre les doigts.
Quand on preífe, q\.t'on lie, o u qu'oh retranche
le nerf phréniqtte, !'animal refpire avec peine, le
mouvement
du
diaphragmt
devient confus, le bas–
ventre fe gonfle quelquefois daos l'infpiration, &
il
{e
d 'gonfle daos l'expiration. Si dans cet érat on ,
irrite le nerf au- deífus de la compreilion, de la
ligature ou de la ·divifion
~
le
diaphragme
fe remet
en mouvement.
Galien a vu encore, daos un animal dont on a
coupé la moelle de l'épine fous la fixieme vertebre
du cou,
&
fous !'origine du nerf phrénique, que le
diaphragme
contiouoit d 'agir, paree que fon nerf n'a·
'Voit rien fouffert.
Oo a embelli cette expérience. On
a
cru voir
que la pulíatioo du crenr fe précipitoit quand le nerf
phrénique efr irrité : cene
expéri~nce
ne nous a pas
réuffi.
On attr'ibue
a
Belliny une autre expérience poé–
tique, dont lui-meme n'a pas parlé. On faiGt le nerf
entre les d0igts ; on gliífe le long du nerf contre le
diaphragme,
fans ceífer de le comprimet. On aífure
qu'alors, malgré la preffion, le
diaphragme,
agit. On
prétend démoiJ trcr par certe expérience l'exiftence
des efprits animaux, dont le torrent eft accéléré en
dirigeant la preffion cootre le
diaphragme.
Mais
l'exp 'rience efr fauífe ;
&
tant qu'on preífe le nerf
avec quelql:le force, le
diaphragme
reíle immobile,
foit qu'on faífc; defcendre les doig rs, ou qu'on les
faiTe monter.
Le
diaphragme
a d'autres nerfs inférieurs, nés des
plexus femilunaires du has venere: ces braoches, qui
font confidérables, entourent l'artere cceliaque
~
&
cm
fuivent la branche phrénique.
La
circon~'
rence du
diaplzragme
rec;oit des -nerfs
des iotercofraux
&
des lombaires.
Quelques branches de la huitieme paire s'y rendent
auffi.
Nous avoos donné un précis de la frruélure du
'diapkragme ;
il
nous refie
a
en d ' tailler l'aétion. Elle
n'eft pas aifée; elle fe trouble dans les eftpérieoces
faites fur les animaux vivans, paree qu'il faut ouvrir
)e
bas-v
nrre , ce qui d5rruit l'équilibre que les
DIA
mufcles abdominaux oppo{¡ nt au
diaphragme.
•
faitit e neo re moins bi n l'a ion du
diapllragme .
quand on ouvre la poitrine : l'air qui
y
enrr;
d ' tend ce mufcle,
&
fon mouvement devient con–
fus.. Les efrort extreme del animallui fom trouver
des f<;>rces inc<?noues
a
!'animal qui jouit de la fant,'
& .
lut font executer des mouvemens qui ne e font
pas daos l'érat natnrel.
Pour ne pas tomber daos
1
errenr, il faut compa–
rer la firuél:ure du mufcle,
&
des parties auxquelles
il eft attaché, avec le niouvement de l'anirnal vi–
vant.
Il
faut diftinguer ceux qui s'exécurent avec
une refpiration tranquille, d'avec ceux que la dou–
leur force
a
entr prendre.
Comme toute la circonférence du
diaphraume
efr
plus bafie que le milieu de l'apon ' vrofe
&
le; chairs
les plus intérieures, la contrafrion des fibres muf–
culaires doit avoir, pour premier effer, un abaiífe–
ment gén ' ral de cette voute charnue
&
teodineufe.
On ne doit pas exceprer le centre dn
diaphragme
de cer abaitTement, quoiqu'en effet le creur en di–
minue un peu la mefure. Nous avons vu bien cer–
tainement l'aponévrofe du
diaphragme,
&
le creur
avec elle, defcendre dans les infpirations un peu
forres.
Cette dépreffion de la voute étant également
la
fuire de la firuél::ure du
diaphragme
,
&
le phéno–
mene cooftaot d'une infpirarion modérée, efi l'aél:ion
naturelle du
diaphrs.gme.
Elle ajoute done au volume de la poitrine,
&
c'efl: elle qui l'augmente le plus,
&
le plus conftam.
ment; daos l'homme fur-tour, dont la poitrine s'agite
fort pen,
&
dont le bas-ventre eft vifiblement gonflé
&
comprimé alrernativement. Dans la femme, de{–
tinée
a
la groffeífe
&
a
l'empechement naturel gu'un
enfanr mer
a
la
de{cente du
diaphragme'
les
cotes
agiífent plus évidemment,
&
toute
1?
poitrine s'éleve
&
defcend alternativement: les cotes des femmes
foot auffi moins dures,
&
les articulations plus
flexibles.
L'efpace que la poitrine gagne dans l'infpiration
par
la
defcente du
diaphragme,
efi perdu par le bas–
ventre qui efr raccourci nécetTairemeot. On voit
daos l'animal en vie
~
l'efiomac
~
le foie, la rate ,
les reins meme ' defcendre dans l'infpiration : elle
peut influer fur l'efromac ,
&
le eomprimer : elle
preífe le foie,
&
comme tout eíl: plein, elle vuide
jufqu'aux vifceres éloigoés , l'utérus de
la
femme
dans fa délivrance, la vet'Ii.e urinaire,
&
le reél:um.
Quoique tous ces organes aient des fibres mufcu–
laires qui leur font propres, les commeocemens de
l'évacuation de la veffie
&
du reétum font dus au
diaphragme'
&
a
la force des mufcles abdom.inaux,
qui fe joint
a
celle de cette cloifon. Quand les ·ma–
tieres contenues dans ces réfervoirs ont commencé
de fortir, l'organe meme fait le refte' fans le fecours
de la refpirarion.
Daos l'accouchement, la
m
eme-force agit prefque
feule; le travail n'efi qu'un effort violent, fait avec
le
diaphragme
&
les mufcles du bas-veotre
1
donr le
premier produit une violente infpiration ,
~ui
efi
continuée ,
&
qui retieot le poumon gonfle : les
mufcles abdominaux comprimenr, de leur teté,
le
bas-ventre. Des que ce.s forces fe relachent, Ie
travail eft fini pour le moment,
&
l'enfant n'avance
plus. Cela eíl
fi
évidenr, qu'il paroit que l'utérui>
par lui-meme ne contribue prefque en rien au progres
de la
délivranc~;
car hors les rravaux, le fcetus refre
immobile.
Telle eíl la principale fonél:ion du
diaphragme.
Il
ne faut pas oppofer
a
cet événement ordinaire
&
naturel, quelques obfervations contr.aires.
Si
quelquefois le
diaphragme
efi defcendu dans
l'inf–
pirariog' fon;é
par re1fort fupérieur
dei
mufcles