Table of Contents Table of Contents
Previous Page  733 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 733 / 960 Next Page
Page Background

§

DIATONIQUE, adj. (

Mujiq.) fons

ou

cordes

diatoniques.

Euclide difiingue fous ce norn, parmi

les fons mobiles, ceux quí ne participent point du

genre épais' meme daos le chromatique

&

l'enhar–

rnonique. Ces fons , daos chaque gente, font au

nombre de cinq; favoir le troifieme de ebaque té–

tracorde;

&

ce font les memes que d'autres appel–

lent

apycni. Voye{

APYCNI, GENRE, TETRACORDE,

Diai.onnaire raif. des Sciences,

&

Suppl. (S)

DIAULE,

(Mujiq. inftr. des anc.)

Kircher, dans

fa Mufurgie, donne une figure du

diazde

des anciens,

qui eíl: précífément celle qu'

on trou

fig.

1.

pl.

l.

de

Luth. injlrumens anci.ens. Di.aionnai.re raif. des

Sci.ences,

&c. Si mes raifons, pour prouver que les

flfltes des anciens étoient toutes

a

anches font

bonnes '

il

faut oter les bifeaux de cette flute . .

Yoyez

FLUTE. (

Mujiq.

i.nfl.

des anc.) Suppl.

Apparernment qu'on appelloit cette efpece de

flfne

di.aule

'

a

caufe qu'elle étoit donble '

&

en

oppoíition au

monaule,

qui étoit une fll!te fimple.

Yoyez

MoNAULE. (

Mujiq. i.nft. des anc,) Suppl.

(F. D. C.)

DIAULIE,

(Mujiq. des anc.)

dans quelques au–

teurs on trou ve ,

q~te

dans l'ancien théatre , tous

les aéteurs venant

a

fe

tait:e ' on entendoit un

joueur de flute qui exécutoit un air dans l'intérieur

dLl

theatre, cet air s'appelloit

diaulie,

'&

prob -

blement on l'exécutoit fur le

diaule;

a u moins le

n0m de

diaul_ie

le fait

foup~onner,

&

le grand ufage

que

es anciens fai(oient de

la flute double ou

diaule,

fur leur

théatre ,

femble

le confirmer.

(F.

D~

C.)

§

DIAZEUXIS,

e

Mujiq. des anc.)

Les cordes

homologues

d~s

deux tetracordes, entre lefquels

il

y

avoit

Dia'{_euxis,

fonnoient la qt¡inte , a

u

lieu

qu'elles fonnoient la quarte , quand ils étoient

conjoints. (

)

*

§

DICÉ,

elvfythol.) déej{e du Paganifme .•• fa

fonélion étoit

d'

accufer les coupables au

trone

de

Jupiter

.

Les

Mythologifi.es

difent que fa fonétion

étoit

de préfider aux jugemens des magifirats fur la terre.

Dicé

en grec efi la meme que

Juflitia

en latín,

&

la luftice

en

fran~ois

; c'eft

Th~mis.

Leures fur

l'Encyclopédie.

DICHORDE,

eMujiq. i.nfl.desanc.)

ancien iníhu–

ment

a

corde; c'étoit une caiífe longue' quarrée

par un bout,

&

allant toujonrs en diminuant vers

l'autte bou , fur laquelle étoient tendues deux

cordes, qui lui ont donné le nom de

dichorde.

Il

efi

probable que cet infirumenr étoit compofé de

quatre planches fort minces, dont chacune avoit

la

figure d'un triangle tres-long, que par conféguent

il reífetnbloit beaucoup

a

notre trompette marine ,

&

qu'on en jouoit avee un pleétrum, car

il

ne paroit

pasque les anciens aient connulesarchets.

eF.D.C.)

*

§

DICTAMNE DE CRETE, (

Bot.)

lifez daos

cet

article

le clzevalier Georges Wheler,

au

1ieu du

chevalier Georges Whecler.

*

§

DICTÉE, (

Mythol.) Jumom qu'on donm

a

Jupiur, d'un antre deCrete ouilnaquit.

Lifez

Diélien

&

non pas

D iélée. Leures

Jur

L'Encyclopédie.

*

§

DIERESE .... on dit daos cet article qu'on

trouve daos Tibulle

dif{olumdre

pour

dij{oLvenda.

C'eíl:

di.f!oluenda

qu'on trouve 'daos ce poete.

DIERYILLE,

diervilla,

(

Botanique.)

Caraaere générique.

La fleur de la

dierville

eíl: monopétale , découpée

en cinq parties; elle eíl: pourvue de cinq étamines

qui ne débordent point les pétales ; au fond du

tube de· la fleur eíl: placé un embryon ovale, qui

devient enfuite une forte de filique pyramidale ;

"'Clnguleufe ' recourbée par le

bo\,lt

&

termínée rar

D I E

719

cinq fitets : cette

~~~que

port'.! aulli quelques filets

a

la bafe de fon. pedJcule'

&

elle conrient un grand

nombre de pet1tes femences rondes.

·

Efpeces.

On ne

conno~t

encore que celle-ci.

Dierville

ligneufe d'Acadie a fleur jaune.

D iervi.Lla Acadenjis fnuicofa flore luteo.

Aél. R,

Par.

1706.

. Nous

ne

pouvons approuver que

M.

Linnreus

ait .rangé la

die~ville

fous le genre des Ioniceras; fon

frutt fec forme en filique , les femences menues

,

tendres

&

nombreufes qu'il contient ,

la forme

me~e

d.e la fleur' ?oivent

luí

affigner un caraétere

parocuher '.l es lomee ras portant tous des baíes fuc–

culentes qm fOntiennent un tres-petit nombre de

graines demi-o eufes.

Les feuilles

cet arbuíl:e ont fur les jeunes fur-

g~o~s,

quatre pouces de longueur, fans compter le

ped1cule,

&

deux pouces dans leur plus grande lar...

geur. Elles font oblongues-ovoides

1

échancrées

a

leur

bafe, cambrées, hoífelées,

&

terminées par une

longue pointe pendante, un peu penchée

&

rou–

gearre. La cote quila partage efi: rouge,

&

en s'é.

largia:-anr elle. forme un

p édicul~

robufie, rouge,

creufe en cue1lleron, de quatre hgnes de long

qui

embraífe la moitié de la circonférence

du

b~ur­

geon, & s'ajníl:e avec le pédicule de la feuille qui

efi vis-a-vis.

Les feuilles croiíTent par paires oppofées fur les

hourgeons, mais elles font croifées alternativement.

A

!eur aiífelle,

~'élevent

deux boutons oblongs

&

pomtus : de

1

a1ífelle du houton il part une canne–

lure qui s'étend le long du bourgeon jufqu'a la ren–

contre des deux pédicules .des feuilles qui fe trou–

vent au-deífus. Les bourgeons font rouges & pleins

d'nne moelle blanche. Les vieilles branches font

grifatres, les anciennes racines ligne-ufes, & les nott•

velles tendres

&

blanches.

Cet arbuíl:e ne s'éleve guere qu'a deux pieds de

hauteur. La troiíieme année, íi on le livre

a

fon

naturel, l'anc· en buiífon ne fait plus que vivoter

J

mais fes racines qui tracent extremement,

rejetten~

quantité de furgeons qui s'étendent meme fort loin

de .la tige- mere. Le vieux bois fl eurit en mai,

&

le Jeune en automne. Ses fleurs d'un jaune-clair

fortent latéralement. des vieux pieds au nombre de

trois

ou

qnatre, mais elles terminent

les

jeunes

drageons, quoiqu'elles ne faífent pas un grand effet

elles peuvent mériter

a

cer arbufie une place

e~

premiere ligne, ou daos les plattes-bandes du bof–

quet de mai : fon feuillage fort précoce,

&

d'un

verd-frais' le rend tres-propre

a

erre placé fur le¡;

devants du bofquet .d'avril,

&

comme il ne fe dé..

pouille que fort tard, & qu'il porte des fleurs au–

tomnales , on peut auffi en jerter quelques pieds

daos les bofquets d'été

&

d'automne. Nous avons

eífayé de le paliíTer : il fouffre le cifeau

&

garnit

tres-bien.

Lorfqu'il efi une fois établi dans un jardin, on eíl

plus en peine de réprimer fa multiplication natu–

relle par les furgeons, que de la favorifer.

(M.¡,

Báron

DE TSCHOUDI.)

DIESE,

e

Mujiq.)

Le

pli.ls

ancien manufcrit

o1t

j'en aie vu ce figne employé' efi celui de Jean de

Muris; ce qui me fait croire qu'il pourroit bien

~tre

de fon inventíon. M'ais il ne paroit avoir, dans fes

exemples, que l'effet du béquarre: anffi cet auteur

donne·t-il toujours le nom de

ditjis

au femi- ton

majeur.

·

On appelle

diefes,

dans les calculs harmoniques

~

certains ínter valles ,.plus gran

qu'un comma ,

&

moindres qu'un femi- ton , qm font la différence

d'¡>.utres

interval~es

engendrés

par

lci

progreffion~