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-

..

DIA

nous avons dit

qu'il

falloit multiplier les

30'

du

dia–

metre

du foleil trouvés pour la différence d'afcenfton

droite, par le cofmus de la dédinaifon pour avoir le

véritable

diametre

du foleil.

Les

diametres

apparens d'une planete font en rai–

fon inverfe de fa diftance. Si la planete

A B

,jig.

étoit fituée en

C

D,

de maniere que la diftance

D

T

ffit la moitié de la premiere difrance

T B,

l'angle

C T D

fous lequel elle paro1troit, feroit double de

l'angle

ATB

ou

E TD,

fouslequelelle paroiífoit au–

paravant: prenons

A

B

ou

CD

pour rayons; alors ,

fuivant les regles de la trigonométrie ordinaire,

T B

fera la cotangente de l'angle

A T B: T D

fera la co–

tangente de l'angle

CT D:

or les cotangentes font

en raifon inverfe des tangentes, done

T B

:

T D

: :

tang.

.

CT

D:

tang.

E T

D;

mais les petits angles font

proportionnels

a

leurs tangentes; done

CTD: E T

D::

T B: T D;

c'efr-a-dire

~que

le

diametre

apparent dans

le feeond eas , efr au

diametre

apparent dans le pre–

mier' comme la premiere difranee eíl:

a

la feconde.

Les

díametres

appilrens des planetes fervent

a

trouver le.urs véritables

diametr,es

ou leurs grandeurs

réelles, quand on connoit leurs- diftances: dans le

ttiangle

TAB,

qui eft reétangle en

B,

on a eette pro–

portion;

R

:fin.

ATB:: T

.él:

.AB;

ainft l'on trou–

vera

1~

véritable

diametre A B

en multipliant la dif–

tance

T

A .

par le finus de l'angle

ATB,

qui eíl: le

diametre

apparent de la planete; nous verrons

ci–

apn!s la

maniere de trouver les véritables

dijlances.

Voici une table des

diametres

apparens des plane–

tes' réduits

a

la difiance moyenne du foleil

a

la

terre, '

o

u tels qu'ils parq!troient

fi.

es planetes étoient tou-

tes

a

la meme difiance que le foleil. /

.

Les

diametres

en lieues fuppofent le

diametre

de la

terre de

286

5

lieues, chacune de

2283

toifes,

&

la

parallaxe du foleil de

8

11

i',

comme les obfervations du

paífage de vénus, en

1769,

me l'ont fait trouver.'

Diametres

Planetes.

en minutes Diametres

e-

en lieues.

en fecondes.

Le foleil,

3

1

' 57"5

3

2

31)5

La terre,

17,

o

286)

La lune,

4' 915

782

Mercure,

7,

o

1180

Vénus,

16, )2

278)

Mars,

1 I,

4

1921

Jupiter,

1

J2644

3

IJ,

7

Samrne,

2

1

)1,

7

28936

Anneau de fa

t.

6'

40,6

67)18

. Le

diametre

apparent de la lune dans la table pré–

cédente, efr déduit decelui de

31'

3d'

qui s'obferve

dans les moyennes difiances. Ceux ele jupiter

&

.de

faturne ne nous paroiífent ordinairement que de

37"

&

42",

paree qu'ils font vus de plus loin que

celui du foleil.

Les

diametres

apparens des étoiles étant mefurés

ayec

les plus grandes lunettes

&

par la durée de leurs

occultations fous la !une,

paroiff~nt

n'etre pas meme

d'une feule feconde; ce

n

'e.fr

·qo.e la vivacité de leur

lumiere qui

IJOUS

les fait paroitre auffi grandes en

apparence

qu~

les planetes.

(M.

DE LA LANDE.)

DIAPENTER,

v. n.

en latin

di{lpentiffare,

(

Mujiq.)

mot barbare employé par de Muris

&

par

nos anciens muficiens.

Yoye{

QuiNTER , (

Mujiq.)

Supp~.

(S)

.

·DIAPHONIE,

f. f. (

1Wujiq.)

nom donné par

les Grecs

a

tout intervalle ou accord diífonant ,

paree que les deux fons

fe

choquant

mutuellement,

TfJm' JI.

-

~

DIA

~e

divifent,

po~r ~infi

dire,

&

font fentir défagréa- ·

olement Ieur d1fference. Gui Arétin donne auffi le

nom de

diaphonie

a

ce qu'on

a

depuis appellé

difca!U

a

caufe des deux parties qu'on

y

difiingue.

(S)

· '

, §

DIAPHRAGM~

, (

Anatomie, Phyjiologie.

)

e

efr fans doute_,

ap~es

le creur' le principal mufcle

du corps humam;

1l

ne fe trouve cependant que

dans les quadrupedes

a

fang chaud. Les membranes

des oifeaux different entiérement d'un véritable

diaphragme :

e1les fuivent plufieurs direétions diffé..

rentes ,

&

n'ont qu'un mouvement paffif. Le

dia–

¡;hragme

des poiífons efi rnufculaire en partie, mais

Il efr beaucoup plus imparfait. Les quadrupedes

a

fang

froi~

n'ont ríen d'analogue, prefque auffi peu

que les mfeétes. Cette {eule conftdération anéan–

tit l'hypothefe qui fait du

diaphragme

le principal

moteur du corps animal. Cet organe fans doute

abfobment néceífaire, devroit fe

trouve~

dans toutes

les dl.fférentes claífes d'animaux.

~es q;tad~ped:s

a

fang ehaud ,

&

dont la refpi–

rattOn

n

eft 1amats fufpendue , font fournis d'une

cloifon mufculaire qui fépare la poitrine du bas–

ventre , ou plus précifément le eceur

&

les pou–

mons d'ávec le foie, l'efiomac, la rate, les rei1.:1s

&

les eapfules rénales; car le

diaphragme

n'eíl: pas

contiglt aax autres vifceres du bas-ventre. Ce mufcle

eft eonfiant,

&

ne varie que dans le nombre des

piliers inférieurs ,

&

dans les ,plans de fibres tendi–

neufes.

Le

diaphra~me

fait une votrte naturelle, mais dont

la hauteur eíf variable; il efr placé plus haut dans

l'expiration,

&

dans le cadavre dont on

a

ouvert

1~ ba~-ventre

fans ouvrir

}a

P?Ítrine : dans l'infpira·

twn

tl

defcend ,

&

fa voute

s

approche du plan qui

fair fa bafe. La partie la plus élevée de cette volite

charnue

..efl:

confiam.ment l'aponevrofe ,

&

fur-tout

fa partie moyenne : elPe s'éleve

a

la hauteur de la

quatrieme

&

de la cinquieme cote .;

a

la premíere

du coté ·droit,

a

la feconde du coté gauche. Les

· piliers ,

&

en général les parties mufc:ulaires du

diaphragme

.,

font plus en-deífous que l'aponévrofe.

La voute efi remplie par le foie qui en détermine

la eourbure; c·efi lui qui donne plus de hauteur

a

la partie droite du

diaphragme :

l'eftomac

&

la

rate

le rempliffent moins du coté gauche. Le creur pofe

fur la partie la plus haute du

diaphragme,

fur l'apo–

névrofe,

&

fur une partie des chairs qui tiennent

a

l'aile gauche. Les poumons font placés en arriere

&

inférieurement ; ils font plurot poíl.érieurs

a

l'égard du bas-ve.ntre , que fupé1ieurs

:

car la volite

du

diaphragme

defcend en de vant, par un aífez perit

efpace, jufqu'au cartilage xipho!de; mais en arriere

elle fe replonge

&

deicend t¡:es-bas,

&

j

ufqu'aux:

vertebres des lombes.

La partie charnue du

díaphragme

en occupe la

circonférence. Le premier paquer e fes libres muf–

culaires nait de la pointe du cartilage xipho!de ,

&

de fa face pofiérieure

:

il

monte en s'inclinant en

arriere'

&

s'attache

a

la partie .m·oyenne de l'apo–

névrofe.

A coté de ce paquet, il y

a

un intervalle rempli

de graiífe, par lequel

des

branches confidérables de

l'artere mammaire vont

au

foie.

Les paquets fuivans naiífent de toutes les cotes;

en commens:ant par la fixieme ,

&

par fa portion

cartilagineufe

&

oífeufe

:

ce paquet

a

été remarqué

par

V

e

fa le ,

&

omis par prefque tous les auteurs.

Celui qui vient de la feptieme cote , efr tres–

large ; il nait

&

ele la partie oífeufe ,

&

du carci–

lage ' jufqu'a la pointe: il fe mele fouvent avec le

mufcle interne du bas-ventre.

La digitation fuivante vient de l'extremité de la

partie oífeufe,

&

d'une partie plus ou moins grande

du cartilage de la huitieme cote.

XXxx