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CRE

gnons coupés par tranches-. Etant cuites; on jette

par defius un

jau~e

d'awf

crud

&

délayé,

&

on

y

.ajoute un peu de

JUS

de breuf

..

Sater Les crétes .

Otez-en le

fang ;

mettez-les dans

un pot avec du fel fondu, poi'vre , clo.u, un filet de

vina;gre, & quelqu€s feuilles de

.laune~

;

~ouv~ez­

les bien

&

les mettez en lieu qm ne f01t m fr01d ,

ni

chaul Quand on

veut

s'en fervir, on les fait deífa..

lerdans de l'eau tiede, qu'on change fouvent jufqu'a

ce qu'elles f-oient bien deífalées. Enfuite on les

échaude dans l'e<tu bouillanre , & quand elles font

bien nettes , on les fait cuire ave

e

du bouillon o u de

l'eau · étant preíqYe cuite , on

y

met du beurre ou

du la;d, avec un petit bouquet de fines herbes ,

&

une 'rranche de citron. Les

ct¿tes

ainfi appretées ,

{ervent pour garnir tout ce que l'on veut. (

+)

*

CREUILLY, (

Géogr.)

bourg de baífe..Norman–

ciie fur la riviere de Seille. C'efi ce bourg que l'on

donne pour une ville dans le

Diaionnaire raí{. des

Sciences,

&c. fous le nom fautif de ·CREVILLE.

CREUTZBERG

ou

CREUT2BOURG, (

Gtogr.)

ville de la baífe Siléfie , dans la principauté de Brieg,

fur la perite riviere de Brinnitz: elle

!l

un chatean

&

deux églifes' dont l'une efi catholique & rautre lu–

thérienne;

&

c'efi la capitale d'un cercle aífez éten–

du,

fort.maltraité par les Polonois vers la fin

du

xvre.

fiecle.

L'on trouve dans

la

Pruífe Brandebourgeoife,

&

dans

la

Lithuaníe Ruffienne, au palatinat de Livonie,

des villes & des chateaux qui portent auffi le lilom de

Creutz.berg.

(

D. G.

)

CREUTZENACH,

Crucenacum,

(

Géogr.)

ville

d'

Allemagne dans le cercle dtt haut Rhin,

&

d~ns

la

portion palatine du comté de Sponheim ou de Span·

heim, fur la riviere de Nahe, proche de falines tres·

belles, établies de nos jours,

&

au pied des ruines

du chftteau de Kautzenberg, rafé par les

F

ran<;ois ·

l'an

1689.

C'eílune ville tres-bien barie

a

la

mo–

derne ,

&

l'une de celles ou les empereurs de la race

de

Franconie tenoient leur cour; l'éleél:eur Palatin

y

tient un batllif.

Long.

z5

,

16

,

lat. 49

,

54.

·

(D.G.)

,

CREUTZER, f. m. (

Comm.

)

petite monnoie

tres-coí!mune en Suiífe. Elle fe partage en deux vie–

ters,

&

chaque vierer en deux hallers. Quatre

crerte–

{ers

font un batz. Chaque

~reut{er

fait neuf

deni~rs

de France; car un batz fait trois fols. On frappe des

ueut{ers

a Berne, Lucerne, Fribourg, Soleure,

.A·p·

penzel , Sion , Gene

ve ,

N

eufchatel &

a

Halden–

ílein.

Des vierers fe frappent

a

Berne ,

a

F

ribourg

&

a

Zoug.

Les hallers n'exiíl:ent plus, c'efi aauellement une

monnoie imaginaire.

A

Zoug, Fribourg, Soleure, S. Gall

&

a

Coire,

ontfrappe despieces de trois

creutz.ers.

A

Berne

&

a

Soleure, des pieces de quarante

creutz.ers.

· A

Berne, Lucerne, Uri, Schwitz, Underwalden,

Zcug, Fribourg, Soleure, év-eché de Bale, S. Gall,

Valais, Geneve

&

a

Neufchatel, despieces devingt

creutz.ers.

A

Berne, Lucerne, Soleure, Geneve

&

a

N

euf–

chatel

~

des pieces de dix

cre.utz.ers.

A

S.

Gall, des pieces de vingt-quatre

creutz.ers.

A

Zuric, Lucerne, Schwitz, Zoug, Schaffhou–

!en, Geneve

&

a

Neufchatel, despieces de feíze

creuezers.

A

A

ppenzell

&

a

S. Gall, des pieces de quinze

~reut{ers.

A Zuric

&

a

Bale , des pieces de douze

creutz.ers.

A

Zuric, Zoug, évech.é de Bale, S. Gall

&

a

Coirte, des pieces de huit

creutz.ers.

A

Appenzell , des pieces de ftx

'reut{ers

C

R I

A

Zuric, Berne, Lucerne, Uri,

Schwitt;

zoug'

B~le

, Fribourg, Soleure, Schaffhoufen, éveché de

Bale , S. Gall, Coire &

a

Sion, des pieces de quatre

creutz.ers

,

ou des batz de t.rois différentes valeurs ,

l'une

a

feize penning' l'autre

a

quinze' la troiúeme

& la

plus

commqne a quatorze penning.

A Berne, Lucerne, Uri,Schwitz, Underwalden;·

Zoug, Bale, Fribourg, Soleure, éveché de Bale,

S. Gall, Coire, Valais, Geneve, &

a

Neufchatel,

des pieces

de

deux

'cre.utte.rs

.

(

H.)

CREUX

DE

LA NUQUE,(

Anat.)

On appelle

ainíi une petite foífette par laquelle le chignon, par–

tie du col, commence. Cette foífette s'efface en

defcendant.

Il

y

a des mufcles

a

qui

l'on donne l'épithete

de

creux :

par

exemP.le

, le

c~ur

eft un mufcle

creux.

(+)

·

CREux, (

Arts.)

moule de platre ou d'antre ma.:

tiere, dans les cavités duquelle carton , la cire,

&c.·

d{)ivent s'infinuer pour ea prendre exaa-ement

Ia

forme,

&

devenir des reliefs.

Pour tirer

en

cart()n fur un creux :

prenez des .ro–

gnures de papier chez les relieurs, óu

du

papier

coupé par petits morceaux; faites-les bouillir dans

de l'eau, j1;1fqu'a ce qu'ils foient réduits en pate; en–

fuite frortez de fuif le dedans

dH

ereux,

a.joutez un

peu de bourre fine dans la pate, incorporez le tout

enfemble,

&

appliquez

fur le

creux.

(

+)

CREUZFARTHEN

,

(Hi.fi.

mod.)

c'efiuneefpece

de proceffion de coutu

me en

Suiífe , en mémoire de

quelques granás événemens. Les ZuricQis en fai...

foient jufqu'en

1523,

de chez eux jufqu'a Notre....

Dame des Ermites,

a

l'occafion de la bataille

ga•

gnée en

13)

1

pres de

T~ttweil.

A Lucerne,

il

s'eñ

fait en mémoire des batailles de Sempach & de Mo·

rat. Dans le pays d'Uri une au fujet de la liberté ré–

tablie en 1308,

&

des batailles gagnées,

&

une au·

tre

a

l'honneur

de

Guillaurne TelL Ceux de

Glari~

en célebrent en tnémoire de

la

bataille de Nrefels •

·continuée

a

préfent

par les

catholiques feuls. A Fri·

bourg au fu

jet

des bataibes de Grandfon

&

de Mo–

rat,

· {r,,

Plufieurs

a

utres n'ont p0ur objet que deSl

événemens domefiigues

ou la

piété.

(H.)

CR IER , (

Mu.ji9 .

)

c'efi forcer tell_ement la voix

.en chantant, que les fons n'en foienr plus apprécia·

bles,

&

reífemblent plus

a

des cris qu'a du cbant. La

mufique fran<;oife veut etre criée' c'efi en cela que

confiíle fa plus grande expreffion.

(S

)

*

§

CRIOPHORE,

épithete qu'on donnoit

a

Mer·

cure

,

qui avoit délivré de pejle les Thébains.

Lifez

le,

Tanagriens

&

non pas

les Théhain.s. Le

j~une Thébai~

faifoit le tour de La vil/e avec un agneau fur fes épaules.

Lifez encore

le

jeune Tanagrien. Yoye{

Paufanias

dans fon

voyage de Béotie. Lettres fur l'Encyclopédie.

§

CRITIQUE, f. m. (

Belles-Lettres.) L'articlo

fuivant, fur le.s qualités d'un bon critique,

ejl

extraie

d'une petite fiuille

imprimée.

&

devenue

tres-

rare,

adre/fée

a

i'auteur de l'Année

Lit~raire.

Cette feuille

eflde

M.

MEUNIER DE QUERLON:

l'extrait que

nous allons en donner nous a

é~é

en11oyé par un fayane.

qui réunit le goút de la be/Le Liuérature

a

une con–

n.oi/fance

profond~

des ftie.ncd les plus ahflraites.

La

critique,

art

fi néceífaire

&

fi

difficile, a pour

prirrcipe ou pour fondement J'amour des lettres

&

le

gout du

vrai.

Elle doit tout rapporter

a

ces deux:

objets: tout autre motif ea indigne d'elle,

&

la dé–

grade

ou

la

dénature. Ainfi rien de plus

~érieuxqu'uu

art

qui

n'a pour but que Turilité. L'enJOllement ne

lui eft pour ant pas défendu, mais

il

eft fubordonné

a

l'inllr.uél:ion.

Vl.

lorfqu'un bon

critique

répand quel–

ques gaietés ans certaines marieres, illes feme lé–

gérement ; 11 ne va

j<tmais

les chercher ?ors de la.

nature des chofes; il ne les cherche pas, Illes trou..

ve.

La.

critique n'eft don(;

po.i.nt

l'art

de faire rire

&(