Table of Contents Table of Contents
Previous Page  669 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 669 / 960 Next Page
Page Background

e

o

a

embra e d

e iflal!in

e

a errn

·e

de p uGeurs

man· res.

L::t

membrane

v i·r

·e arriv

·e au

erme an–

t

1

rieure de la retine fe di ife en deu.· lames. L an–

rcneure e

t

tlonn

1

e

elle por e

1

empreinte de la

couronne citiaire · a rrivée

a la

face an

'ri

ure du

criflaL!in

,

un peu en dedans de fon plns grand cer–

cle , elle

~'a

tache

la capfule du

criflallin,

&

ne

peut as en Üre féparée.

Il

eíl: difficíl

de dir

fi

elle finit a

U

cercle, par lequel elle

S

atta he

a

}a cap-

uf

e) o

fi

elle fe prolonge pour la cou rrir: ce qui

efi plus ur'

e

eít qu'on ne pe

t

pas la dé acher.

a lame poílér:eure fe rend a la capfule plus en

arde re que Ja premiere ,

&

renferme la come it

1

poíl:ér! ure.

ous avons rcmarqu

1

qu'on

p

ut la

dúacher.

ntr

ces deux lames de la vitrée,

il

reíte un

vuide, une efpece de canal

irculaire , qui

nvi–

r

oJ.ne

l'épaiífeur du

criflal!in :

quand on le gonfle

il

paron godronnJ ou rdfar ' d'efpace en efpace par

de petites brides.

ous l'avons trouvé dans plufieurs

quadrupedes; mais les oifeaux

&

1

s

poiffons n'ont

rjen de emblable.

La feconde attache du

criflallin ,

c'eíl la retine.

Dans les oifeaux

il

eft aifé de voir que la retine fe

termine fous cetre couronne par un rebord exaél:e–

ment terminé. De ce rebord

il

part une membrane

plus fine ,

&

d une couleur différente, qui va s'atta–

cher

1

capfule du

criflalLin.

Dans l'homme la chofe efi rnoins vifible. Nous

croyons cependant ctre aífurés ' qu 'entre la lame

antérieure

du

vitré

&

la couronne ciliaire, la retine

va s'atcacher au

crijlallin.

Nous en avons vu despor–

tions attachées

a

cette couronne.

'autres auteurs font allés plus loin. lis aífurent

que la r etine donne une enveloppe extérieure

a

la

capfule du

crijlallin.

La nature élafiique de cette cap–

fu le ne nous permet pas d'admettre ce fait: l'efprit–

cle·vin

a

de la peine

a

la rendre opaque'

&

il

óte

a

la

retine fa tranfparence dans un moment.

ne autre enveloppe qu'on donne

a

la retine_'

.c'eíl: cette lame interne que

la

cornée do·t recev01r

de l'anneau cellulaire de la choroide. Mais bien

fou ent la couronne ciliaire , qui s'attache au

crif–

ta!Lin,

n'efi pas recouverte d'une membrane,

&

fes

:filet font

a

découvert.

Un au tre appui du

crijlallin,

e

eít cette coutonne

m

Ame' dont les doubles filets font attachés

a

la fur–

face ant rieure du

criflallin

par la mucoíit ' noire ,

dont cette couronne efi abbreuv

1

e.

ous a vons

parl '

de cette adhéíion

&

des appuis que le

crif–

tallin

a daos

1

s poiílons qui {ont deftitu s de cette

couronne.

La fubíl:ance

m~me

du

crijlallin

efi comme celle

d'une gomme amollie. On

y

découvre afiez

ai~'ment des lames uni s par une cellulofir ' tres-fine ;

&

daos ce lames, des libres dont l'arrangement eft

trc -r

1

gulier daos plufieurs poiífons. Les lames les

plu e rérieures font plus molles, elles font g ' lati–

n ufe dan

les poiffons: le centre eíl: plus dur,

&

on

lui

a donné

le

oom de

noyau.

Dans

un

criflallin

mac ' r ' dans

l'efprit ~ de~

in on peut ' le er ces lar–

me comme le feuill t cl'un iivre. Pour les filets,

nou

1

s avon vu dan

le lievre

&

dans le lapin,

' partir d

d lV centre , l'un aot

'rieur,

&

l'al re

pofiérieur.

e

H. D. G.)

*

§

A

TIE ,

e

Géogr.)

....

l

gouverneur

fe

nomme. Ban d

roatie .

e n eíl: pas le gonverneur

q

ti

e

nomme

B an

mais le gouvernem nt.

Leures

jur l'Enc clop di

.

R

HE

LIÉE

, (

1 lujiq.)

on appelle ainfi les

ro ·ll'

qui

m

ffeél:ivem

nt

li

'es en · mble par la

queue , on bien celles qui font cou

rtes d une liai·

on.

marquez qu pour

1

promptitude

&

la faci-

o

cu ion, on.

ra •

s-b'

ar

ie ,

e

li

r ou o

r~

de

emb ·e.

(F. D.

. )

5

ROCHEPOL.TÉE

ero

fliie '•npo"nt, n..:

for·e

q

11

vaut

un

ero h..

un double

0

(F. D .

. )

ROCH E SÉPARÉES

celles qt

i

ne tieonen poinc

enfemble par la queue · oo obfer erad ns

1

par

i

s

d

ch~nt

d

'pa rer ro utes les

croclz ·s

qui app tr ien·

nenr a des fytlabes diff. rent s ,

r

de ne lier

celles qui doivenr l..tre paffi

s ous un

m

me

labe.

(F. D. C.)

OCHET, (

fujiq.)

figne d'abr'viarion dans

la note , c'eít un perir trait en travers

fur la

q

eue

d'une blanche ou d'une noire , pour marquer fa divi–

fion en croches, gagner de la place

&

pre enir

1

confuúon. Le.

e

ochet

d

1

figne par con{¡ ' quent quatre

croches au heu d une blanche, ou deux a

u

lieu

d'une noire, comme on voi

t

pl

nclu

IX d

1.Hujiq.

uppl.

jig•

.5

,

n°.

' ,

ott les

tro.is

port 'es accoll

1

e

fig?ífi

nt exaél:ement la meme chofe. La ronden ayant

potnt de queue , ne peut porter de

crochet;

mai on

en peut cependant faire auffi

huit

croche

par

abré–

vi~tion,

en la divifant

~n

deux blaoches, ou quatre

no1res, auxquelles on aJOllte des

croc/zets.

Le opifl:e

doit foigneufement diilinguer la figure du

ero

het,

qui n'eít qu une abréviation de celle d

la croche

2

qui marque une aleur

r

1

lle.

(S)

§

CROI

ETTE, (

t

rme

d~

Blafon.

)

Poye{

daos

le

Di

él.

raif. des

ciences,

&c.

la

jig.

¡.)

6,

planche

111,

&

Iajig.

189,

planche

IY

de

l'art

R 'raldique.

§

ROl SANT,

f.

m. (

arme de Blafon.)

mett·

ble qui paroit dans

1'

' cu monrant ,

e'

fi

-dire , les

pointes en haut.

Croiffant veif,l,

celui qni daos une poútion contrai–

re a fes pointes vers

1

bas de l'écu.

Croiffant tourné,

celui dont les pointes font

a

dextre

de

1

' cu.

Croij{ant contourné ,

celui dont les pointes font

a

fenefrre.

Croij{ans affront

's

,

ceux dont

1

s pointes font

proches.

Croijfans adof!é.s

,

ceux qni font dans une pofition

oppof

.

Kerverfic, diocefe de Nantes,

d' azur au croiffam

d'argent.

adole de Tafques,

a

Lunel, diocefe de Mont–

pcllier;

de gueules

au

croif!ant

yerfJ

d'argent.

e

G. D,

L. T.)

§

CROISSANT ( L'ORDRE DU),

inílitu' par

René

d'Anjou, roí de

J

' rufalem, de

icile

&

d'

Aragon ,

a

Angers , l'an

I

448'

fous l'in ocarion de

faint

Maurice.

Pour

y

"tre admis,

il

falloit etre

cl

une ancienne

noble!fe.

Les chevaliers s'engageoient par ferment

a

plu–

íi~urs

pratiques de piété

:

tous

1

s ans, le jour de la

te de

faint lvfaurice,

ils llifoient un chef auque l ils

donnoi nt le no

m

de

fénateur,

ils devoient

lui

obéir

dans tout ce qui concernoit le bien de l'ordre.

Les jours de

e

' rémonies , ils ponoient de longs

manteaux

~

queue tralnante; cel u.i du

grand~mait re

toit de velo urs cramoifi, foLtrr é d

hetmin

e ; ceux

des che \'alier

' toient auffi cl velours cr.am ifi, mais

fourr

1

s de p tir-gri ; fous ces maot aux

il

a oient

des robes de damas gris, fourrees de m

1\m

:

fur

1

t "te des chaperons, ouverts

&

do~bl

s

de

lours

noir, avec cette ditférence que ceux d

chevaliers

a oienr un bord d'or,

&

ceux des ' cuyers un bord

d argent.

1l portoienr tous au coté droit un

croíffant

d'or

émaillé

fur lequel ' toir ' crit en

1

trres bleue , ces

mor

los n croiffant

qui fignifient qu'eo

avan~ant

en ertu , on mérite des louanges.