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e

fon

Traiti de la mujique

,

que Mimnernius ravoít

exécuté autrefois .

(F. D. C.)

*

§

CRAMPE, (

Géogr. )

petite riviere .... c'e!l

la meme que

CREMPE

donr

íl

e!l parlé fous ce der–

nier mot.

§

CRAN, (

Art du Tailleur.

)

Le

eran_ C C,

(

pl.

du

Tailleur

daos ce

Supp!.

)

efi: un pent morceau

quarré

(a)

pris dans les recoupes de

~'ét offe

?u

def~

fus

dont la deilination eíl de remphr un vmde qut

fe

f~it

naturellement entre le pli de derriere

&

fon

ouverture , lorfqu'on forme

e~

pli;

~'efi

afin de

~ou­

voir le former, qu'on a donn en talllant le dernere

un coup de ci feau Den travers de l'étoffe; lorfqu'on

la replie en deífous de

E

en

F,

ligne ponauée, fig.

t,

on amene n ' ceífairement le furplus de 1étoffe

E-,

qu'on a laiífée expres pour remp lir un intervalle

g,

entre le .pli

&

l'ouverture de derriere, d'environ

quatre pouces de large , parallélernent au dos appa–

rent dudit pli

h

jufqu'en bas ,

&

afin d'efpacer jufie

ces deux paralleles , c'eíl:-a-dire , celle du dos du pli

avec la fente du derriere , on prend la bande de pa–

pier qui a fervi de mefure, on la tend du haut en

bas, depuis

m

,

paífant pres de

l,

&

finiífant en

k,

toujours en ligne droite ; alors on enfonce fon pli

parallele a ladite bande 'le long de laquelle on coupe

enfu ite le bord de la fente du derriere : c'eíl: entre

ces deux difiances qu e l'on fera de chaque coté les

boutonnieres de derriere , qui ne fervent que d'ac–

compagnement a ladite ouverture.

En faifant cette opération, c'eíl:-a-dire, en pouf–

fant en deífous le pli, le haut de l'étoffe s'efi incliné,

ce guia formé un vuide entre le coup de cifeau fuf–

dit

&

le haut de J:.'étoffe. Pour remplir l'intervalle

entre le pli

&

la fente de derriere,

il

s'agit de bou–

c~er

ce vuide avec une picce; car

il

feroit mal qu'on

appers:ut en cet endroit apparent une couture en

biais: pour

y

remédier, on augmente le vuide,

&

on

le rend quarré par un E:oup de cifeau parallele au

premier, obfervant de couper l'étoffe

a

la diíl:ance

qu'on donnera par la fuite d'une boutonniere

a

l'au–

tre ; car chaque coté de l'ouverture du derriere

doit avoir pluíieurs boutonnieres; on ferrne enfuite

ce quarré vuide avec le

eran

C,

&

lorfqu'on fait les

boutonnieres , on travaille la premiere autrement

la plus haute fur la couture qm joint le

eran

avec le

premier coup de cifeau ,

&

la feconde fur celle

qu'on a faite au-deífous; de cette fas:on les deux

coutures font cachées par les boutonnieres ; mais

fi

l'habit efi bordé , le tailleur n'ayanr point de bou–

tonnieres a y confiruire '

il

doit faire enforte qu'il

n'y ait point de vuide quand

il

forme fon pli ; c'efi

une adreífe de fa parr, au moyen de laquelle em–

ployant un peu plus d'étoffe, il fupprime le

eran,

&

n'a qu'une couture

a

faire qui efi indifpenfable.

L'

art

du Tailüur , par

M.

DE GARSAULT.

§

CRANCELIN,

f.

m. (

terme

de

Blafon.)

portion

de couronne

a

fleuron

, pofée en bande qui s'étend

de

1

angle dextre du haut de l'écu , au fénefire

dubas .

L'origine ( felon Albert Krantz ) en vient ele ce

que Bernard , cornte d'Anhalt, fut invefii du duché

de Saxe , vers l'an

1

ooo ; il portoit pour armes

fafcé d'or& defable;

il y ajouta le

crancelin

de fmo–

ple , en mémoire de ce que l'empe reur Frédéric Bar–

herouífe

lui

mit fur la tete

ufl

chapean de rue, do'nt

il

éroit couronné lorfqu'illui donna cette invefiiture.

Le terme

crancelin

eíl: dérivé de l'allemand

kreflin

qui íignifie une

couronne de jleurs. Voyez dans

18

D i.c–

tionnaire raif. des

S

cien

~s,

la

jig.

61

.2.

de La p l .

XI

de

L'art H éraldique.

(

G. D. L.

T.

)

*

§

CRANI HFELD , (

Géogr.

)

petite ville

d'

Arce ....

li{¡

z

d'.ALLemagne.

( a)

On voit de

crans

d'uoe aut're forme,

fig.

11

&

I:J-,

pl. VI

du.T,úlleur, dansl DiEl.raif.d s Sciences,

&c.

CRE

CRATESI LÉE, (

Hift. dr: Lacld 'mon

. )

n ere

d

Cl '

omene fecond , roi de Spatt

fut alfoci "e

a

tous

fes malheu rs, comme elle avoit

u

parta toutes

fe

,

aaions. Les Lacéd

1

moniens daos la gu rre contre

les

Ach ' ens , folliciterent le fecour de Ptolomée

Evergete. Le monarque

1

gyptien leur accorda leur

demande, mais pour gage

d

leur fidélitl:! ,

il

e. ·igea

qu'on luí rem!t

Cratijilú

,

m

ere d

e Cl 'omene. Ce

prince ne pouvoit confenti r

a

l.me

féparation

íi

dou–

loureufe;

il

n'ofa m "me rév

éler

le fec ret <le cette

propoíition

a

fa mere' qui l'apprit par une

autr~;;

bouche; elle va trouver fon fils ,

&

lui

dit:

S

a

he–

que je fuis préte

a

m'enfl.

y

Lir dans le plus a{frtu:r

déj~rt ,

ou je pourrai Jervir ma patrie.

Elle fe rendir

a

Alexandrie'

Otl

elle d

1

couvrit qu'Evergete incitoit

fecréternent les Achéens

a

la paix , pour fe difpen–

fer des promeífes qui l'engageoient avec les Lac ' dé–

moniens.

Cratijilée

,

qui

~toit

au pouvoir de ce mo

narque' écrivit

a

fon fils qu'il ne falloit pas qu'un roí

de Sparte trahit fa gloire pour une vieille

&

pour

des enfans. Cléomene, trahi par un prince qui Iui

avoit fait entreprendre la gue rre , fut dans l'impuif–

fance de la foutenir ; il fu t battu ,

&

apres fa défaite

)1

fe r éfugia aupres du monarque qui l'avoit aban–

donné. Sou s le r egne fuivam

il

fut jetté en prifon;

mais ayant brifé fes chaines, il fe jetta comme un fu–

rieux daos les rnes d'Alexandrie , ou il immola tout

ce qui s'offrir fous fes coups,

&

s'égorgea lui-meme.

CratéfiNe ,

térnoin de ce fpeélacle, fe jette fur le

ca davre de fon fils , qu'elle arrofe de fes larmes.

L'un de fes petits-fils fe précipite du haut d'un toít

fans fe tuer. On l'emporte couvert de bleífures,

&

il s'écrie :Barbares, pourquoi m'enviez-vous

la

dou–

ceur de mourir? Le cadavre de Cléornene fut atta–

ché

a

une croix. Ses enfans, fa mere,

&

les femmes

de fa fuite' furent condamnés

a

périr par la rnain dtt

bourreau.

Cratéjilée

,

infeníible

a

fon propre rnal–

heur , demande pour grace de mourir la premiere;

on lui refufe cette foible confolation pour mieux

aggraver {on fupplice ; elle les voit expirer avant

elle '

&

prere

a

tecevoir le coup mot'tel ' elle s'é–

crie ; O

!

mes enfans, ot1 vous ai-je amenés?

lis

moururent tous avec ce dédain de la vie qui fem–

bloit natur el aux Spartiates. (

T

-N.)

CRÉANGE

ou

KRICHINGEN, (

Géogr. )

comté–

de la Lorraine Allemande , leque l

a

pour capitale

une petite ville de meme nom ' íituée fnr la riviere

de Nid,

a

peu de difiance de Falkenbourg ou Fau..

quemont.

Il

releve en quelques parcelles de l'éveché

de Metz ;

&

dans tout le refie il efi feudataire

de

l'empire , auquel il paie une légere taxe pour les

mois Romains. Les comtes de Wied-Runckelle

r.of–

fedent par mariage avec la rnaifon d'Ofifrife,

&' en

d

1

pir

des

prétentions des maifons de Solms-Braun–

fels

&

d'Orfenbourg; & ils en tirent le droitde fi éger

&

de voter dans les aífemblées du cercle du haut

Rhin.

(D. G.

)

CREMATIEN, (

Mt~Jitf.

des anc.)

Pollux; clans

fon

Onomajlicon,

met

le

nome

crematien

an

nombre

des airs de flC1te.

(F. D. C.

)

CREMBALA , (

Mujiq. injlr. _des anc.

)

infiru–

ment de rnuúque des anciens, qu'on faifoit ré(onner

avec les doigts . Suivant ce qu'en dit Ath née, ce de–

voit etre une efpece de caíl:agnettes' ou le tambour

de bafque; car il rapporte d'a'pres Dicéarque, que

les

cremb la

étoient un infirument pl us populaire

qu'on ne penfoit; qu'ils étoient-propres

e\

accompa·

gner les danfes

&

les chants des femmes, & que

celles-ci en tiroient un fon doux en les faifant réfon–

ner avec les doigts. Et plus bas ,

ii

cite un vers , par

leguel il paroir qu'on faifoit

l es

crembala

d'airain ;

pe ut-etre auffi n'étoit- ce que des grelots.

(F. D.

C.)

CRÉNEAU ,

f.

m.

crena,

ce,

(

terme

de

Blafon.)

entaillure quarr ée ou vuide entre deux merlons, au.