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CLE

&es inílrumehS étrangers aux Grecs, auffi bien que

le phrenix, le peétis, la magade, la fambuque, le

trigone, le fcindapfe

&

1

ennéacorde. Je penfe que

}e

cüpflangos

&

le

clepj'tambe

pourroient bien etre le

meme iníhument.

(F. D.

C.)

CLEPSYDRE, (

Mujiq.inflr.-des anc.)

~n

trouv.e

daos Athénée

e

Libro

1V

Deipnofoph.)'

qu'Il y aVOlt

un infrrument de muíique a tuyaux, appellé

clepfy–

dre,

inventé par Cléíibius,

bar~ier

de

~rofeffion,

mais favant daos l'art de confrnure des mfrrumens

hydrauliques'

&

qui meme

a

laiífé un traité fur cet

árt. Voici la defcri ption qu'Athénée donoe du

clep–

fyd're.

«

Cet iníl:rument, affez femblable par fa figure

a

on autel rond, doit etre mis, non an nombre des

inll:rumens a corde qu'on pinc;oit, mais au ·nombre

des infirumens

a

tuyaux ; les orificcs des tuyaux

étoient tournés vers l'eau, en forte "}Ue quand on

l'agitoit, le vent que cetfe -eau produifoit , faifoit

rendre un fon doux aux tuyaux: il y avoit des efpeces

de balanciers

qui

paffoient atr-dela de l'infirument

H.

Il

paroit par cette defcription que c'étoit une véri–

table orgue hydraulique. Athénée conchlt fa defcrip–

tion par dire:«Voila,Oulpian!toutcequejepeux

J)

d\re de l'orgue bydraulique; '' mais cela ne prouve

rien, car les Grecs appelloientles infirumens en gé–

né ra

L

orgues, organa.

(-F.

D.

C.

)

CLER

I, (

Géogr.)

pe tite ville de l'Orléanors, élec–

tion de Beaugenci fur

le

Doure ,

a

quatre

lieues

d'Orléans, .avee une collégiale. Louis

XI

y

a un beau

rnonument, que les Calvinifi:es profanen'-nt,

&

que

le e

hapirre

a

re~abli

magnifiquement. "On voit, di–

foit ]a Fontaine., daos une de fes lettres ,-en

166

3 ,

ce

prince

a

genoux fur fon tombeau' quatre enfans aux

'(:{uatre coins; ce feroient quatre anges,

fi

on ne leur

·avoit point arraché les ailes: le bo-n apotre de roi fait

la.

le faint-homme,

&

efi bien mieux pris

qu'a

Pé–

.t<>nne, quand le Bourguigrron le mena

a

Liege.

l e lui trouvai la mine d'un m-atois;

.Au(/i l'étoit ce prince dont La vie

D¿it rarement fervir d'exemple aux rois;

Et pourroit üre

en

quelque point fuivie.

_A

fes genoux font fes heures

&

fon chap.eiet, la

m

a

in

de jufiice, fon fceprre, fon chapea

u

&

fa

N

ocre–

Dame.

Je ne fais comment le fiatuaire n'y a point mis

le

prévot

Trijl..1.n:

le tout, d'un marbre blanc, m'a

fembl é de bonne main "·

(C.)

§

CLERMDNT

en

Auvergn~,

e

Géogr. ) Claromons,

Claromontum ,

ca pitale de

1'

Auvergne; elle fut appel-.

lée

urbs Arverna,

ou

Arverrzorum,

e nfuite

Augujlone-

·metum

ou

Augujlonomofum,

a quatre lieues de Ger–

~oria,

qu'affiégea Céfar: cette

vi~l~

&

la province

fi.1rent réunies

~1la

couronne par Ph111ppe Augufie, en

12.1 2,

ayant

été

confifquées fur le comte Guy.

C'efi dans cetteville riche

&

peuplée que Charles V

tint les étars du royaume-en

1

374·

Le pape Urbain

II

y

tint un concile en

1095,

ou il publia

1~ premien~

croifade. Saint Aufiremoine, dont .les rebques repo–

fent

a

Mofa

e,

eíl: regardé comme l'apotre du pays.

Depuis ce Saint jufqu'a

M.

de la Garlaye, on compte

93

éveques, dont

2)

font reconnus pour faints.

Etienne Aubert, Limofin, éveque de

Clermont

en

1341 , devint pape, fous le nom d'lnnocent

l V,

en

13 S

2; les cardinaux Charles d Bourbon, Duprat

&

de

la

Rochefoucault, ont auffi fait honneur a

u

fiege

1

pifcopal de

Clermont;

mais fur-tout le célebre

J.

B.

Maffillon de l'Oratoire, mort en

1742.

CLermont

fe glorifie d'avoir été le berceau de Sava–

ron, d'Audi gier, de Blaife Pafcal

&

de Domar.

Il

y

a

dans cette ville trois collégiales, un beau

college , une fociété littéraire établie en

1741

&

l'a bbaye de Saint- Alyre mife en commende en

1764.

CLE

On

y

remarque une fonraine, dont

les eam: qui fe

pétrifient ont form '

a

ingt pas de la fo tr e, un p

tit

pont de pierre incruílée. (

C.)

§

Cu~.RMO~T e~

B e.Luvoijis,

(

Géogr.)

'ille fur

1~

Br che,

a

cmq heues de Beau ai

, e nq de

en–

hs;

:'eft

la

capital~

d\m comt' qu Ph lippe Augufte

a.cqmt en

11.19.

atm:

Loui le donna

a

fun

fib

Robert,

t1ge de

1~ .m~1fon

de Bonrbon , laqu lle a poifédé

ce comt Ju iqu 'au conn.établ de Bourbon, donr

les

hiens furent conáfqués

&

r

1

ll nis

a

la cour.onne.

La dévotion

a

~ a int

Jengou ou Gengoux

Gm–

gu/fus),

patron eles bon -maris, attire

A

Ct

rmont

un

grand concours de peuple

~

au mois de

Mai.

-

~~es

de

CLermont,

efi

'fl

orty, érigé en duché•

pa1ne, fous le nom de

Fitz

-James,

en

1710,

en fa–

veur de Jacques, duc de Berwick.

e

C.)

.

*

S

CL.ES'

e

Géogr.

)

V

i!le de

LtJ. S

uif!e.

11

fa

u

t écri re

CLÉES,

& c

e n'eft qu'ua méchant petir bourg.

Leuus

fur t'Encyclopédie.

CLETHRA, (Botanique.)

cet

arbriífeau n'a point

ele

nom particulier dans les atares la ngues.

Caraaere générique.

La fleur coníifie

en

un ca'ice de

inq feuilles ova–

les, creufées en cueille ron,

en clix

éramine

envi–

ronnées de cinq pécales

a

long

~ s,

&

en un piíbl com–

pofé d'un embryon arrondi,

&

d'un ílyle

t

rmicé par

. un íligmate divifé en

quatt

e .

L \

mbryon de •ent une

capfule oblongue

a

ttois log

S,

emplie de pet tes fe–

menees anguleufes.

On ne connoir encore qu'une efpece de ce

genre~

Cléthra,

Gron.

Fl.

Pirg.

43.

Le

cléthra

efi indigene de la Virgin ie

&

de

la Ca–

roline,

Otl

il s'éleve

a

la hauteur de 'huit

Oll

dix

pieds ; il

y

croit daos les terres hu mides,

&

le

long

des ruiífeaux dont

il

fait l'ornement.

Il

faudroír le

placerdans des poíiríons femblables, pour ie voir

vé–

géter auffi vigoureufemem dans nos jardins ; mais du

moins qu'on lui choiíiíre les parti es les ptus humilles

&

les plus fe-rti les des bofquets d'été , dont il fera une

des plus belles d ' corations; fes rameaux font clroits

&

conver~ens

, prefque tous termin

1

s

par de longs

épis de fleurs blan hes, d'une odeur tres-gracieufe,

qui s'épanouiífent des le commencement de juillet,

&

fe fucc dent quelquefo-is jufqu'en {eptembre. Ses

feuilles font oblongu es, aírez fermes , rele ées en–

deífus de nervures

1

approch 'es

&

faillantes,

&

pla–

cées alternativement {ur les

branch~s;

celles-ci font

recou ven

es

d'une é·corce mince

&

rou gearre ; com–

me elles font tres-ca1f,mt s, ilfaut m ttre ces arbufies

a

l'abri des grands vents.

Du refie, ils réfiíl:ent fort bien a

u

froid de nos cli–

rnars feptentrionaux, lorfqu'ils ont acquis une cer–

taine force; feulemeat il con vien t de plaquet de

la

monífe

a

lcur pied pendant les chaleurs' pour pré..

venir le deíféchement de la terre

;&

de la menue

li–

tiere, durant le tems froi

, pour parer

a

la gelée. Si

l'hiver étoit rigoureux, o n po urroit les e n ironner

de pail1aífons ou de grandes bran hes de piris, dont

on les couvriroit en berceau.

.

Ce charmant arbu!te fe multiplie de marcottes ,

qu'on cloit fai're en a vril ou

en

juillet, fuivant la mé–

thode détaillée a ux

articLes

ALATERNE

&

CLE.MA–

TlTE:

la feconde automne, íi elles ont été bien foi–

goées, elles feront íuffifamment ponrvues de racines;

m ais on fera

mi

Ul

d'attendre- jufqu'a la troiíi eme,

pour les enlever ; alors on pourra les ptanter

a

de..

meure, ou les cultiver encore quelque tems en ¡ épi–

niere, dans

quelq~1e

bonne panie d'un potage r fermé.

En vain j'ai eífayé jufqu'a préfent d'en faire des

boutures; celles meme que j'ai mifes fllr couche,

n'ont pas réuffi; mais on ne peut rí en é r.1blir íur un

petit

nombre de faits,

&

il

ne faut qu lquefois

,