Table of Contents Table of Contents
Previous Page  39 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 39 / 960 Next Page
Page Background

BO

1

es

con(cr 'ent n r'e .es les rappons con ena-

Jl

· d'ou

il

1

i

qu

les arríe es d une

(

ienc

rrai ·

·e

dan un

j

ionnaire , doiven·

tr

,

au ant

qu'1l e· pofli

le

com oú' par le m..:m...

am

ur ou

du

moin

t

r u m

m

lan.

~·en

plus

ce r

·u. ur

doit ra ailler fur le

m~me

canr.evar,

d •

t

il

ie

ierviroir pour faire un

traii~

t

f....

s at

ü

l

s rappro h

~s

&

rang

1

s doi vent

n cAct.

•n

un mor

un

i ·

onnaire mal faic efi un

1

difice

n

ti

.

il

audr ir le r batir '

&

meme es ruines

nc

po rroienr

gt

er

fer

ir

le reconihuire.

Au

e r

rair

un

Di

tionnaire bien fait

reH~

mble a ces

pie

es

de

m

nui erie dont toutes le parties ayant

1

urs proportions

leur

joinrs , leurs entaill s ,

pcu vcnt Gtre épan.:cs fan

inconvéni nt : pour

u

u'e !le!;

i

nt

um

~rot ~

, un infrant fuffit pour

les

rafll~mbl c r.

·

Mais

dira-t-on, cct aífemblage ne peut

faire

ue

par une main 11 n

pcu

e.·ere '

e ;

e eit-a-dire, que

le

meillcur

1

honn tr

n

onvient qu'é ceu · qui

nt déj

fait leur entrée dan une

{

ieoce ,

&

qui

n

om parcouru

1'

n einre au moins une fois.

uand ela fe roir

nriér~..menr

vrai, un tel ouvrage

ne

la iflcro it pa d'a\ oír une grande utilít ' ; mai ne

on~

ir

on

pas

que nonobllant l'ordre alphab ' ttque,

me fci ence

puiife

avoir en quelque fort dans un

· rticl e dommant un centre auquel , par des ren–

voi bien

m ·

nag

~

,

c¡ui

fe roí nt comme autant de

rayon ,

il

fut

alil.

de rl.tourner de

1

urs points de la

cir

onfére n e , j'ent nds de tous le anides furbor·

donné •

t.'llc

eíl:

l'i

ée qui doit ctre l'ame du travail dont

nou

allons crayonner

1\.Jquiíl~.

La

Botanique.

bien ent ndne omprenclla nomen–

clat ure ,

l'hiitoire natur ll e , la phyiique,

la

culture

' l'ufage des plant s;

ll

a

ous fes loix: l'agricul–

turc

&

le

jardinage.

1

nlgr~

.le

~ariétés

&

_fes

:1hn~

.'

la

menclat~tre

pourroir pcur-etre devemr une fctence exaél:e:

e

efi

ce

qu'il faut e am1ner dan

1'

article gJnüal

MÉTHODE,

qui doit dép:n,dre

d~

l'

a:tic~e

PLA1.

!E·

J=>ans l_e

p~e­

mia

il fera a1fe de fa1r

íent1r comb1en

Il

efi dtffictle

de ren ermer la cha1nc dt.:s etres dans ces cadr

s

appdle

fyJUm

s,

ian

l~i

faire ...trop de

violen~e,

&

fans la morceler ; ma1s en meme tems combten

l'

fprit de

1

homme a befoin d "tre aidé par des di i–

:fion

pour pouvoir

lever

a

une vue générale de

la narure.

Les variét

's

d s dénomina tions g 'nériques ,

les

fynonymes te trouveront chacun

a

leur place dans

1

ordre alphab 'tique, ay ee des renvois aux noms

fou s lcfquels le plantes feront trairées;

&

les phrafes

qu

diff.:rens

3\H

urs ont données

a

la meme efpece

1eront tran(! rites dans

1

s article particuliers, tou–

tc

les fois qn on

1

jugera urile.

'efi un de oir que

e rclever les erreurs qu on pourra difcerner : illes

faut

.

tirp r du champ d'une fcience

a

ant de le

cult iv r.

Loríqu'unc

p

ante

a

un nom g'n rique

fran~ois,

lle doir ctrc

trait~.:e

fous ce nom

a

moins qu'il ne

f

.ir

~qu\ oqu~

ou

t~i_vi~l

, daos ce ca la d 'nomi–

nar

ion htin {era pr

t r

.

Les hral s font la partie la plus

íTentielle de la

n

menclatur : lle doi\·ent pr ' fenter en abr

1

g ' la

f

m

me

des

differences

d

une efpece d'avec toutcs

le

fp e s du m

1

mc

gen_r~

· cell s de Linnreus font

1

Jin tr m

nt

plu pre

1ie

que celles des amres

aurcur

·

Jan Tourn fort elles ne portent le plus

l)n ·

nt qu e fur le nom du pays de

la

plant

, ou

f

1r elui

Ju

botaniite qni

l'a

d~.,;cOtlYerte.

\: p

1

lant nou s ne ponvons le deguifer

les

·'" m-.:mes de

inn::eus n

font pas e. emt

s

de

l tin dont elles font compo es ,

o

. 'efi. pa a la or 'e d..s

unlllcs or jnair

ils

o~t

m

~e bi e~

de _la

eine

~

de \ iner

s

j

·

it

a

r.acm

la~tne

lqu

tll

!1

a

0

~~

c~m p

1:. r :

T

quoi-

gu

e

en ms egards

1l

a

a

ta

1

he le

l

·

n u

an-

gage de

la

B ot niqt e,

no

1s

enlo

s

qu'·

au

égards

il

a abu

~-

de la doc1h

de.:

· e

1

n" te.

'eíl

mo:ns encore pour par

r .\

et

in

;nv~ni

que pour na urali er la

Botaniqru

dans POtr

id ion e

que n_ous donnerons d"abord des phra(¡

fran~oife

des e{ peces.

1

ons ne nous flatton pa

qu

elles { .ron

pa:faites ·

il

a tallu quetquefoí

trad tire le phrafes

lanrres ,

'

notr- tradu

ion

{e

i

ntir de leur dé–

faurs ; d'ailleurs notre langue n'·tyanc

c.:.té

encore

employc que orr

peu

a

cet ufao

' nou

1

a ·on

fou enr trou

·e pauvre ou reb lle ; quelque r

~pu-

gnance que nous ayons

aire drs mot , nou a on

re oblig ·s d'en compofer. Et quoique nous ayons

confultc dans leur confrru

ion le:s regles de la n

~o

logie, ils auront fans

~out

e l'air ' tranger

rant qu

il

ne

fer~nt

pas

accu~1llis

; mais la né ellité plaid

,

ce me íemble' tres-fortement en leur faveur ;

a

leur

dcfaut, nous n'<mrions pu conferver l coup des

phrafe botaniques,

hi

évirer les longu urs qni

1

s

euffi nt fait d

'g

1

n

1

rer en deí riptions.

Les phrafes de Linn<l!us, de Miller

&

de di$ ' reos

Botaniíles que nous avons confult

1

,

nous ont paru

pécher dans une partie eíl'entielle : quelquefois ell

portent feulement fur le caraél:ere des fleurs

&

des

ti-uits, ce qui met le cultivateur dans le ca d'ar–

tendre nombre d'ann

res

pour certaine efpeces dont

la floraifon efi tardive , avant qu'il puiífe, en le

confrontan!

a\' e

leurs phrafes, les reconnoítre

a

u -

úgnes qu'elle préfentent. Lor done que nous

p(~m

vons

faiíir

dan

les fcuilles ou dan

quelqu autre

partie des ¡_:>lantes aufli précoces

&

ptus coníl:antes

encore un caraél:ere diftmél:if futñfanr, nous en com–

p0fons des phrafes que nous donnons pour des

eífais ; elles feront marquées des lertres initiales de

ces mots

Horti

Colu,mhfEani.

Si

la langue des Anglois nous eíl utile, c'efi

par–

ticuliérement paree qlt'elle nous ouvre les tréíors

d'Agriculrme

&

de

Botanique

,

que ces labori

lL

infulaires ont obtenus de leur attachement

aux

ri–

cheffes réelles de la nature, attachement qui a

éclat '

chez eu. , bien a

'ant

que les aurres nations euffent

tourn' leurs regards

ers cet objet intéreífam.

Nous donnero ns done, d'apres

Mili

r, les phrafes

angloif; s des plantes ; les mots d fcriptifs

&-

tech–

niques dom elle

font compof; ' es, pourront aider

l'intelligence de cet

e

cellent autenr ,

&

met re les

curieux

a

port, e de d

1

íigner en anglois les plantes

qu'ils voudront demander en Angleterre. L'allemand

eft moins utile aux Botaniíl:es , auffi nous conten–

terons-nous de donner les noms génériques dans

cctte langue.

La

dénomination

cht

genre ne préfcnte

á

l'efprit

que l'idée gén 'tale d l'exifience d'une plante o

u de

pluíieurs qui ont enfemble plus de rapports qu'ell es

ne dilferent entr'elles. Lorfque le caraél:ere gén

1

ri–

que efr bien trae' , il annonce

1~

'traits de reflem...

blance des efpeces rangées fous cette coll élion ,

avec la différence eífentielle de ces traits

commun~

d'avec ceux de tous les autres genre . Le nom fpé–

ciñque, nous l'avons d 'ja dit, d íigne la ditf, rence

d'ttne efpece da ec toutes celles du méme genre.

Telle eíl la nomenclature, c'efi

1

inventaire

&

la

notice

du regne végétal ; elle

é

~ille

la curioíir ' par

1

s

richeífes qu elle annonce ,

&

concluir a une

pre·

miere vue de

lantes ; mais ce n'efi qu'en les con–

fid

1

rant a plufieurs reprifes '

&

meme en les f:tifa a

cultiver fous fes yeux , qu'on appr nd

a

les bien

connottre. alors on cfi

a

portée de les fuivre dan_

tous

1

s périodes de leur croilfance , de

aifir

l e~

char m

lli

íi

tcc~ffif:

qu'ell

éprou

ve1~~

, d' 'pie:.

IJ