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BOR

depuis {ur le trone de D anemarck . On place cette

r

'volution

v~rs 1~

fin du

.rre.

íiecle.

( M.

D E

SA

ey. )

§

BORD E ,

EE ,

ad¡. (

terme de B lttfon. )

fe dit

du

chef , de la bande , du chevron, de la croix

&

autres

pieces qui, étant d'un émail, ont un filet ou

hordure

d'un au tre émail.

La

Balme du T iret , en Breife;

de

gueu.üs

a

la

bande

d'

argent , bordée

d'

or, accompagnée deJix bifans

du fecond émail.

De la Coudre de Maurepas, en Bourgogne;

d'

atur

a

deux chevrons

d'

or' bordés deJ able.

Fontaine de la Neuville, en Picardie;

d'oratrois

Jw[!ons de v air , bordés de gueules.

(

G.

D.

L.

T.)

§ BORDÉ, adj.

corps bordés,

(

Anatomie.)

La partie

intérieure des piliers pofiérieurs forme une efpece

de ruban

u

ni, rayé, couché en are, qui accQmpagne

l'hippocampe, fur lequel il efi conché en partie

&

en partie placé a fon bord intérieur'

&

dont le tran–

chant efi libre.

ll

fe termine par un filet blanc at–

taché au doigt le 'plus interne de l'hippocampe, au

commencement de

la

féparation de fes ongles.

Il

y

a

quelquefois deux rubans , dont l'un fe termine

comme nous venons de le dire ,

&

dont l'autre

s'étend jufqu'a l'extrémité de l'hippocampe ,

&

meme au-dela, jufques dans la partie médullaire du

cerveau.

(H. D. G.

)

*

§

BORDELONGO, (

Géogr.) ville

&

royaume

J u.r LegoLfo de Siam , avec un bon port.

Les bons géo–

graphes ne connoiífent ni royanme, ni ville, ni port

de

ce nom.

L ettres f'ur L'Encyclopédie.

BORDUUR

VISCH, f.

m. (

Hijl.

nat. I ckt!zyolog. )

poi!fon

d'

Amboine aifez bien gravé fous ce nom

Hollaodois,

pa r

Ruyfch,

dans

ía

Colleélion rzouvelle

áes poif[on.s

d'

A mboine

,

planche

XX,

7,

page

39·

Il

a jufqu'a fix a fept pieds de longueur; le corps

médiocrement long' a:írez comprimé ou applati par

les cótés ; la tete , la bouche , les dents

&

les yeux

petits.

Ses nageoires font au nombre de huit, favoir,

deux ventrales pofées fous les deux peél:orales ,

toutes quatre petites

{

triangulaires ; une dorfale

longue , comme fendue en deux, plus baífe devant

que dcrriere'

a

fept rayons antérieurs épíneux; une

cl

rriere

l'anus plus profonde que longue'

&

une

a

la

queue un peu échancrée.

La couleur dominante de fon corps eft le rouge :

il

ea

coupé en travers par trois anneaux circulaires

bleuatres, ondés,

&

il porte au-devant de ces an–

neaux, fur le milieu du dos, une grande tache bleue

en forme de {elle, bordée de jaune, avec des points

ronds blanchatres.

M~urs.

Le

bordtll.'rvifch

eíl: commun dans la mer

d'

Amboine, autour des rochers.

Qualités.

11

efi fort bon a manger.

R emarque.

Ruyfch dit que ce poiífon efi une ef–

pece de carpe ; mais

il

efi évident, en confultant la

pofition de fes nageoires

&

fes autres caraél:eres,

qu'il en differe beaucoup,

&

qu'il forme avec le

camboto, dont nous parlerons ci-apres, un genre

particulier danslafamille desfpares.

(M.

ADANSON.)

·BORI,

(temu, de La milice

Turq~e.)

c'efi ainíi que

les Turcs appellent la trompette ; ell e efi aífez Ion-.

gue ,

&

faite du meme métal que les nórres. Celui

quien fonne efi

a

cheval'

&

les hachas

a

trois queues

e n ont fept.

Po:;'e{ La fig.

t5

,planc.

JI,

A rt militaire ,

milice des T urcs, A

rm.es,

&c.

dans ce

S uppl.

(V. )

BORI, f. m. (

Hifl.

nat. B otaniq.)

no

m

Brame d'une

efpece de jujubier des Indes , aífez bien gravé avec

la

plupart de ft:s détails par Van-Rheede, dans fon

Hortus Malabaricus , vol.

I Y,

pl.

XLI,

page

8.5,

fous

le nom Malabare

p erim-toddali

&

p erin-toddali.

Les

Ponuga is l'appellent

carilla,

&

les Hollandois

doorn

kCJj[en.

C'efi , fuivant Jean Commelin, le

j ujube in–

dica

de Gafp. Bauhin,

Pin.

le

b~r

ou

hora

felon Gar·

Tome

JI.

B O R

19

cias; le

hordes

habitans desiles Canaries feIon

A

cofia

c/z.

.) ¡ ;

le

ber indicafru8u j ujubino

de

J.

Bauhi n, fu r

le~

branches duquel les auteurs difent que les fourmis

ailées des Indes forment la gomme lacque · c'eft

encore' felon le meme auteur ' le

tizyphus'indica

argmtea tota

,

cary ophylli aromatici flore cinglzalmji–

bus WalambilLa

di.Ba

,

de l'Herbier d'Hermann.

M.

Linné l'appelle dans fon

Syjlema natura ,

édit.

12.

publiée en 1767 , pag.

1

8o ;

Rhamnus

1

.5

jujuba

:

aculei folitariis recuryis, pedunculis aggregatis, jlori–

bus femedigynis, foliís retujis ( ubtus tomemofls.

C'efi

u~

arbre haut de trente

a

quarante pieds,

a

tronc cyhndrique d'un

a

deux pieds de diametre '

h~ut.

de ,íi?'

a

h~it

pieds , couronné par une cime

hem1fphenque lache , compofée de branches alttr–

nes, Hkhes, longues , menues, tortueufes écar–

tées horizontalement., vertes d'<Jbord dans

l~ur

jeu–

neífe

&

velues ' enfuite rougeatres

bois blanc fi–

breux , recouvert d'une écorce brune extérieure–

ment,

&

rougeatre intérieurement.

Sa racine efi fibreufe o

u

tres - ramifiée ,

a

bois

blanc reco.uvert d'une écorce purpurine..

·

Les feu1lles fortent alternativement

&

circulaire–

ment le long des branches a des difiances d'un a deux:

pouces, portées horizontalement , ou pendantes fur

un pédicule demi-cylindrique., trois

a

quatre fois plus

court qu'elles. Elles fom elliptiques, obtufes, tres–

cou~tes

ou prefque rondes , longues d'un pouce

&

den:u

a

deux po;tces ' a

pei~e

de moitié

a

un quart

moms larges , epalÍies , enueres, verd - noires en–

deífus

&

luifantes , verd plus clair en-de!fous , ve–

Iu·es , laineufes, relevées de trois nervures longitu-

dinales.

.

A !'origine

de chaque

feuille fur fes cótés for:.

tent deux épines coniques,

l'un~

droite plus

lo~gue

· l'autre courbée en-deífous en crochet, une

a

deux foi;

plus courte que le pédicule.

Les fleurs font raífemblées au nombre de quinze

a

vingt

á

l'aiífelle de chaque feuille' en un corymbe

fphéro1de égal

á

leur pédicule, portées chacune fur

un péd·uncule cylindrique un peu plus long qu'elles.

Chaque fleur efi hermaphrodire, petite, verte

&

blanche 'ouverte en une étoile de deux 'ignes de

aia·

metre ,

&

pofée un peu au-cl.eílous de l'ovaire ou

de fon difque. Elle coniifie en perit calice

a

cinq

di viíions triangulaires caduques; en une corolle

a

cinq pétales blancs , elbptiques ílriés de verd;

&

en cinq étamines

a

antheres jaunes alternes avec les

feuilles

du

calice , comme les pétales auxquels elles

font oppofées. Du fond du ealice s'éleve un difque

plat , ridé, autour duquel font placées en-deifous les

pétales de la corolle

&

les étamines , aífez loin de

l'ovaire

qui

s'éleve fur fnn centre, fous la forme

d'un globule fphérique d'une ligne au plus de dia–

metre, couronné par deux fiyles cylindriqnes, dont

le fommet tronqué

&

chagriné forme

a

chacun

un

fiigrnate.

.

L'ovaire, en muriífant, devient une baie ovo1de

tres-courte ou fphéroide' de huit

a

neuf lignes de

diametre'

a

peine d' un quart moins large' verte

d'abord, enfuite rougeatre, liífe ,

a

une loge, con–

tenanf un oiielet ovoide tres-dur'

a

deux loges ,

dont

iJ

en avorte communément une, l'autre con–

tenant une amande ovoide blanche

a

peau brune ,

compofée lle deux cotyledons elliptiques ,

&

d'une

r adicule conique courte , qui pointe en- bas vers la

terre.

Culture,

Le

bori

croit au Malabar, fur-tout

au

tour

de Paloerri , dans les terres fablonne ufes.

Il

com–

mence

a

porter fruit des la di xieme année qu'il

a

été femé ,

&

continue ainíi jufqu'a cent ans

a

en

porter deux fois l'an ; fa voir, en Mars

&

en Sep–

tembre.

Qualit/s,

Cet arbre n'a ni odeur ni favetir dans

e

ij

1