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TAL
{elon Ptolomée,
l.
l/.
c. v.
&
Appien le premier,
la
place dans les terres , entre Conconlia
&
Ruílicana.
Areriu.s ¡ü&e que c'
~íl
au
j?t:r~'hui
Talavera
d~lla
Rey–
na. J::lt1neralre d Antomn marque
Talabrlca
{ur
la
route de Lisbonoe ¡¡·Bracara Auguila, entre ftmilll11
&
Lag obriga ,
a
40
milles de la premiere de ces pla–
ces,
&
a
18
milles dé lí! feconde.
• TALk:DITES ,. f, .m.
(Antiq.gréq.)
TrL/o.!t)d'/";Jj>,
exercic"es gymni9,ues'des
Gtecs
en l'honnellr de Ju–
piter
T<tA<tM ,
Teleien. Potter,
archa;oL. gnu•• l.
ll.
c.
xx.
tit.j.p.
43 2.
T
ALAIRES
~
f.
m.
pI.
C
Liuérat.) talaria,
nom
qu'on d0nne aux aIles ,que Mercure porte allX talons,
&
qu'on appelle
2tdft
taLonnieres.
Comme il eíl: le
meífager des .d.ieux, les poeteS ont feint qll'ils lui
avoient donné des
taL¿úres
,
a5n de faire leu1's meífa–
ges plus vIre. Au révers
d~une
médaille d' Antinoiis,
bn voit'lln Pégafe ave'c Mercure, ayant fes
taLaires
'&
fon caducée.
(D.f.)
T
ALANDA,
ou
TALENDA,
ou
THALANDA,
(G/ag. anc.)
ville de
~rece
, dans la
~ceotie
.•Elle eíl:
fituée fuI' la croupe d un.e montagne ;
1I
parolt par les
ruines qui font au-deho,\,s,
~ans
l'etendue d'une demi–
lieue qu'elle etqit autrefols fort grande. On le con–
nOlt ;uffi pa,r quelques vieilles églifes,
&
par que1-
que;,. tours qui font encore debout
au-~eífus
fur la
I?lOntagne.
.
'
Wheler qui parle de' cette ville dans fon voyage
d'Athenes, dlt qu'ell,e eíl trop grande pour etre le
village
Hala,
que Pallfanias place au pord de la ri–
viere Platania , fúr lá cote de la mer, qu'elle paroit
la métropqle du pays"
&
que s'il entenq bien Stra–
hon, ce ,ne peut etre
Gtll'O
pus,
ville des anciens , qui
donnóif
le
Dom
a
la campagne'
&
a
la mer,
&
d'ou
l~s
hapítalJs du pays ét'oieni:'appellés
Locri-Opuncii
L~
dííHiftc-e Otl Strabón la met .de la mer , q,ui
~l:
d'u–
neJit ue ou de
1
5
íl:a~~s
y eíl conforme.
D'ailleurs~
la petite
II~
dont il l)"éii-Je.'áuparavant appeUée,\ alors
AtaLallll}"
lX
qui
n';l
ppin~ aujourd'hu~,,\ dp
npm,
donne
Beti
de croire.Clue·la ville qui
fÚbfiíl:~
pfé[en- .
temehf ta - pris
&
l'a confervé jufqu;;i ce .jQur., . •
le te!TIS a)'ant [eulement f¡lit retrancher la
ÍPr
mlere
lettre.
.
Quanf
éltí
village
d'Haüz,
il peu,t avoir été ,H'em–
bOtl c;ht!r~_
dá
la riviere qui
~:étend
dava,ntage
.a
l'eít,
&
avoir fait les limites de la Ba!otie
&
des Loires.
Ennn , tonte cette plaine fertile, entre
Taland-a
&
le
mont
Cne~Ms,
étoit;
r~l?~
toutes les
app
~ren:c.es~
lé
?T!tm
fVd·,t.
/P.OV,
la
p/ame .1uuFeufe
des anCH!>nS.
(D./.)
,
TAL
ils ont les bras
&
les jambes nuds,
&
portent dans
leurs mains une efpece d'éventail pour marqlle de
leur ctignité; ils fe rafent la tete
&
meme les [o
m–
cils, le premier ¡our de chaque nouvelle 1une.
lls
font 10umis
a
dés chefs qu'ils choiíiífent entr'etlx.
Des
le grand miltill ils fortent de 1eurs couvens en
marchant d'abord deux
a
deux ; apres quoi ils fe ré.,
pandent de divers cotés pour demander des aumo–
nes, qu'ils exigent avec la derniere info1ence. Quel.
ques crimes qu'ils commettent, le roi de Laos n'o[e
.les punir; leur influence fur le peuple
l~s
met au–
de!fus des 10is, le fouverain meme fe fait honneur
d'etre 1eur chef. Les
talapoins
font obligés de fe
confeífer de leurs fautes dans 1eur cOuvent , cél·é.
monie qui fe fait tous les quinze fours. lis
confa~
crent
~
l'ean qu'ils envoient aux malades ,
11
qui ils
la fqnt payer tres-chérement. Le culte qu'ils rendent
aux idoles coníiíle
a
leur offrir des fleurs, des pa;
~
fums, du riz qu'ils mettent fur les autels. Ils por-'
t ent
a
leurs bras des chapelets compofés de cent
grains enfilés. Ces indignes pretres font fervis par
des efclaves qu'ils traitent avec la derniere dureté :
les premiers ·de l'état ne font point difficulté de leur
rendre les fervices les plus bas. Le refpea qu'cn
íl
pour eux vient de ce
J
qu'on les croit forciers, atl
l11Qyen de que1'lues fecrets qu'.ils ont p'our en im–
pófer au peuple, qui fe dépouille vo10ntairement
de tout ce qn'il a pour
~atisfaire l'avaric~',
la oour–
Olandife
&
la vánité d'une troupe de fainéansoinu–
tiles
&
nuiíibles
a
}'état. La feule oécupation des
tala·
poins
confiíle
a
precher pendant les folemnités dans
les temples de
Shaka
ou de
Sommona-Kodom
qui eft
leur 1égiflateur
&
1eur dieu.
'ro.feZ
c.etanide.
Dans
leurs fermons ils exhortent 1eurs auditeurs
a
dé- ,
vouer 1eurs enfal)s
el
l'état monaftique,
&
'lis les en–
tretiennent des vertus
deS
prétendus (aints de Ieur
ordre. Quant
el
leur 10i ,.. elle fe sorne,
10.
a
ne rien
tuer 1e
~e
qui a vie;
2.
0
•
a
ne jamais mentir;
3
O.
a
'1~', PQint
commettre l'adultere ;
4
0
•
el
ne paint vo-:
ler;
5
Q.
a ne point boire du vin. Ces commandemens
r
~e
font ,point obligatoires pour les
taLapoins,
quío
lpóyenñant aes .préfens en difpenfent les aurres;1
TALAPOINS
OIl
TA(:..
EpOIS,
CHifl.
mod.).
c'eíl:
1,: nom que tes Si'amols
&
les habitan des royaumes
de
U .9s
&.
de Pégu dónrie'nt
a
leurs pretres : <oepen–
d~ht,
él'áns les deux derniers royaumes, on les déíi,
gne
fQ\I~
le"noin de F,é.',Ces pretres font des efpeces
de moines qt\i vivent eh communamé daris des cou–
ve!íS; éll 'hacun
~
corome 'nos chartreux, a une pe–
tit~'
,nabítation féparee des ¡:¡tÜres.
alníi qu'em(-meñles: Le précepte que l'on inculque
av~c
·le
plus de fojn, eíl: de faire la charité
&
des
p~éJehs
aux moines. Tels font les
talapoins
du
ro~au
me de Laos.
11
y en a d'autres qui fqnt. beaucoup
p1us eílimés que les piemiers; ils vivent dan
s
les
J
boi:; ; le peuple ,
&
les femmes fur.tout, vont leur
re'ndre 1eurs hommages ; les
v~íites
c;le' c,es ,demiel,'es'
le~¡r
font fort agréables ': elles contribuent , dit-on
~;
bécitlcQUp
a
la population du pays.
."
.J
~1
I
,A Siam les
ta'lt;poins
!Jt de.s
fupérieur~
nommés
JancraÚ.
Il
y
en a., c;pmme
a
I,.aos; dé deuxrefpeces,;,
(~s
uns habitent'les villes,
&
les autres les forets,.
.Le
P. Marlni, jéfuiie miffionnaire, nous dépeint
ces molines aveé les co.uleurs les plus 'O<l.ieufes
&
les 'pfU5 'n6ires; follsl.lin extéfieur de gravité qui en
imgo/e
all ~peuple
?
.as fe livr.ent-aux
,
~ébauc1i.esles '
phls 11Onteufes; 1eúl', orgueil'
&
leur dureté font
pO~IJtée~, ju~qll'a l'exc~s.
Les
taLapoids
o~t,.u~e
ef;
I
pece 'cl't;:'ridviciat, ils ne f9nt
~~mis
dans ' l'ordre .
qL(a
l'\a~~ ~re
·
vingt.tr<Ú,s .ans ; alors ils choiIiITent un
holnme ricije oú
diílingu~
Cpu
leur fert , pou'}' ainíi
di're ,
I
qe
páJr.lfeiñ lorf'.lu'ils font
r~c;:us ,~ l~ prof~ffiOIl;
elle fe
f~~t
avec t?ute
~~
..,pompe
l~agmabl.e'-
M<)1gré
cette I?rofefrron, l.lleur
~íl
pefmls de
gu~tter
leurs
cou~eni
'::&'
He fe 'thlátier, lis peuvent enfuite y
reNNe-rIJ Hé ~kóuVeéH.l ~
fi
');¡'
farÍtaiíie.
k~I1:' pr~nd.
Ils
I
pónenf u'Aé.ftuniqute dÍ!
toil~
jáune quí n'e' va qu'aux
ge~~~::'.J~r:fHe ~
li,ée
R~r~un: ce!~t~re r?t;g~; .
~
Il'y
á
auíli des religieufes
t~la¡>~ines',
qui font
V~'I
tues de ·bJanc
,&.
<¡¡ui " fuivan! la r.e$le , devroient
óhferveÍ' la contine-nce', ainíi que
le~ lal~poir¡s
mates:,
Les Siamois croient que'la vertu vér,itable ne réfide
éiil~~ldans le~
taLap9ins":
ces derniers·
pe
peuvent
j2.'
m:1is pécher, ,mais ils 'font faits pótír abf9udre 1es
r
I
péchés' des auties. Ces pretres
on(de"t;es-g\~ncÍs '
urivjleg~~
a
Sia~; ~~pe~~,ant, le.~(!~i~
l1e)eur
f~nt
(
o.nt p.mn,t
[¡
devques qu'a Laos; .oM
n~'
peu\
g(;>tn-l
t,a~t
ras
Ile~\
met!re,
a
mort, a-n\pip¡s
;'911'!1~
.n'aientr
qúltfe .rilal)!t de 1
ordr~.
lis font
'r?~~g
s a Sla¡n de,
l~~ducatioQ ~k
la, je-unene ,
&
d'expLlquer'
~ll
J'ellple
la )dÓUrine contenue dans leurs li.vres".écprs. en lan–
gu~
ba'LZi
ou
paiLi,
qdl eíl la langue des pretres/
J(.qy.'~Z
{..aloubere,
deJi;ription
de
Siam.
"
I
I ,
•
.
~
'T.1
f,A
~!US
,
LV
Jiu
s'
,
(Litt
é~at)
-1
e fpis obligp"
qe ?e ;p'01l1t mettre de,
~10tS fré\ll~q:fS
'J
ne tachau.t)
comínent,on doit appeller dans notre. (éJogt.l,e
t~,tala;" .
rrus'
Lridits
des Romains.
Il'
en: vrái Tei. ement que.,
é'ét'Ótt"Hne
forte.'d~f'dei
d'o,r
Oll
d1ivoií:e;utu'~,l'l. re~ .
•
~
_
'q~V ~
J~
TI.. •