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860

TAL

{elon Ptolomée,

l.

l/.

c. v.

&

Appien le premier,

la

place dans les terres , entre Conconlia

&

Ruílicana.

Areriu.s ¡ü&e que c'

~íl

au

j?t:r~'hui

Talavera

d~lla

Rey–

na. J::lt1neralre d Antomn marque

Talabrlca

{ur

la

route de Lisbonoe ¡¡·Bracara Auguila, entre ftmilll11

&

Lag obriga ,

a

40

milles de la premiere de ces pla–

ces,

&

a

18

milles dé lí! feconde.

• TALk:DITES ,. f, .m.

(Antiq.gréq.)

TrL/o.!t)d'/";Jj>,

exercic"es gymni9,ues'des

Gtecs

en l'honnellr de Ju–

piter

T<tA<tM ,

Teleien. Potter,

archa;oL. gnu•• l.

ll.

c.

xx.

tit.j.p.

43 2.

T

ALAIRES

~

f.

m.

pI.

C

Liuérat.) talaria,

nom

qu'on d0nne aux aIles ,que Mercure porte allX talons,

&

qu'on appelle

2tdft

taLonnieres.

Comme il eíl: le

meífager des .d.ieux, les poeteS ont feint qll'ils lui

avoient donné des

taL¿úres

,

a5n de faire leu1's meífa–

ges plus vIre. Au révers

d~une

médaille d' Antinoiis,

bn voit'lln Pégafe ave'c Mercure, ayant fes

taLaires

'&

fon caducée.

(D.f.)

T

ALANDA,

ou

TALENDA,

ou

THALANDA,

(G/ag. anc.)

ville de

~rece

, dans la

~ceotie

.•Elle eíl:

fituée fuI' la croupe d un.e montagne ;

1I

parolt par les

ruines qui font au-deho,\,s,

~ans

l'etendue d'une demi–

lieue qu'elle etqit autrefols fort grande. On le con–

nOlt ;uffi pa,r quelques vieilles églifes,

&

par que1-

que;,. tours qui font encore debout

au-~eífus

fur la

I?lOntagne.

.

'

Wheler qui parle de' cette ville dans fon voyage

d'Athenes, dlt qu'ell,e eíl trop grande pour etre le

village

Hala,

que Pallfanias place au pord de la ri–

viere Platania , fúr lá cote de la mer, qu'elle paroit

la métropqle du pays"

&

que s'il entenq bien Stra–

hon, ce ,ne peut etre

Gtll'O

pus,

ville des anciens , qui

donnóif

le

Dom

a

la campagne'

&

a

la mer,

&

d'ou

l~s

hapítalJs du pays ét'oieni:'appellés

Locri-Opuncii

L~

dííHiftc-e Otl Strabón la met .de la mer , q,ui

~l:

d'u–

neJit ue ou de

1

5

íl:a~~s

y eíl conforme.

D'ailleurs~

la petite

II~

dont il l)"éii-Je.'áuparavant appeUée,\ alors

AtaLallll}"

lX

qui

n';l

ppin~ aujourd'hu~,,\ dp

npm,

donne

Beti

de croire.Clue·la ville qui

fÚbfiíl:~

pfé[en- .

temehf ta - pris

&

l'a confervé jufqu;;i ce .jQur., . •

le te!TIS a)'ant [eulement f¡lit retrancher la

ÍPr

mlere

lettre.

.

Quanf

éltí

village

d'Haüz,

il peu,t avoir été ,H'em–

bOtl c;ht!r~_

la riviere qui

~:étend

dava,ntage

.a

l'eít,

&

avoir fait les limites de la Ba!otie

&

des Loires.

Ennn , tonte cette plaine fertile, entre

Taland-a

&

le

mont

Cne~Ms,

étoit;

r~l?~

toutes les

app

~ren:c.es

~

?T!tm

fVd·,t.

/P.OV

,

la

p/ame .1uuFeufe

des anCH!>nS.

(D./.)

,

TAL

ils ont les bras

&

les jambes nuds,

&

portent dans

leurs mains une efpece d'éventail pour marqlle de

leur ctignité; ils fe rafent la tete

&

meme les [o

m–

cils, le premier ¡our de chaque nouvelle 1une.

lls

font 10umis

a

dés chefs qu'ils choiíiífent entr'etlx.

Des

le grand miltill ils fortent de 1eurs couvens en

marchant d'abord deux

a

deux ; apres quoi ils fe ré.,

pandent de divers cotés pour demander des aumo–

nes, qu'ils exigent avec la derniere info1ence. Quel.

ques crimes qu'ils commettent, le roi de Laos n'o[e

.les punir; leur influence fur le peuple

l~s

met au–

de!fus des 10is, le fouverain meme fe fait honneur

d'etre 1eur chef. Les

talapoins

font obligés de fe

confeífer de leurs fautes dans 1eur cOuvent , cél·é.

monie qui fe fait tous les quinze fours. lis

confa~

crent

~

l'ean qu'ils envoient aux malades ,

11

qui ils

la fqnt payer tres-chérement. Le culte qu'ils rendent

aux idoles coníiíle

a

leur offrir des fleurs, des pa;

~

fums, du riz qu'ils mettent fur les autels. Ils por-'

t ent

a

leurs bras des chapelets compofés de cent

grains enfilés. Ces indignes pretres font fervis par

des efclaves qu'ils traitent avec la derniere dureté :

les premiers ·de l'état ne font point difficulté de leur

rendre les fervices les plus bas. Le refpea qu'cn

íl

pour eux vient de ce

J

qu'on les croit forciers, atl

l11Qyen de que1'lues fecrets qu'.ils ont p'our en im–

pófer au peuple, qui fe dépouille vo10ntairement

de tout ce qn'il a pour

~atisfaire l'avaric~',

la oour–

Olandife

&

la vánité d'une troupe de fainéansoinu–

tiles

&

nuiíibles

a

}'état. La feule oécupation des

tala·

poins

confiíle

a

precher pendant les folemnités dans

les temples de

Shaka

ou de

Sommona-Kodom

qui eft

leur 1égiflateur

&

1eur dieu.

'ro.feZ

c.et

anide.

Dans

leurs fermons ils exhortent 1eurs auditeurs

a

dé- ,

vouer 1eurs enfal)s

el

l'état monaftique,

&

'lis les en–

tretiennent des vertus

deS

prétendus (aints de Ieur

ordre. Quant

el

leur 10i ,.. elle fe sorne,

10.

a

ne rien

tuer 1e

~e

qui a vie;

2.

0

a

ne jamais mentir;

3

O.

a

'1~', PQint

commettre l'adultere ;

4

0

el

ne paint vo-:

ler;

5

Q.

a ne point boire du vin. Ces commandemens

r

~e

font ,point obligatoires pour les

taLapoins,

quío

lpóyenñant aes .préfens en difpenfent les aurres;1

TALAPOINS

OIl

TA(:..

EpOIS,

CHifl.

mod.).

c'eíl:

1,: nom que tes Si'amols

&

les habitan des royaumes

de

U .9s

&.

de Pégu dónrie'nt

a

leurs pretres : <oepen–

d~ht,

él'áns les deux derniers royaumes, on les déíi,

gne

fQ\I~

le"noin de F,é.',Ces pretres font des efpeces

de moines qt\i vivent eh communamé daris des cou–

ve!íS; éll 'hacun

~

corome 'nos chartreux, a une pe–

tit~'

,nabítation féparee des ¡:¡tÜres.

alníi qu'em(-meñles: Le précepte que l'on inculque

av~c

·le

plus de fojn, eíl: de faire la charité

&

des

p~éJehs

aux moines. Tels font les

talapoins

du

ro~au­

me de Laos.

11

y en a d'autres qui fqnt. beaucoup

p1us eílimés que les piemiers; ils vivent dan

s

les

J

boi:; ; le peuple ,

&

les femmes fur.tout, vont leur

re'ndre 1eurs hommages ; les

v~íites

c;le' c,es ,demiel,'es'

le~¡r

font fort agréables ': elles contribuent , dit-on

~;

bécitlcQUp

a

la population du pays.

."

.J

~1

I

,A Siam les

ta'lt;poins

!Jt de.s

fupérieur~

nommés

JancraÚ.

Il

y

en a., c;pmme

a

I,.aos; dé deuxrefpeces,;,

(~s

uns habitent'les villes,

&

les autres les forets,.

.Le

P. Marlni, jéfuiie miffionnaire, nous dépeint

ces molines aveé les co.uleurs les plus 'O<l.ieufes

&

les 'pfU5 'n6ires; follsl.lin extéfieur de gravité qui en

imgo/e

all ~peuple

?

.as fe livr.ent-aux

,

~ébauc1i.es

les '

phls 11Onteufes; 1eúl', orgueil'

&

leur dureté font

pO~IJtée~, ju~qll'a l'exc~s.

Les

taLapoids

o~t,.u~e

ef;

I

pece 'cl't;:'ridviciat, ils ne f9nt

~~mis

dans ' l'ordre .

qL(a

l'\a~~ ~re

·

vingt.tr<

Ú,s .ans ; alors ils choiIiITent un

holnme ricije oú

diílingu~

Cpu

leur fert , pou'}' ainíi

di're ,

I

qe

páJr.lfeiñ lorf'.lu'ils font

r~c;:us ,~ l~ prof~ffiOIl;

elle fe

f~~t

avec t?ute

~~

..,pompe

l~agmabl.e'-

M<)1gré

cette I?rofefrron, l.lleur

~íl

pefmls de

gu~tter

leurs

cou~eni

'::&'

He fe 'thlátier, lis peuvent enfuite y

reNNe-rIJ Hé ~kóuVeéH.l ~

fi

');¡'

farÍtaiíie.

k~I1:' pr~nd.

Ils

I

pónenf u'Aé.ftuniqute dÍ!

toil~

jáune quí n'e' va qu'aux

ge~~~::'.J~r:fHe ~

li,ée

R~r~un: ce!~t~re r?t;g~; .

~

Il'y

á

auíli des religieufes

t~la¡>~ines',

qui font

V~'I

tues de ·bJanc

,&.

<¡¡ui " fuivan! la r.e$le , devroient

óhferveÍ' la contine-nce', ainíi que

le~ lal~poir¡s

mates:,

Les Siamois croient que'la vertu vér,itable ne réfide

éiil~~ldans le~

taLap9ins":

ces derniers·

pe

peuvent

j2.'

m:1is pécher, ,mais ils 'font faits pótír abf9udre 1es

r

I

péchés' des auties. Ces pretres

on(de"t;es-g\~ncÍs '

urivjleg~~

a

Sia~; ~~pe~~,ant, le.~(!~i~

l1e)eur

f~nt

(

o.nt p.mn

,t

devques qu'a Laos; .oM

n~'

peu\

g(;>tn-l

t,a~t

ras

Ile~\

met!re,

a

mort, a-n\pip¡s

;'911'!1~

.n'aientr

qúltfe .rilal)!t de 1

ordr~.

lis font

'r?~~g

s a Sla¡n de,

l~~ducatioQ ~k

la, je-unene ,

&

d'expLlquer'

~ll

J'ellple

la )dÓUrine contenue dans leurs li.vres".écprs. en lan–

gu~

ba'LZi

ou

paiLi,

qdl eíl la langue des pretres/

J(.qy.'~Z

{..aloubere,

deJi;ription

de

Siam.

"

I

I ,

.

~

'T.1

f,A

~!US

,

LV

Jiu

s'

,

(Litt

é~at)

-1

e fpis obligp"

qe ?e ;p'01l1t mettre de,

~10tS fré\ll~q:fS

'J

ne tachau.t)

comínent,on doit appeller dans notre. (éJogt.l,e

t~,tala;" .

rrus'

Lridits

des Romains.

Il'

en: vrái Tei. ement que.,

é'ét'Ótt"Hne

forte.'d~f'dei

d'o,r

Oll

d1ivoií:e;utu'~,l'l. re~ .

~

_

'q~V ~

J~

TI.. •