T
,A
í
i'AILLADIN,
f.
m.
en COlififerie,fe-ditde petites
bandes de la chair de cÍtron ou d'orange ,
&e.
fen- .
'¿ues extn!memenr minces',
&-
en 10ngueur comme
des lardons.
T AILLANDERIE,
f.
f.
(Fabrique defor. )
la
taiL–
landerie
défigne 00 l'art de fab riquer
les
ouvrages de
-fer, OH les ouvrages mem'es que font les taiUandiers.
. L'ol1 pem réduire
el
quatre
~laífes
les ouvrages de
·taillanderie;
favoir
les
rellvres'blancnes, la vrillerie ,
la gróíferie ,
-&
les oLlvrages de fer blanc
noir. _
Les reuvres blam:hes fOM
proprem~nt ~es gro~
9u–
'vrages de fer tranchant
&
coupant qlll s'algUlfent fur
la
meule,
&
qui fer'Vent aux charpentiers, charrons,
menuiúers , tonneliers , jardiniei-s, bouchers,
&e.
La ·claife de la
w itLerie .,
ainfi nommée des vrilles ,
comprend tous les menus ouvrages
&
outils de fer
&
-d'acier qui fervent aux 'orfevres, graveurs , fculp–
t eurs, armuriers, tabletiers , épingliers, ébéniíh:s ,
'&e.
"
, Dans la claífe de la groíferiefunt tous les plus gros
'ouvrages de fer qui fervent particulier ement dans le
ménage de la clliúne, comme toutes fortes de cré–
maillers, poceles, poelo'ns , lichefrites, marmites ,
'ch enets de fer , feux de cuifine
&
de chambre , chau–
dron, chalne, chalnon,
&e.
C'eIt auffi dansJa grof–
ferie qu 'on met les piliers de boutiqlfe , les pinces,
couprc:ts
el
paveurs , valet
&
fergent des menuiúers ,
t outes les elpeces de marteil:lIx de mas:ons , les fers de
pOllhes
&
autres femblables.
.
Enfin, la quatrieme claífe comprend tous les ou–
vrages qui fe peuvent fabriquer en fer blanc
&
noir
par les taillandiers-ferblantiers; comme des plats, af–
ÍÍettes , flambeaux , rapes, lampes, plaques de tole,
chandeliers d'écurie,
&
quantiré d'autres.
La
taiLLanderie
efr compri{e dans ce qu'on nomme
qiúnquaiLlerie ,
qui fait une des principales parties du
négoce de la mercerie.
(D.
J.)
.
.
.
T AILLANDIER,
f.
m.
( Corps d'ouvriers.)
artifan
t¡ui
tr~vai1le
aux ouvrages de taillanderie: La com–
munauté des
TaiLLandiers
de Paris, efr
tres-confi.dé–
rabie ,
&
l'bn peut dire qlL'il y a en qtielque
fort~
quatre communaurés réunies en une {eule. Les
~ai
tre~
de cette communauté font qualifiés
TaiLLarzdiers
en reuvres blanches , groffiers , vrilliers , taillelArs de
limes,
&
ouvriers en fer blanc & .noir. La qualite
de maitre
T aiLlarzdier
efr commüne
el
tous les mal–
tres ; les autres qualités fans divifer la communauté,
fe partagent entre quatre e{peces d'ollvriers , qui
font les
TailLa!ld~ers
travaillahs en reuvres blanches ,
les
TraiLLandiers
groffiers ; les
T aiLlandiers
vrilliers ,
tailleurs de limes ;
&
les
TaiLlan diers
ouvriers en fer
blanc
&
noir.
Sa'Vary.
(D .
J.)
. TAILLANT, f. m.
( Art méclzaniq. )
c'eílle cote
tranchant de tout infrrument ) propre a divi{er
&
a
cOtlper.
T
AILLANS ,
(Gro{fes forges.
)
on appelle
taiLLans,
les parties tranchantes de la machine appellée
ma–
chine
ti
findre.
TAILLAR,
CAP,
(Géog. mod.)
cap de France {ur
la cote de Provence, dans le golte de Genes , entre
Aiguebonne'
&
le cap Lardier.
TAILLE
DES ARBRES;
c'eíll'art de les difpofer
&
de les conduire, ponr en tirer plus d'utilité ou
plus d'agrément. C'efr le talent ptimitif qui doit con–
frituer l'habileté du jardinier ; c'efr l'opération la plus
eífentielle pour foutenir la fécondité
&
pOllr amener
l'embelliífement; c'eíl, en un mor, le chef-d'reuvre
du jardinage. On n'a guere écrit juiqu'a préfent que
fur la
taiLl~
des arbres fruitiers; il efr vrai que c'efr
la forte d'arbre qui exige le plus d'etre foignée; mais
tous les autres arbres n'ont pas moins befoin de cet–
te culture relativement aux différens partis qu'on {e
propofe d'en tirer. Il efr donc également indi{pen{a–
~le
d'etre infrruit de la
taiUe
qui efr néceífaire au,x
-
'Teme
41'.
TAl
arbres qu'on éleve danS
ks
p epinieres · a cet-\x qué
l'on efr dans le cas de tranfplanter, folt pour les
cou~
per en tete, {oit pour tal.Her les racines; aux arbrif:
f~aux
pour les former,
~
au; grimp n pour les di–
n ger. Il ne faut pas room etre verfé dans la
laiUf'–
OU
tonte
des paliífades ; des portiques
&
des allées
couvertes
~
des avenues
&
des orandes allées. Il eft
~nco"re
int 'refiant
d;,
{avoir, de quelle
c~nféquel1ce
11
eíl de receper
&
d daguer les arbrestou]ours verds
&
les {emis de
bois.
Ennn, il efr a-propos de con–
nOltre dans
certains
cas les avantages qU'Oll peut ei:'
pérer de la
tai!!e ,
&
les inconvéniens qu'on en doit
craindre.
. .Ce
genre de !=ulture devant s'étendre
a
toutes
loes
Jortes d'arbres
&
arbriifeaux que 1'011 cultive ponr
l'utilité on pour l'agrément, il faudroit
entre~
d¡¡ns
d~ d~tails
infinis pOllr exrliqller la
taiLLe
qui con–
vlent achaque e{pec ; malS comme 011 pourra re–
courir a
l'artide
de chaque arbre pour s'en infrruiré
plus
p~rticuliérement;
on fe contentera de donnet'
ici des régles générales cjui puiífent s'appliquer aux
différentes claífes d'arbres qui font l'objet de la divi.:.
fion {uivante. .
.
TaiLLe des arbres/ruitiers\
On les difrinolle en fruitS
a pepin
&
fruits
el
noyau ; la raille qui
c~nvient
aux
premiers efr différente
a
pluúeurs égards , de celle
qui efr,prorre
~ux autr~s
;.la
taiUe
des fruits
a
pepin
efr m01l1S d¡{liclle , mOll1S Importante, moins indif.:.
penfable que celle des fruits
el
noyau. Les arbres
fruiti ers
él
pepin {e cicatrifeht plus aiCément que ceux
a
noyau, {ont plus robufles , fe pretent plus
volon~
tiers
el
la figure qu'9n veut lem donner ,
&
peuvent
fe réparer avec plus de fucces, lor[qu'on les a négli–
gés pendant quelques années ; mais les frllitiers
el
noyau crolífent plus promprcment, {ont plus préco–
ces ,pour la
fl~ur,
donnent plmót du fruit
&
en plus
grande qllantlté que les arbres
a
pepin; cl'Otl il fuit
qu'il fa,ut s'attacher,
el
refrraindre .les fruits
a
noyau
&
a dlfpofer
el
[flut ceux
el
pepm ; que l'on doit
I;>eaucoup plus foigner les premiers que ces derniers
&
que les meilleures expoíirions doivent etre defril
nées aux fruits
a
noy au.
La premiere notion de la
taiUe
des arbres frllitiers
I;onduit
el
difringuer cinq {ortes de branches ; lO.
les
kranches
a
bois
,
{ont celles qui doivent contribuer
el
l'arrangement de la forme qu'oll veut donner
él
l'ar–
breo Son ¿¡ge , {a fo rce , {a figure,
&
le fuj et {m le–
quel il a été greffé , dc:ivem décicler chaqlle année
du retranchement
el
fa~re.
2 9 .
L~s
branalzes clzijjon–
n es,
ont de menus re]ettons
~lll
ne peuvent don–
l1er de fruir
&
qui n'étant pas neceífaires
pOl~r
la gar–
niture de l'arbre, doivent etre {lIpprimées. 3
o.
Les
branehes de f aux bois ,
font des rejettons élancés dont
les yeux {ont plats
&
'loignés,
&
qu'on peut f:lppri–
mer comp1e inuü les. 4°. Les
branclzes courmandes .
{ont de gros
&
puiífans rejettons qui ont pris tout-a:
coup naifIimce (m les fortes branches de bois
&
qu'il fallt abfolument retrancher ,
el
moins
q u'il~
ne
fuífent propres
el
garnir une.place Vllide.
) 0.
Enfin -,
les
branelzes
a
/ruic
{ont petites , aífez courtes , gar–
nies d'yeux gros
&
{errés ; on accourcit celles qui
font trop longues ,
&
meme s'il y en a des fuperflues
on les {upprime.
D eux cho{es enfuite
a
obferver,
10.
de couper fort
pres de la branche les rejettons qu'on vent fupprimer
en enrier ;
2°.
de couper pres de ¡'reil
&
en talus le
brancl.esqu'on ne veut retrancher qu'en parrie,
&
de
conferver par préférence l'reil tourné du coté
ou
l'on
veut que la nouvelle pou'ífe puiífe {e diriger.
Apres cela, toure l'adreífe de la
taiLLe
peut fe ré–
duire
a
trois points; propreté , économie , prévoyan–
ce. Par la
propret¿,
on entend la b He forme de ¡'ar–
bre & l'agrément qui doÍt réfulter du rerran h ment
de tout ce qui peut jett d la connlÍion
&
de l'iné-
N N
11
n n
ij