x13~
TA l
·qui n emp:&che
poir~t
qu'elle ne foit
fer~e ~n
paI–
'1l1iers de coco , en ns , en fagou
&
en fflutS.
( D .
J,)
T
AGOIy1AGO ¡LE.,
( Géog. mod.)
petite ile
preí~
que ron de de la mer M 'dite-rr.a née , pres du cap le
,plus oriental de Pile d}'",ica. (
D.J:
) ,
TAGONIUS
, (
Geog.
am.)
l'lVIere d
.!f.fpag~.e
,.
·dont Plutargue parle daos la vie de Serton us. C eft
.aujour.d'hui l'
Henarés
,
felon Amb. Morales. Les tra–
duételfrs
dt:
Plutarque rendent
Tagonius
par le Tage.
·(D.J. )
'. ;
.
T
A&RUM,
(
Gzog.
ffT~c.
)
tlom que Varr?r-l ,
m
'rujlic.
L.
JL
c. v.
donne a un cap de la Luíitame , ap–
p ellé élujourd'hui
monü
di/intra.
(
D:
J.), .
TAGUMADERT,
(Grog. mod.)
v!lle d Afnque,
-aux états dtl
royaur1l~
..
d~
Maroc , dans le
r0yau~e
'<le Tanlet, proche la n V'lere de D ras , 2vec un cha–
t ean fur une montagne , ou on tient garnifon. Les en–
viror-ls de cette ville font ferriles en
b.lé, en orge
&
en dattes. (
D.
J. )
T AGUZGALPA , (
Géog. modo
)
'liafer écrit
Té–
,{JU'(iga Lpa;
province de l'Amérique
íep~entriona le
,
dmi s la nouV'elle
E[pagn~ ; c~efi
un petlt pays au?,
'connns de Guatimala
&
de Nlga'ragua , entre la
n–
viere de Yairepa
&
celle de D éfaguadéro. (
D.
J.
}
TAHABERG, (
Géog. mod.)
mont,1gne de Sue-'
,de daAS la pr'ovince de Smaland. Elle eH tres-haqte,
&
; eut-(!tre la montagne dH monde
O~l
il fe trouve le
plus de fer.
(D.
J.)
.
".
T
I\HNA H ,
ou
TAHANAH
s (
Geog. modo
)
vllle
<ItI
Zanguebar , au pav.s des Caffres. EHe efi fm la
'~ote
ele S ofala , c'eft-a-dire, fur le
riva.gede 1'0céan
é thiopique.
(D.
l.)
T AHON.
l/oye{
TAON.
:
T AjACU, f.
m.
C
H lfl. nato
Zoolog.
)
ani~al qua~
'dru pede , auquelon a donné le nom de
Janglier
du
M~xique
: en effer ,il a beaucoup de reílemblance
'<lu
fanglier
<}c
al!
coehon par la figure du corps, de
la t&re ,
&
meme du groin.
II
a
le pié fOluchu;
ji
efi
couvert de piquans ', qUl ont plus de rapport aux pi.
9 uans du hériífon, qu'aux ioies du fanglier
&
du co–
c hon ,
&
qui font en partie blanches ou (auves,
&
~n
partie' noi res ou brunes.
Jl
y a 'au ;. de§us de la
croupe un o rínce qui eommunique au centre d'une
groífe glan'de ; il en fort une liqueur gui a üne odeur
tn~s-deiagréable
&
tres-forte : on l'a comparée
a
celle
<lu nmfc ; c'efi pourquoi on a donné au
ttljow
le nom
d e
porcus moJc/¡iferus. ,
T Al
AMENTO, LE,
(Géog. mod.)
en latin
TiLa–
'JIentum majus
;
riviere d'lralié dans le Frion!. Elle
prend fa fource 9ans la parrie ori entale du pays qu'on
il ppelle
Cargua
,
arrofe pl ufieurs bOllrgs , re<;:oit dans
fon fein quelques rivieres ,
&
va fe jetter dans le golfe
d e Venife,
Ol!
elle form e
a
fon embollchure un petie
port qui p rend ron nomo
'
T AJAOBA , f. m.
(Hifl. nato Botan.
)
planr~
du
13réíil
qui a beallcoup de reífemblance avec les ChOllX,
rnais
a
qui I'on attribue une vertu
p\~rgative.
TA-J ASSOU,
f.
m.
(Hifl. nat.)
c'eH le 110m que
les
h abi r.a~!>
[all vages dll Bréíil donnent
él
une ef¡)ece
<le.fangher , qui a
lur
le dos une ouverture natllrelle
qlli fe rt
él
la relpiration ; qllant aux autres parties de
cet anima l, elles reílemblent parfaitement
él
celles
a e nos {ilnglers ; fes défenfes font tout auffi o;¡ nO'e–
r ellÍes , mais il en
differ~
par fon cri , qui efi °ef.
frayant.
!
ALE ,
f.
f.
(Hifl. 1?-at.
&
Chim.)
cruJla ,
l'efpece d'é–
ca}lle ou de eoquille des crllfiacées.
I/oye'(
CRUSTA–
CEE
&
SUBSTANCE ANIMALE.
(b)
T AlE ,
f.
f.
(maladie de t'ail.)
tache blanche qu i fe
forme
a
la cornée t ranfparente.
l/oye'(
ALBUGO
&
LEU COMA , termes que l'ufage a fra nciles.
TAlE ,
(MarechaLLerie.)
mal qui vienr aux yeux des
chevaux.
rI
y a tleux fC)rtes de
taies
;
l'une efi une ef–
pece de nuage qui COllvre
l'ceí!;
l'alltre une tache ron-
TAl
dé ,
épaÜfc
&
blanche , qui fe forme fur
la
pnlneffe.
On
appelle cette
taie
la
perle ,
parce qu'elle
h
i reífem.
ble en quelql.lefa<;on. Ces maux pellvent venir d'ul\
coup,
Oll
d'une fluxion ,
&
ne font autre chofe que
, des concrét:ons d\ me ly mphe épaiffie fm la cornée.
O n les diffipe en mettant úlr la
taie
de la poudre de
nente de lézard juCqu'cl guérifon ,
on
de la Couperofe
blanch e , fuere candi ,
&
tutie
~
parties -égales , ou
du fuere.
T AIF ,
( G¿og. modo
)
petite viUe de
l'
Arabie , au
midi de la montagne de Gazouan. Son
tenoir
quoi':
-que le plus froid de tout le pays d'Hégiaz,
~bonde
en fruits.
T AII13I, f. m.
CHiflo nt'lt.Zool.)
nom d'un animal
d'Amérique décrit par Marggrave
&
par d'autres au'"
teurs, qui nous le donnent pour etre le male de
1'0-
poífum. Les Portllgais appellent cet animal
cachorro
de
mato,
&
les Hollandois
bofchratte.
Son corps eft
alongé ;
[a
tete efi faite comme celle du renard ; fon
n ez eü poil1tu ,
&
[es mOllfiaches font comme celles
du char.
Il
a
les yeux noirs ,fortant de la tete; les
oreilles font
arrOl~dies
, tendres , douces
&
blanches.
La queue a des poils blancs pres de fon infertion en.
fuite de noirs ,
&
en efi dénuée au bout,
Ol!
ell~
eft
couverte d'une peau fembJable a celle d'un
ferpent~
T
AIKI, f. m.
( Hift. mod.)
c'efi ainfi qu'on nomme
chez les Tartares mongnls, les chefs qui cornman–
dent
él
chaque horde
Ol!
tribu de ces peuples. La di.
gnité de
taiki
eil: héréditaire ,
&
paffe toujours
a
l'ai.
né des nls.
1I
n'y
a
point de différence entre cr;s chefs .
'finon celle qui réCulte du nombre des familles qU'il;
"Cnt fous leurs ordres. Ces chefs font foumis a un
kan dont ils font les vaífaux , les confeillers
&
les officiers généraux.
,
TAI-KI,(Hifl . mod.PlúloJophie.)
cemot enchinois
fignifie le
f aite d
'u.nemaiJon.
Une feél:e de philofo.
phes de la Chine, appellée
la
Jeae
des
ju-kiau.,
fe fert
de ce mot pour déftgner l'Etre fupreme, ou la caufe
premiere .de toutes les produél:ions de la
nature.Voyet
JU-KIAU.
TAIL, fe dit
dans
l'
Ecriture,
d'une plume que Pon
prépare avet le canifa tracer des caraéteres que!con.
queso Pour fe [aire comme il fallt, mettez le tuyau
I
de
~a
plume fur le doigt du miliell gauche, tournez-Iá.
du coté de fon dos; faires une
légen~
ouverture
el ,
l'extrémité , retournez-la enfllire fm fon v entre, fur
lequel vous ollvrirez un grand
tail;
de-la fur le dos,
pour commeneer une fente entre les deux angles de
la plume , en mettant perpendiculairement
l'extr~.
miré de
la
lame du canifíous le milie u de ces angles;
pour faire une ouverture nette
&
proportionnée
él
la
fermeté
0\1
él
la mo{leíre de la plume, tenez le pouce
gauche fermement appuyé fur l'endroit
Oll
vous vou–
la
terminer la fente; enfuite inférez l'extrémité dll
manche du canif, qui par un petit mouvement de
cO\lde, mais vif, achevera lafente: cela faít, remettez
la plume fur lon ventre, pour en former le bec, que
vous d 'chargerez proportionnémenr
11
fa foibleíl"e on
a
fa fermeté ; le bec étant déchargé ,
&
le grand
tail
&
les angles fo rmés comme il convient , felon le vo–
lume ou le fiyle que vous voulez donner a votre ca–
raél:ere , infé rez une autre plume dans celle dont
vous vOlllez achever le bec ; .éoupez légerement le
deífus de fon extrémité , le canif horiContal du coté
de la plumeo Ennn polir donner
a
la plume le dernier
CO\lp, coupez le bec vivement, obliquement ponrle
caraétere régulier ,
&
également pour
l'expéditio~.
Voye'( Les PLanches.
T AILLABLE, adj.
(Gramm. Goltvern.
&
Polit.
)
qui efi fllj et
el
la taille.
I/oye'(
T AILLE.
.
T AILLADE , f.
f.
(Gramm.)
grande conpure. On
portoit alltrefois des fabots a
tafLlades
,
c'efi -
a-
dire
ouverts en plutieurs endroits
par
de grandes cou,:
pures.
'
. .
'