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TAG

tlU5,

les attets les plus féveres. Ce font ce!

arrets

dirle P. Maimbourg, qui extermin erent 1héréfie p

lagienoe de l'empire, parce qu

00

haífa de

1

ur

ú eges touS les 'veques qlLÍ ne voulurent pas fouf<

ri–

re

a

la

coodamnation impériale. Le P. Maimboura

goutoít fort la converfion ¡;odlúte par le glaive

'!

celle de la perfuafion n'eft-elle pas

¡¡U

contraire dan

l'efprit du Chrillianifme? Notre Sauveur n'en

lojr pointd'autre.

(D.

J.)

TAGAT,

(G¿og. mod.)

montagne d'Afrique, an

royaume de Fez,

a

2

lieues au conchant de la ville

de Fez. Elle eft fort longue

&

étroíte: tollte fa face

du coté de Fez eft couverte de vignes; mais de I au

!re coté

&

fur le {ommet, ce font des terres laboura·

bIes. Les habitans de eette montagne font tous d

gens de travail,

&

demeurent dans des hameaux.

(D.

J.)

T AGE,

(G/og. mod.)

ville de l'Arabie heureufe,

fur

la route de Moka, entre Manzéri

&

Manzuel,

a

1

8lieues de la premiere de ces villes. Celle-ci a qu l·

ques beltes mofquées ; elle efi fermée de murs, a

un chateau pour la commander ou la défendre.

TAGE,

LE,

(G¿og. mod.)

en latin

Togas;

grande

riviere d'Efpagne , qui felon les anciens , rouloit des

paillettes d'or avec fon fable.

Tagus auriforis arenis

ceü brat/lr,

rut Pline ,

l. IV.

c.

xxij.

Elle ne roul pllls

ci'or aujourd'hui, mais elle en porte beaucoup

a

l'Ef–

pagne

&

au Pornlgal, par le commerce.

e fleu' e

a

fa fource dans la partie orientale de la

nouvelle Cafiille, aux confins du royaume d'Arra–

gon.

11

traverfe toute la Cafiille de I'orient

a

l'occi–

dent,

&

baigne Tolede : de-la il paífe

a

Almaraz

&

a

Alcantara, dans l'Efl:ramacloure d'Efpagne, d'oll en–

trant dans l'Enrameldoure de Portugal, íl lave San–

taren,

&

a former lIn petit golfe d'une lieue de lar–

genr, qui fert de port

a

Lisbonne;

&

aeux lielles au–

d ílo us il fe d ' charge dans l'Oeéan atlantique. La

mar 'e monte

a

Lisbonne ordinairement douze piés

a

pic ,

&

plus de dix lielles en avant vers fa fource.

Le amoens, dans fa

LllJiade,

apoíl:rophe ainíi les

nymphes du

T age.

1(

Ny mphes, dit-il, íi jamais vous

tt

m'avez inCpir ' des fons doux

&

touchans, íi j'ai

,t

chanté les bords de votre aimable fleuve, don–

" nez-moi aujourd'hui des accens fiers

&

hardis !

" QII'11 aient la force

&

la elarté de votre conrs !

" Qu'ils foient purs comme os ondes ,

&

que dé–

). formais le dieu des vers préfere vos eaux

d.

c

I

es

)t

de la fontaine facrée " !

ette apofirophe efi charmante, quoiqu'elle ne

renfermc point le beau contrafie qui fe trou e dans

ceHe de Denham

a

la TamiCe , eomme le lefteur en

pourra jugerenlifa nt le

mBt

TAl\1ISE.

(D.

J.)

T AGERA,

f.

f.

(Hifl.

nat. Botan. exot.)

cette

plante erOlt aux Indes orientales dans les lieu fa–

blonneux,

&

'éle e

a

la hauteur de trois ou guatre

piés. a racine en fibreufe

&

noiratre;. fes

ti~es

(. nt

ronde lianell(. s

&

vertes. es fellllles lennent

par pai:es

fur

des pédicules courts ; Hes font d'un

verd-pale, liífes , larges , oblongues , 'mollít'es par

la pointe,

&

cann l ' es ers la queue. es

A

urs om

la

couleur ' la figure de celles du faphora.

ette

plante

eft

lefln4

fpuria

M

labari a,

de I'Horr. Malab.

(D.

J.)

TACEs,

C.

m. (

Mytlwlogie.

)

demi-dieu trouvé

~ndormi

fous une motte de ten e ,

&

r veillé par un

oureur a ee le (oc d une charru . n lui atrribue

¿

a oír porté I'art de la divinarion en Etrurie ; e eíl–

t

qu

¡de le fajt naltre de la terreoD 'autres po"tes

nOll le donnent pour le

6ls

du énie ,

~ pe~i

615

de

'Jupit r. ' toir un

h~mme

obfeur,

ma~

qUl, fe r n–

dit ' 1 bre , n enCelgnant au' Etrunens I art des

arucpic qui

fit

onune ,

~ome ,

irn~ort~lifa

1

n

m de l in enteur ' d ou leDt que LucatIl dIe:

-

Puiffi

farl

,Tag

{p~

IUJ

4Ft ,a¡ltitux ,

~ m E~

TAG

EllOUI

mafiimu

lUZ

fong-¿ fplciwx

t

(D.

J. )

, TAGETES

f.

m. (

BOlan.

)

T ume6

rt

d~!l:in

lId

rux ef¡.>eees de c::e enr d plante nomm ' par

~l

s

AnglOlS

th~

ajhe n m rygol

-

par le

Fran~

i

(Zillet.d:ind~.

L fp ce. la plu grande '

fl

u~

double ;

n.o~mce tag~us

maXlmus

r

élu.s

Jlo

e

ma.

lmo

mlli–

up/¡caro,

-J.

R. H.

4 .

poulfe

¡\

1

halltcur d en iron

trois piés une tige menue , nou ' r meufe rempli

de mo"Ue blanch . es

ti

uill

nt fembl ble en

quelque maniere ,

3

celle de la tan tie, oblon lI e

pointue • dentel ' s en leur bor

vert ,rana

s

plufieurs fur une cote terminée par un fellle

cu~Íl

;

d

l~n.e

odellr qw l1'efr pas bien agr 'able ;

fi

A

ur

n.ufient feules

(ur

chaque (olflmet de la ti e

t!'

branches , b lIes, ra?i e ,rondes,

&

ql~

Iquef¡ is

aroífes comme le pOlOg cOI1' pofées d'lIn ama

de

flellrons de couleur jaune do r' e , (. utenu fm lIn

eatice oblong, ou formé en tuyau

cI

n

1

l ar

1

haut. Quand c tte fleur eft tomb ' e , il lui fu c e

des femences longues, an úleufes , noir

S ,

cont -

nues dans le callce.

Cette plante nous vient de atalogne. QlIclgues

allteurs la recommandent dans la fuppreffion de re"

gles

&

des urines ,tandis que d autre pr 'tendent

que e'ea une plante dangereuCe , ainíi que toutés les

elpeces d'reillets·d'Inde.

11

en vrailfemblable qu le

cagues

efi du nombre de ces plantes gui fOnt

vené~

neufes dans un pays

&

falutaires dan un alltre. On

peut dona négliger celle-ei dan le notre, puifque

Dodonéé prétend avoir éprollvé , par pluGcurs ex–

périences, qu'elle de",'oit etre miCe au fiombre des

plantes nuifibles; mais il efi certain qu'elle fdit un

des ornemens de no jardins par la beaut de fes

fleurs, dont cependant

1

odeur efi dangereufe. Miller.

vous en enfeignera la culture.

(D.

J. )

T AGGAL ,

ou

TEGG

L,

(G Jog . modo

)

ville

des lndes, dans n le de

J

a .a, {ur la cote feptentrio-–

oale ,vers le milieu de l'lle , entre Japllra au levant,

&

Tíiéribon au couchant. On

y

VOlt de vafies cam"

pagnes de ris ,

&

I s Hollandol y ont un fort, qui

porte le 110m de

T aggai.

Au mi cli de cette ville, ell:

un volean, appell ' par les memcs Hollandoi ,

BUfJ

T a{?gal. (D.

1.)

TAGHMOND, (

G¿og. modo

)

petite ville d'Ir.

lancle , dans la provirtce de Leinficr, au comt de

"\ exford,

a

fept milles

a

I'orient de \Vexford . Elle

envoye d ux députés au parlement de Dublin.

Lon¡¡.

11 .

,6 .laiit. 52.,o . (D.J. )

TAGIOUAH, (

;éoC' modo

)

víJie du pays des

Negres, gui confine

a

la partie occidentale de la

Nubie. ette ville dnnne fon nom

a

une pro ince

dont les

pel~pJes

font

appel~é~

Tagiollins

,

&ens glli n;

font attach s

a

aucune reiJglOn , c'ca a·cJJre , qui ne

{ont ni ¡lIifs , ni chr t'cns , ni muClI lmans.

(D. J.)

T

AGLIA

XZ

,(

G

'og.

m odo

)

petite ille

d'I-

talíe , au roya Ime de Naple , dans I Abntzze ulté–

rieure ,

a

huit mili

au couchant du lac Célano

~

avec titre de duché. Q lIclques géo raphesont avancé

qll elle a ét '

b~tie

de ruines de I'ancienne Carféoli .

mais Olltre gue I'i entité de lieu ne 'y rapporte

E

Oínt, les refies de Carféoli fe voyoien! encore dans

dernier Geele dans une plaine guí en conferv le

nom ,

&

qu'on appelle

piano

di

Carfoli ,

ou eíl

u lt

bourg nomm '

arfoli.

A rco!i

(

André) , né

a

Tagliacco-i.0

(ur la fin d

feizieme fieele , publia en

'clecine

&

en (lrono·

mie quelques ouv

ge

larios , quí lui alurent

1

ehaire de Padoue , avec le titre de chevdlier de faínt

Marc.U mourUI vers

J

an

1655'

( D . J.)

T

A OLA IDA

íLE, (

Géog. modo

)

ife

d' 6e

dans l'Archipel

des

ioluques.

(e

afilie

1(:

~

tour , une

onn ri i r

1

d ux o ,

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