7
10
s y
B
les autr s
b~tlmens,
meme fes tours
&
f,
s remparts,
[ont en bois.
(D.
J.)
SWILLY
LA,
ou
la
SUILLIE, (
Geog. modo
)
ri–
viere d'Irlande, dans la province d' líl:er, au comté
de Tirconner, Elle pr nd fa fource au
crenr
de ce
comté l'anafe,
&
te jette dans une grande baie
a
laqllell~
elle donne le nom de lac de
Swilly,
quoique
, i'eau de ce lac foit falée.
(D.
J.)
SWIN
AR, (
Géog. mod.)
petite ville de la Tur–
quie européenne , dans la B?foie, allX
froriti~res
d.e
la Hongrie & de l'Efclavome , fur la Sade, a trolS
milles au midi de Pofega,
&
aífez pres des ruines de
la
Serllirium
d'Antonin.
Long.
3.5.
4 8.latit.
4.5 · 3
2 •
(D.J)
S\VORDS, (
G¿og. modo
)
ville, ou pIutot boutg
a
marché d'Irlande , dans la province de Leinfrer, au
comté de Dublin, proche la mero
(D.
J.)
SV?YNBORG, (
G¿og. modo
)
petite vilk de Da–
nemarck, dans l'ile de Funen, vis-a-vis celle de Lan–
geland, fur le bord du détroit qui fépare la Fionie de
l'ile de Taffing. C'efr de-cet endroit que Charles Guf–
tave, au commencemcnt de Février
1668,
fit partir
fon armée, & la condlliút au mili eu des glaces dans
les ites de Langeland, de Falfrer
&
de Sélande.
(D.
.r.)
Sy
SYAGROS,
(Géog. anc.)
promontoire de l'Ara–
bi€ heureu e, fur l'Océan indien, au pays des
Aley–
tre, {eíon Ptolomée ,
l Vi.
C.
yij.
c'efr pré{entement
capo Ri{algate
,
feJon Bat;ri , le
cap SfaLcahat,
fel<;>n
Ramuúo,
&
le
cap Fartac,
felon d'autres. (
D.
J.)
SYALAGOGUE , (
Médecine.) lIoye{
SALIVANT.
SYA
LIT
A, f. f. (
Hij!.
nato Botan. txot.
)
efpece
de pommier du Malabar,
arbor pomifera, indica ,flore
maximo, cuí multfe ínllafiulltur jiLiqufe, Hort. mal.
Il
efr haut de quarante
a
cinquante piés ; fa fleur eíl:
tres-belle & tres odoriférante; elle fait place
a
un
gros fmít approchant en figure, en gotJ.t, en odeur,
&
en chair, des pommes aG:ides de nos climats.
(D. J.)
SYBARIS ,
;¿~bapl',
(Géog.
dnc.)
~
0.
ville d'lta–
lie, dans la Lucanie ,
a
deux cens ftades de Crotone,
entre deux rivieres; le
Sybaris
qui lui a donné fOil
nom, & le Crathis. Le
Sybaris
maintenant appellé
Cochilé,
rendoít, ú l'on en croít Pline, c;eux qui bu–
voi'ent de {es eaux, d'une complexion plus robuíl:e,
& '
d'un teint plus noir que les
atltre~;
elles faifoient
meme creper .\eurs cheveux ; elles rendoient auffi ·
les betes omhrageu{es; ce qui obligeoit les habítans
voifins de cette riviere. d'abreuver leurs troupeaux
ailleurs , parce qu 'ils étoient faifis d'éternumens vio–
lens , s'ils u[oient des eaux du
Sybaris.
Le
Crathis,
qui a gardé le nom de
Ctathe,
rendoir ceux qui en
buvoient plus blancs ,
&
d'une complexion plus foi–
ble: apparemment que les Sybarites ne buvoient que
des eaux du Crathis.
Solin pr ' tend que
Sybaris
avoit été fondée par les
Troézéniens ,
&
par Sagare , fils
d'
Ajax le Locrien ;
Su'abon veut au contraire qu'elle
~it
été fondée par
les Achéens. _Peut-etre que cette ville ayoit été feu–
lement ornée ou agrandie par les Achéens; car {Otl–
vent les anciens auteurs fe fervent du mot de
báúr,
pour úgnifier
agrandir, rétablir.
~lOi
qu'il en foit,
cette ville avec ·le tems s'éleva
a
un tel point de gran–
deur, qu'elle
com~andoit ~
quat.rena?ons
voifi~es;
qu'elle avoit l'empIl'e fur vmgt-cI?q .vtlles,
&
qu elle
occupoit
cinquanr~
frades de
t~r~ltOlre ,
couv.crt de
fes habitations. DlOdore de Slclle,
l. XII.
di'!:
que
les Sybarites mirent fur pié une armée de trente mille
hommes, dans la g.uen-e ,qu'ils
~urent
contre les
C~o
toniates' ces dermers neanmOlI1S refrerent les valO–
queurs, ,
&
óterent aux premiers leur gloire &leurs
s y
B
ric~e!les. Milo~
les
repou~a ju~que
dans leur "il
capttale , ??nt
.11
forma le fi ge;
11
s
en r ndit
I
tre
&
la actnnfit.
mJ -
Sybaris
demeura enfevelie fou fes ruines
dant cinquante.huit ans; enfuite f0US I'archo pen
d
-
C 11"
' Ah'
,
ntat
e
,a lma.que a: t
ene~,
les anClens habitans dilpcr-
f,
s,
qul
reíl:Olent.apr s cette d ' route fe
i
ignir nt
a
quelq~les
th
ífal1c2~'
avec
~e
fecours defque\s
il
en~repnrent
de
l:ebat~r.
leur
Vlll~
fm fes
an
ien
d~.
br~s
, & de fes d molltlons; mals les Crotoniatc n
pnrent ombrage ,
&
les en chaíferCl1t al! bout
d
ci.l1q an.s.
A!nf;
[ut détrnite
&
fans retour, ceHe
vllle qUl avolt
te
long-tems le fcandal
de
l'univeiS
par fa molleife.
Voyez-cn
pour preuve le
mot
SYBA-
RITES.
'
Ccpendant peu de tems apres, une nOllvelIe colo–
ni~
gre:que
~onda
fons
l~
condnite de Lampon
&
de
Xenocnte , a quelque dlÍlance de l'ancienne
Syb,z–
ri,s,
la vi le, de Tllt,lrium.
Voye{
THURIUM,
n".
/.
Cefr un arucIe cuneux.
2°.
Sybaris,
fleuve d'ltalie dans, la Lucanie.
3
0 •
.sybaris_
~eux
qui [ont verf¡'s dans lesantiolli–
tés de l'Italie , dit Pau[anias,
l.
r1.
C.
xi.".
ve\ll~
lC
q'-Ie la ville de Lupia, qui
ea
entre Brindes
&
Hy–
drunte, ait été appellée autrefois
Sybaris.
Cetteville
ajout.e-t-il,
a
\111
port fait de main d'homme par
r~
dre
&
{OLlS
l'empire d'Hadrien.
4°.
Syharis,
fantaine du Péloponnefe dans "A–
chale propre ,
pn~s
de la ville de Bura. Strabon,
L.
VllI. p .
386. d!!
q I'on prétendoitqllecettefonrai–
nc avoit occaíionné
le
nom du flellve
Sybaris,
en
Italíe.
5°.
Sybaris,
ville de
la
Colchide, felon Diodoré
de Sicile ,
l. IV.
qui en fait la réíidence dll roi du
pays.
Il
ajoute que le temple de Mars Oll étbit gar–
dée la toifon d'or, ne fe trouvoit qu'a {oixante
&
dix frades de cette ville.
(D.
J.)
..
SYBARITES , (
Hift.
)
peuples de Sybans, ville
de la Lucanie : les terribles éc;hecs qu'ils éprollve–
rent de la part des Crotoniates, ne changerent rien
a
leur luxe
&
a
lem molleífe. Athénée
&
Plutarqllc
'vous en feront le détail que je (upprime ici, perfila–
dé qu'on
ai~era
mietix .y trouver le tableau
des:~)'barites
modernes, par le peintre du temple
d~
9
mde .
On ne voit point, dit-il, chez
eux
de .dlfference
entre les voluptés & les befoins; on
b~nmt tou~
les
arts qui pourroient troubler un {ommell tranqmlle?
on donne des prix aux dépens du public ,
a
cellX q:ll
peuvent découvrir des voluptés nOllveIles;
le~
c¡–
toyens ne fe fouviennent que des bOllifons
q.\11
les
ont divertís, & oht perdu la mémoire des magdirats
qui les ont gouvernés.
.
d 't
On y abufe de la fertilité du terroir,
qUl
Y
prx
Uf
une abondance éternelle;
&
les favellrs des
~lt
fur Sybaris , ne fervent gu'a encourager le luxe
I
a
molIeífe.
'
ft
íi
Les hommes [ont ú efféminés, leur parureúeb'en
femblable
el
celJes des femmes; ils
com~ofent
1
'~nt
leur tein ; ils fe frifent avec tant d'.art.; lis
e~~e~ble
tant de tems
a
fe corriger
a
leur InlrOIr., qu
qu'il n'y ait qu'un fexe dans toute la vJlle'd . ha-
Les femmes fe livrent, au lieu de
f~
ren
re
l
\ _
que jonr voit finir les defirs
&
les
efp:~ancek ~,árre
que jour; on ne fait ce que c'efr que d a!m er
elle
íi
aimé; on n'eíl: occupé que
de
ce
~
on app .
fauífement
jouir.
,
re' &
Les faveurs n'y ont que teur réalite prop
't
íi
toutes ces circoníl:ances qui les
accompag~en
ces
bien; tOU5 ces riens qui font d'un fi gra nd
pr~ ~
ces
enaaaemens qui paroiífent toujours plus
gra:o
e,'pare
O.
o
h
r
'
1
l'
ce qUI pr
petites cOles· qUl va ent tant;
to~
lieu d'une;
. un heureux moment; tant de conql:letes au cela ea
tant de jouiffimces avant la d,er11lere; tout
in~o)ln.J.~
el
SybC!ris.