204
S 1
M
-refritution , au-moins de la
plus
gr~nde
partie;
Mais
dans quelque cas que ce ion, le pourvu par
.r
vnonie
doit faire une détml!i0? pure
&
runple
~ntre
les
maios du collatet1r ordinalre , fauf a obtemr de
nouvelles provifions , fi le collateur juge a-propos de
lllí
en accorder.
OR dit communément que la confidence eft la filie
de la
fimonie.
Yoye{
Co FIDE "CE.
Yoye{
aux
deeré–
tales
le titre
dejimon.
le
traíté
de
M.
de Launoy ,
Vanefpen, Pontas, de
Ste
Beuve, d'Héricourt, Fuet,
de la Combe,
&
les mots
DOT, PENSION , PERMU–
TATION, HONORAIRES.
( A )
IMONIENS f. m. (
Hif/. eccUf,)
hérétiques fec–
tateurs de Simo; le magicien ,
&
par conféquent les
plus anciens qui ayent paru dans
l'Eg~if~ chrétie~ne.
Simon le magicien lenr chef, {amantaln de natlOn ,
ne reconnoiífoit point Jefus - Chrift comme fils de
Dieu mais
il
lewnfidéroit comme ron rival,
&
préte~doit ~tre lui-m~me
le
Ch~ifi.
Il
~e
croyoit ni
falut ni réfurreétion de la chalr, malS une íimple
réfur~eétion
de l'ame.
11
enfeignoit qu'on ne devoit
point fe mettre en peine des bonnes reuvres; que
tontes les aétions étoient indifférentes par
elles-m~mes ,
&
que la diítinéti?n des bonnes
&
des mau–
yaifes n'avoit été introdlute que par les anges pOlir
s'aífujettir les hommes.
Il
rejettoit la loi donnée
el
MoiJe ,
&
difoit qu'il étoit ven,u l'aboli.r.
I,~
attrib;lOit
r ancien Tefiament aux anges,
&
qUOlqU
11
fe deela–
r~h
par-tollt leur ennemi, illeur rendoit néanmoins
un culte idolatre,
prétend~nt
qu'on ne
pO~lvoit
etre
fauvé fans offrir au fouvera111 Pere des facnfices
<j.bo-–
minables par le moy(m. des
princip~utés
qu'il
~lac;oit
dans chaque cie!;
&
11
leur offrOlt des facnfices,
non pour obtenir d'eux q lelqu'affifiance , mais pour
empecher qu'ils ne s'oppofaílent aux hommes.
Ses
feétateurs profeífoient tous
ces
dogmes mon[–
trlleux,
&
pour.laprati'lue, ils vivoien"t dans toute
forte de déballches, qui furpaífoient, felon Eufebe ,
tout ce qu'on pourr?it en dire ; en, forte q:l'ils
avouoient aans leurs hvres que ceux qm entendolent
parler pour la premiere fois de lel1l:s m:yfreres
fec~'ets
étoient furprisd'étonnement
&
d'elfroI. Outre l'lm–
pudicité, ils s'adonnoient a toute forte de magie;&
quoiqll'au dehors
i~s fiífe~t
en
qu~lqu.e
{orte pr0-
fe1Uon du Chrifiia01[me , lIs ne laiifOlent pas que
d 'adorer Simon
&
fa concubine Helene , repréfentés
fous la figure de Jupiter
~
d: I\1ars,
~
de leur of–
frir des vifrimes
&
des hbatlons de
VIO.
lis regar–
doient
m~me
le culte commun des idotes comme une
chofe indifférente; en forte que pour ne leur point
offrir de l'encens, ils ne s'expofoient pas au martyre
comme les chrétiens ; auffi les payens les laiífoient-
ils eI;l reposo
~
'
.
On croit que les apotres
S.
Plerre , S. Paul
&
S.
Jean ont ceshérétiques en vue dans plufieurs endroits
de leurs épitres. Leur feél:e dura jufqu'au jv. íieele.
S. Jufiin dir que de fon tems , c'efr-a-dire vers l'an
15
0
de Jefus-Chrift,
t~us
les
Samari~ains
reconnoif–
foient Simon pour le plus grand des dleux
~
&
S.
Cle–
ment d'Alexandrie ajoute qu'ils l'adoroient. S. Irénée
aífure qu'ils étoient en tres-petit nombre; mais Eufe–
be
&
plufieurs autres écrivains pofiérieurs en parlent
comme d'une feéte connue,
&
qui fllbfiftoit encore
au cotl\mencement du v. fteele. Calmet,
Diaion. de
la
Bible.
SIMONTHORNA,
(Géog. mod.)
viÍle de la baífe
Hongrie, au comté de Tolna, fur la Sarwiza,
a
?–
lielles de Capo{war,
&
a
3
de Tolna : elle efr enVI–
ronnée d'un grand marais , avec
t~n chate~u.
Cette
ville fut prife fur les Turcs par lepnnce LOUlS de Bade
en 1686.
Long.
3 6.49'
lato
4 6 . 3
l.
SIMOODSUKE, (
Géog. mod./
un~deshuitpro
vinces de la contrée orientale de 1emplre du Japon.
Elle fe divife en neufdi.ftrifrs; c'efl:un aíI:ezbon pays,
S 1 M
pImot plat
que
montagneux,
OLl
il
Y a beallcoup
de
pres
&
de champs qllí prodllífent abondamment de
l'herbe
&
du gokokf; le gokokf efr
1I~
terme généri–
que quicomprendle riz, l'orge, le petlt blé que nous
appelJonsfroment
Ú!-
les feve_.
(DJ.)
SIMOOSA , (
Géog. modo
)
aurrement
Seosjll;
une
des quinze p1,'ovinces de la grande contrée du flld-efr
de l'empíre du Japon. Elle efr
cen~'
e avoir troí jour–
nées de longueur du fud au nord;
&
efr divifée en
11.
difrriéts; c'efr un pays montagnel1x ,affez peu fertile ,
mais qui abonde en volaille
&
en befriaux.
SIMPELEN, LE,
(Géog.mod.)
&
par les ItaEens
mORu-SampÍtJlZe,
en latin
S emprolúus mOns
;
monta–
ane des Alpes, au confins des Suiífes , du Valais
&
du:
Milanez; c'efr cette montagne que 1'0n palie pour
aller
du
Valais au du<:hé de Milan.
(ll.
J.)
SIMPLAIN ,f. m.
(Hifl.mil. anc.)
foldat,romain,–
qui n'avoit que paye íimple. On appelloit
dllplain
,
celui qui l'avoit doubIe.
,
SIMPLE, adj. (
Gramm.
)
qu'on, regarde comme
fans compoíition , fans ri1élange. Je gage le
jimple
contre le double.
Il
a fait un raifonnementtresfimple,
fuais tres-fort quand il
a
dit:il y a environ dome cens
ans qu'on a la petite. véroIe par toute la terre,
&
qu'elle efr obfervée par tous les
médec~ns
du monde ,
panni lefquels il'o'y en a lilrefque pas un qui aífure.
l'avoir vue deux fois
a
la meme perfQnne ; done on
n'a point deux fois la petite vérole. Je n'ai de lui qu'–
unejimple
promeífe. C'efr un
jimple
foldat. C'eft
un
homme jimple.
C'efr un
caraélerejimple.
Le récit en
efrjimple.
SIMPLE, f. m. (
Gramm.
)
c'efi: le riom générique
fous Ieque! on eomprend toutes les plantes ufllelles
en Médecine.
Il
conno!t bien les
fimpIes.
Celui gui
ignore la vertu des
jimples
n'eíl: pas digne de fa ire la
~édecine.
Le quinquina efr un
fimple
d'une vertu fpé-,
clfique.
SIMPLE, adj.
C
Métaphyjiqfte.
)
quand on regarcle
quelque chofe que ce foit comme
une,
&
comme
n'ayant point des parries différentes on féparables
l'une de l'autre , on l'appelle
jimpIe.
En ce fens-lci il
ne convien! proprement qu'a un ihre intelligent d'e–
tre
jimple;
ne concevant dans 'un tel
~tre
rieo de fé–
parable dans la fubfi:ance , nous n'avoós poínt auffi
l'idée qu'il puiife avoi r des parties. Quelqui¡peu de
chofe qu'on fuppofe de féparable dans la flwftanee
d'un etre intelligent, on la fll ppore en
m~me
tems ca..
pabIe d'etre détruite toute entiere.
Si l'on prend le terme
fimple
dans cette précifion '
iI ne fe trouvera rien dans les
etr~s
matériels qui
fdi~
fimple,
oon plus que rien qui [oie parfaitement
un.
Tout corps
pe~1t
toujours
~tre
tellement {éparé, que
fa fubftance eXlfrera encore
daf.lsles parties apres leur
f~~ar~tion;
ainíi l'une n'étoit pas l'autre,
&
le corps
n eto¡t pas
jimple,.
Néaomoins on emploie - ce terme
a
l'égard des
corps, par analogie aux efprits; on appelle
limpIe
nn
corps daos les parties duquel on n'apperc;oit nulle
différence eommunément fenuble ; 'ainíi l'on dit de
l'ean que c'efr un
corpsjzmple.
Qnelqnes-pns l'ont dit
auffi du feu , de
1'01',
de l'argent,
&
de ce que nous
comprenons fous le oom d'
éLémms
Ot~
de
métaux.
Ce qui eft oppofé au
jimple
efr dit
compoJi.
Voyez
fin article.
SIMPLE,
adj.
en Algebre
,
une équation
jzmple
eil:
ceHe 011 la quantité inconnue n'a qu'llne dimenfion,
commex =a~b
Poye{
EQUATION.
En arithmétique, la multiplication
&
la diviuon
fimp Les
font des opérations 011 il n'entre point de gran–
deur~ ~e
différente
efpec~
;.on
~es
appelle ainíi pour
les d¡ihnguer de la mulnphcauon
&
de la divifion
compofées, Oll il s'agit de c;alculer
de~
grac.deurs de