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S 1 N

Phéniciens,

&

peut-etre tiroit-il fo n n0r,n d; la

~ille

de Sidoil. Martial parlant

a

un de

f~s

amls d un vete–

ment qu'illui envoie , l'aíTure qm ell encore plus

propre

a

garantir du mauvais tems que

lesjindons

de

Syrie.

R idebis ventos hoc munere uélus

&

imbres

Nec jit in Sy riá

íindone

teBus eris.

Le jeune homme qui fuivoit Jefus- Chriíl: .Ia nuit

de fa paRion, n'avoit fur

lu~

q;l'un fin don ,

amrélusjin–

donejuper nudo.

Ce pOUVOIt etre une efpece de man–

teau pour fe garantir du froid. Calmet,

D iélionn . de

la B ibLe.

.

SINDON ,

en Chirur,gie

,

efr un petit

morc~au ro~d

d e toile , dont on fe fert pour panfer la plale caufee

par le trépano

Voye{

T RÉPANER.

La premiere chofe qu'on faít ordínairement apres

l'opération du trépan , efr de jetter quelques gouttes

de baume blanc {ur la dure mere, enCuite une cuil–

lerée de miel rofat, qu'on

a

fa;t ehauffer

a:re c

un

r

eu

<le baume , on y met un

jindon

de fine tolle de

1m :

cela s'applique immédiatement Cur la dure mere;

&

cela étant plus grand que le trou qui eíl: all erane, on

en fait entrer la cireonférence entre le cra ne & la

membrane, avec un iníl:rument nommé

meningophi–

lax , voy e{

MENINGOPHILAX ; enfuite on y applique

des plumaífeaux de charpie, & par ce moy en le trou

efr tout-a-fait bouché.

l

·

SINDRIE-MAL, {.-m.

(Hifl. nato B otan.

)

c'eíl:

une fleur qui ero1t dans les bois de l'ile de

Ceyl~ n,

&

que fa fingularité fait tran(planter dans les jardins,

011 elle {ert en quelque falfon d'horloge. Elle eíl: ou

rouge

OH

blanche : on aífure qu'elle s'ouv re tous les

.jours vers les quatre heures de l'apres midi ; elle de–

menre épanouie juCqu'au lendemain matin ; alors elle

fe referme pour ne s'ollvrir qu'a quatre heurés du foir.

SINDRIO

ou

AKAI-S1NDJO,

f.

m.

(Hi(!. nal.

B Olan.)

arbriífeau du Japon qui a une coudée de hau–

teur; il pouffe des {a racine des branches garnies de

feuilles & alternes ; {es baies {ont rondes , un peu ap–

platies, moíns groffes qu'un pois , de eouleur íncar–

nate , d'une ehai.r molle & pleine de fuc, avec

~tn

no~au

de

l~

couleur & de}a groíreur d'une graine de .

conandre.

SINES, (

Géogr. modo

)

port de mer en Portugal,

fur la

co~e

de l'Eíl:ramadure , au fud-ou d !: de Saint–

Jago de Cacem.

C'efr dans ce petit port qu'efr né au xv. íiecle

V aCeo de Gama , amir¡¡1 portugais, homme immor–

tel par la découverte des lncles orientales , en tentant

le paírage du cap-des T empetes, qu'il nomma le pre'–

mier le

cap de bonne Efpérance ,

nom qui ne fut point

tl'0mpellr.

'

Gama doubla la pointe de

l'

Afrique en 1497; &

remontant par ces mers inconnues vers l'équatellr iI

n'avoit pas encore repaffé

l~

capricorne , qu'il

troll~a'

vers Sophala des peuples policés qui parloient ara–

be. De la

haute~,r

des Canaries jufqu'it Sophala ,

l es

hommes , les anlmaux , les plantes, tout avoit paru

d'une e(pece nouvelle. La furprife fut extreme ¿'e re–

trouver des hommes qui reffembloient a ceux du con–

tinerlt

co~nll .

Le rnahométi{me commens:oit a péné–

trer parml eux ; les mu{ulmans en allant

a

l'oríent de

l'

Afríque,& les chrétiens en remontant par l'occident

fe

rencontr~i ent

a.

une

extrémit~

de

l~

terreoAyan;

en?n trouye des

~

11.ot.es

mah~metans

a qúatorze de–

p es de latltude mendlOnale, 1I aborda en 1498 dans

les

~randes

Indes , au r?y:mme

d~

Calicut , apres

. aVOlr reconnu plus de qumze cens heues de cotes.

Ce voyage de Gama changea la fa ce du c mmerce

d~l rrt~n~e, ~

en rendit ma'ltres les Po:tugais par

1'0-

~

cean ethlOplque , & par la mer Atlantlque. En moins

de cinquante ans ils formerent des établífiemens tres–

-coníidérables depuis les Moluques juCqu'au golfe Per-

fique, dans une étendue de {oÍxante degrés de

IOfi~

gi tude.

Gama revenu de ron voyage en

J

502,

avec treize

vaiíleaux chargés de richefres incroyables, fut nom–

mé vieeroi des [ndes

p~r

le roi Jean III: & mourut

a

Cochin le

24

D écembre

1525'

Dom EtIenne & dom

Chrifrophe de Gama

ú~s

fils , lui fuccéderent

?an~

la

meme vieeroyauté , & font célebres dans l'hifrOlre.

(D.

J.)

_

.

,

, SlNF ,

f.

m. (

Mat. méd. des anc-,)

t;rm~

employe

par les anciens pour defigner. le bOls d aloes ,

aga,fJ<>–

chum ;

mais les Arabes ont fa lt .de ee'terme un adJec–

tif & ont nommé le bois d'aloes jatme

jinjicum ,

&

le

~oidltre

indicum.

Le mot

indiculll

n'indiqlle pas ici

le [ieu du pay , mais la touleur noidhre , ce qui ea:

aífez commun dans les otlvrages des an ciens.

SINGARA,

(G¿og. anc.)

ville de la

Méfopotamí~ ;

que Ptolomée ,

L. V .

c. xvii}.

place {ur le bord du

Tl–

breoEtienne le géographe , Pline & Ammien Marcel–

lin, connoiíTent auffi cette ville.

SINGE,

f.

m. ji"¡ú us,

(Rif!.

nato Zoologie.)

Il Y

a

grand nombre d'e{peces

de jing¿s.

La

plf~part

de ces

animaux ont plus de rapport avec l'homme que leS'

autres guadrupedes, fur - tout pour les dents , les

o rúlles',les narines ,

&c.

ils ont des cils- dans les deux.

paupieres, & deux mZl melles [ur 1<\ po'trine. Les fe–

melles ont pour la plllpart des menfrrue; comme

l¡C!s

femmes. Les piés de devant om beallcoup de rapport

el

la main de l'homme ; les piés de derriere ont auili

la forme d'une main , car les quatre do.igts font plus

longs que ceux du pié de devant, & le pouc efr

long ,

gros & fort écarté dLt premier dqigt; aufIi

fe

{ervent-ils des piés qe derriere comme de ceux de de–

vant pour (aiíir & empoigner.

Il

y a des

fin,g¿s

qui 0nt

dans la machoire d'en-bas une poche ou fa c de cha",:

que coté

Oll

ils {errent les

alimens.gu'

ils veulent

gar~

der.

V oyezjjm op . animo

Rai,

mém.p Ollr

j~rY¡r

a

l'hift.

natur. des dnim.

dreífé par M. Perrault ,

part. !l. .

M.

Briífon"

R egne animo

a diviCé les différentes

e{peces

de j inges

en cinq races.

R ace premiere:

Ceux qui n'ont point de queue,

&

gui ont le mufeau court.

.

Le

jinge_

II

y a plufieurs e(peces de

jinges

,

gUt

ne

different entr'elIes que par la grandeur ; elles ont beau–

eoup de rapport

a

I'homme par la fa ce , les oreilles

&

les ongles. Les feffes {ont nues ; le poil de ces ani maux

efi de couleur melée de verdatre

~

de jaunatre. On

les trouve en Afrique.

. .

L'hpmme des bois,

ourang outand bout

;

cet animal

efi des lndes orientales ; il refremble plus a I'homme

gu'aucune autre e{pece de

jinge ;

fon poil efi COurt

&

aífez doux.

L ejinge

de Cey lan. La levre fupérieure de

cejillge

efr fendue c mme celle d'un lievre ; [es ongles {ont

plats & arrondis , excepté celui de l'in dex des piés

de derriere , qui efr long , recourbé & aigu ; le poil

du dos a une couleur noiril tre , & celui du v entre,

des bras

&

des piés, une couleur cendrée jaunatre.

,

Race dmxieme.

Les

jinges.qui

n'ont point de quene;

& dont le muCeau efr alongé : on leur a donné le noro

de

cynocep haLes.

Le

jinge cynocephale.

n

ne'differe du

jinge

qu'en ce

qu'i l.a.~e

mu{eau plus alongé.•I1 y a des cy nocephales

de dlfferentes grandeurs : on les trouve en Afrique.

L ejillge cynocephale de Céy Lan.

11 a les oreilles ron–

des , larges , tranfparentes , nues , & de,couleur cen–

drée claire , les jambes longues & menues; elles n'ont

que peu de. poil .: celui du corps a beancoup de rap–

port

a

la lame ;

l!

efi long , doux comme de la {oie .,.

de eouleur roufsa tre ,

plLl~

foncée fm le dos du male

.que fur le ventre ; & au contraire plus foneée fur le

ventre de la femelle que fm le dos. L'on<Yle de l'index

de chaque pié efi long, recourbé

&

pointu; les .au-

tres font plats

&

~rrondis.

-.

,

,[{il'~