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S 1

N

',-

S -1

N ·

211

ment de perfpeuive 'luí fert

a

copier des tab1eaux,

<le la Bletterie a écrit la vie de ce pñnce,

&

nous

y

&

a

les reduire au grand au petit pié,

Ol!

du petit pié

renvoyons le leueur , paree qu'eUe mérite

d'etn~

lue.

au grand, dans la proportion requife; mais le vra.i

(

D.

J.

)

.

mot

efipamographe. P'oye{PANTOGRÁPHE. (D.

J.)

SINGITlCUS

SINUS

,

e

G¿og.

ane.)

golfe

de

SINGERHil

DE

TÉNfERS ,

e

Peint. GrfW.)

on ap,-

la Macédoine , daos l-a mer E".ée, felon

Pto~omée

pelle la

jingeríe

~e

Ténim

,

tous.le~

finge~

que ce pein-

L. II

I.

e.

XXX}.

Ce golfe

entr~it

fort avant dans le;

tre a répré(entes; les uns hablUes en Juges, les au-

terres '. entre la

Chalci~ie

&

la Praxie , depuis te pro-

tres en ¡>retres , les autres en

moine~,

f)e.

On voit

montOlre

Nymphreum

,]ufqu'a

Ampeltesextrema.

dans

tajingeríe de Téniers,

tous les aueurs de

l~

co-

SINGLER, v. n.

(Archit.)

c'eíl: dans le toifé .

médie italienne, en (orte qHe c'efi un finge qm efi

contourner avec le cordeau, le ceiatre d'une voUte '

babillé en arleqllin , un autre repré(ente kal'amou-

les marches, la coquille d'un efcalier, les monture;

<he un aHtre, Colombine,

{re.

Les efia'11lpes qu'on

~'une corn~che

,

&

~~ute

autr.e 'partie quí Re peut

~n

a' gravées , s'appellent

auffijingeries.

(D.

J.)

.etre mefuree avec leple

&

la tOlfe.

DaviLer. (D.

J.)

SINGHILLOS ,

(Hifl·

mod.)

c'efi le nom que

SINGLIOTS, f. .m.

e

Corepe des pierres.)

font res

les

Jagas,

peuple

anthropop~age

de l'intérieur

d~

deux foyers d'une ellip{e otil'<mattache les bouts d'ull

.1'

Afrique donnent

a

leul's pretres ; ce font eux qm

cordeau égal au grand axe , pour tracer

c~tte

courbe

{ol.r chargés de con(Hlter les manes de lenrs aneetres,

par le mouvement continn, qu'on appelle

le trait

d~

lCJ.u~

paroiífent

et~e

lesfeuls dieux que ces

pe~lple~

con-

jardinier.

P

oye{

ELLIPSli.

nOlírent ; les pretres le font par des cOn]uratlOns,

SINGO "

(G¿ogr. mod.)

petite vil1e ,d'e la 'Pur•

.accompaunées Ol'cJ.inairement de facrinces humains,

quie en Europe, dans la Macéd,oine, fu.r:

la.co

¡e .du

que l'on

fui.t

.en pré(ence des ofi'emens des r.ois , con-

golfe de

Mont~-Sant0.

Elle conferve le nom de l'an-

fervés pour cet effet apres leur mort, dans des ef-

cienne

Singus

,

qui avoit donné le iien au

golfe Sin-

peces de boetes , ou de chafi'es portatives. Ces pre-

.giúcusjinus.

(D.

J.

)

.

tres, dont l'empire efl: fondé ful' la

~ruauté

&

la fu-

SINGO-FAU, (m.

(Hifl.

nato Bot{ln.

)

plante

perfiition , pedi.ladent aleurs concltoyens quetou- ,de I'ile de Madagafcar, qliis'attache au tronc des ar• .

t es les calamités qui leur

;¡rriVefl~

, {r,>nt des effers

bres,

&

·dont iI (ort une grande feuille lonuue d.e

.de la vengeance de leurs divinités irritées ,

&

qni

de~x

ou trois

p~és, .~ort

épaifi'e,

&

'¡~l1ge

de quatre

-veulent erre appaifées par des hécatombes de viéti'-

dOlgtS; les habltans ecrafent cette femll'e , apres l'a-

.mes humaines; jamais le fang humain ne coule aífezvoir chauffée an feu,

&

s'.en frottent' le tour des

.-abondament au gré de ces odieuxminifires; les moin- .yellx, pour s'éc1aircir la vue.

.

.dres{ouffi~

de vents, les .empetes , les oTages ,en

I

SINGOR ,

ou

SINGORA.,

e

G¿ogr. mod.)

viHe

'/un mot les évenemens les plus commmns , anncnCent

des Indes, au royaume efe Siam, ful' la cote orien-

1a colere

&

les plainres des ombl'es altérées de (ang ;

tale de la pre{qu'ile de Malaca,

a

l'embouchure d\me

¡plus coupables en cela que les peuples aveugles

&

I

p.eriteriviere, qui·fe j.ette dans

le

,golfe.de

.Patane.

barbares qu'ils gouvernen(, .& qu'ils entl'etiennent

Latít.

9.48. (

D .

.f.)

.,

¡par la terreur ·dans des p.ratiques l'év01tantes; c'efi

SlNGULARITE,

e

Morale..

)

on prend 0tdinai.

:a

leurs fll ggefiions que (ont dnes·les cru1!utés que ces

rement ce mGt en mauvai(e part, pour déíigner une

iauvages ex..ercent

(UT

rous leurs voiúns ; ce font.ces

.affeuation de mreurs , d'opinions , de -manieres.d:a-

pretres qui leur per(uadlent que plus il's le¡¡ont iahu- gil' , ou de s'habiUer , contre -l'u[age ol'dinaire;

'ce.

Jl1ains, plus ils plairont aux .pui1faFlces .inconnues ,

pendant il faut diilin"guer la

jinguLaríté

louable, de

:-de qui ils

croÍe.nt

dépendre.

f/oye{ L'arúc}e

JAGAS.

I

.1a vicieu{e.

. SINGIDAVA ,

(G¿og.

ane.)

ville de la Dace,

¡

1°_

TOllt homme de hon fens tombera d'accord

'Íelon Ptolomée ,

l. IlI.

C.

viij.

le 110m moderne efi,

avec moi, que la

Jingutarité

eíl: digne de nos étoges"

;a

ce qu'on prétend,

Enyed,

&

en allemand

~

Engo-

l or[que malgré la multitude qui s'y oppofe , eUe fuit

,r.yn

.

eD.

J.)

.les maximes de la morale

&

de l'honnenr;' dans de

SINGIDU}.;rUM.,

(

G¿og.

anc.)

0U

Singindunum,

.

femblables cas

~

-ilfautfavoir que ce n'efi pas lacon-

«)u

Sigerzdunum

,

ville de la Pannonie , que l'itinérai- turne

~

mais le devoir., qui efi la regle de nos ac-

:t'e d'Antoine marque fur la ¡TOute d'Italie, en orient,

tions,

&

que ce qui doit cliriger notre conduite, ea:

en pa1I'ant par le monr d'Ol'. Ptolomée met cette pla- la nature meme des chofes: alors la

jinguLarité

de-

,ce au nombre des villes méditerranées de la haute

'vient une vertu qui .éleve un homme au·deífus des

'Mreúe, c;¡r, comme Pline nous l'apprel<1d , la Mce- .autres., parce que c'efi le carauere d'un efprit foi-

Sle fut ajoutée

a

la Pannonie;

Singídunllm

étoit fituée

.bte, de vivre dans une oppofition continuelle

a

fes

.el

une petite difianee de la Save. Holfiein juge que

propres fentimens ,

&

de n'ofer paroltre ce qu'on efr

cc'efi

a

pr '[ent Zinderin , dans la Servie.

ou ce qu'on doit etre.

.

Jovíen

(Flavius Clauditls Jovianus) naquit

a

Sín-

-Lajzngularité

n'efi donc vicieu(e que l0rfqu'elle

.:gidllflum,

vers l'an 33

J ,

&

fut pr0clamé empel'eur

fait agir les hommes contre les lumieres de la raifon ,

!par l'ar01 'e l'omaine , en 363

~

apres la mor.t de Ju- ·ou qu'elle les porte

a

fe diíl:inguer par quelques niai-

líen.

11

fi t auffitot la paix avec les Per(es, par une

feries; comme je ne dOllte pas que .tout le monde ne

négociation qu'ils tirerent expres en longueur pour

condamne les per(onnes qui fe fingularifent par les

faire C9JÚu01er .aux Ro.mains ce qui leur refioit de

-mal:lvaifes mreur,s , le défordre

&

l'impiété; je ne

vivre . Alors le nouvel empereur, preífé de lafaim,

.m'an:ete qu'a ceux qui fe rendent remarquables par

&

dans la crainte a!fez bien fondée , que quelqu'au-

la bi(arrene de leurs habits , de leurs manieres, de

t re , pl'ofi.tant de fon abCence, ue prlt aufii le diadé-

leurs difcours, ou de telles autres chofes de peu d'im-

me,conclut avec Sapor

\.111

traité apparemment nécef-

portance dans la conduite de la vie civile ; il efi cer-

fair certainem

nt

honteux.. II céda par ce traité ,

tain qu'a t0US ces égards, on doit donner beaucoup

les cinq provinces tranfiio'ritaines, avec la ville de

a la coutume,

&

quoiquel'on pniífe avoir quelqlle

Niiibe , quí 'toit le bOlllevart de l'empire, en

ombre de raifon, pour ne 1uivre pas la foule , on

ori nt; ce meme priuce avoit g ' néreufement con-

doit facrifier fon humeur particuliere ,

&

fes

opi-

fi

íf~

la foi chr 'tienne,

&

per! 'v' ra dans la meme

nions , aux u[ages recrus du public.

ro rance' mais il {; propola d'éreindre par la dou-

11

fallt donc s'y preter

~

&

{e re{fouvenir qu'en

eur les fchifmes de 1églife. Son regne ne dura que

fuivant toujours le bon fens meme , on peut paroitre

fept moi

r

ingt iou rs . il

ti.lt

'touffé dans fon lit, ridicule dans l'e{prit de gens qtÚ nous foIlt beaucoup

n 364

¡\

1'5ge d 33 ans , par la vapettr du char-

.inf,'rieurs,

&

fe rendre moins propres

a

etre utile

b n qu'on a\'oit a um ' daos fa chambre. M.l'ab é

au,~

autres.,

daos

des

~res

réellement importan-

~ m~

Xr.

p.d

ij

,