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206

S 1

N

<r

e 1fut le commencement de t'adoration

desfimu.

la,,~s.

O n leur donna le nom des planetes qu'ils re–

préfentoient, qui font les memes qu'elles ont au–

Jourd'hui: de-la vient que nous

trouv~ns Satu~ne

,

Jupiter , Mars , Apollon, Mercure,

Ve,~us

& Dlane

placés au premier rang dans le

p~lythelfme

? es an–

ciens ; ¿'étoient·la leurs grands dleux. EnfUlte .1'0-

pinion s' .tant érablie que les ames

~es

gens.de

b~en,

apres 1eur féparation du corps , allOlent hablter d au–

tres p1anetes ,on éifia pluíieurs de ceux qu'on crut

tels,

&

le nomb e des dieux s'augmenta dans les

tems idolatres.

L'adoration d'es

fimulacres

commen~a

dans la

Chal~

dée fe répandit dans tour l'orient, en Egypte, &

che; les Grecs qui l'étendirenr dans tout

1'0~cident.

Cellx qui fuivoient ee culte dans les pays onentaux

furent nommés

Sabéens

;

&

la feae qui n'adoroit que

Diell par le feu, rec;ut le nom de

Mages.

Tome

l'i~o­

la.rt1t!

du monde fe vit partagée entre ces deux

iec–

tes.

Voyet

M AGES

&

SABÉENS.

(D.

J.)

SIMULATION , f. f. (

Gram.

&

Jari/pr.

)

déguife–

mcnt fral,.)duleux introduit dans quelqu'aae judi–

ciaire. La I1I11ltirude des impors de' toute efpeee,

auxque1s les particuliers cherchent a fe fouíhaire ,

donnent liell

a

tolltes fortes de

fimulations.

SIMULER, v.

aH.

feindre , déguifer, tromper

par des fu ppofitions " des..

appa;e.n~es ;

c'eíl: un

v~l

que de frauder eles crcanClers legItimes par des obh–

gations

fimulées,

& celui qui s'y porte eíl: coupab1e

de reee!.

SIMULTANÉE, adj. m.

(Gram.)

qui s'accom–

pliífent ou s'exécutent en meme tems: ces fairs {ont

fillluLulIIées ;

ces phénomes

Contfimultanées;

ces ac–

tions de la ma\l:hine

fontfimuLtanées.

II

{e paífe {ou–

vent oons la vie , dans la meme maifon, dans le

nleme appartement des {cenes

fimultallées.

Pourquoi

ne les rendroit·on pas fur le théatre

?

SIMYRA , (

Géogr. anc.)

ville de la Phénicie;

eHe eíl: marquée clans Ptolomée ,

l. Y,

c. x v.

entre

l'embouchure du a euv e

E lewheTlts,

&

Orrh<fia ,

ainíi que dans Pline ,

l.

r.

~. ~x

,

& Pomponills

M

'la;

l.

l .

c. xi}.

(D.

J.)

SIN ,

(Hifl.

nato Botan.)

f. m. grand arbre du Ja–

p on, clont le beis eíl: fort eHimé pour en faire des

corn'es & d'amres ollvrages', parce qu'il eíl: blanc ,

léger,

a

l'~preuve

des

ve~'s

& de la pourriture. Il rend

tlne mauvai(e odeur , lorfqu'il eíl: plongé dans l'ean

chaude ; ce qui l'a faít nommer auffi

ksa -maki

,

QU

maki-fltide.

SIN, (

Gtogr. des Arabes.)

Les Al'abes appellent

ainü la Chine

,&

les Latins ont nommé

Sillce , Sina–

mm

reg¡o

,

pays de la Chine ; les Per{ans di{ent

Tchin.

La Chine {eptentrionale efr appellée par les

Orienta)..lx, le

¡{Izorall,

ollle

Klzatlza.

(

D.

J.)

SINA,

(G¿ogr. anc.)

nom d'une ville de la Mar–

giane, d'une vil\e de la Cappadoce , d'une ville de la

grande Arménie ,

&

d'un lieu de l'i1e de Lesbos , fe–

Ion Strabon.

L.

IX.

(D.

J.)

SINA'¡

ou

SlNA, (

Gtogr.anc.)

montagne de l'A–

rabie Pétrée , fituée dans une efpece de péninfule

formée par les deux bras de la mer rouge , dont

l'u~

s~étend

vers le nord,

&

fe nomme

le

golfi de

COljiltll .

aujourd'hui golfe de Suez ; l'autre s'avance vers

l'o~

rient , .

&

s'appel\e

le golfe Elatinique ,

,lUjourd'hui

d'Alla; elle ell:

él

260 mil\es du Caire,

&

il faut dix

a

Qouze jours pOli!' s'y rendre de cet enelroit-la.

Le mont

Sinai'

eíl: au levant de celui d'Oreb fuf

lequel 'efr le ¡nonaíl:erc de Sainte Catherine ;

co~me

le mont Oreb eíl:

~oins

hant que celni de

SWzai' ,

l~ombre

de ce dermer le cOuvre ali lever du folei!. Il

eíl: beaucoup parlé du mont

Sinai

dans l'l!criture

comme

Exod.

C.

xvilj.

v. .20. C. xxiv. v.

/0 .

C. x x xi

11. xviij. c. xxxiv.

v.

.2

6-

4.

Leyil, c. xXY. Y. l. C.

ixYj.

~.

4·.5.

&~.

S 1

N

Quoiaue Thomas de Pinedo , Berkelius ,

&.

que

Í–

ques aut;es modernes,

pré~endent q~le,

le mont Ca- .

fius , voifin de l'Egy pte , n eíl: Pa:'

different.du

mont

Sinai';

cependant s'il en faut crOlre les anCl ns géo–

grapbes ,

&

la plflpart des modernes , le m0!lt, Ca–

üus

&

le mont

S inai

font deux montagnes differen–

t es, & fituées alfe1. 10in l'une de l'mltre.

Ils

mettent

le mont Cafius fort proche de la mer, entre l'Egypte

&

la Paleftine. A l'égard du mont

Sinai'

,

ils le pla–

cent bien avant dans les terres, [ur les confins de

l'ldumée & de l'Arabie Pétrée.

Jl

eíl: certain que le nom ele Cafius a été donné

~

plufieurs montagnes ; ainfi l'on pourroit croite que le

mont

S inai

{eroit celui a qui le nom de Cafius auroit

été donné en premier lieu ; que de-la ce meme nOm

auroit paífé

el.

la montagne -qui lepare la Palefrine

d'avec l'Egypte ; comme il y a apparenc:e que de

cette montagne, il eft paífé

a

ceHe de la Syrie antio–

ehienne.

NOllS avons le profil

dlr

mont

Sillai

dans une ef–

rampe gravée par Jean-Baptiíl:e Frontana;

&

fi cn

eompare cé profil avec ceIui de la montagne que les

médailles nous repré{entent, on trouvera peut-etre

qu'il y avoit

b

a oup de reífemblancE! entre

1

'une

&

l'autre.

Quoi qu'il en foit , . Greaves dans

{a

tradu8:ion

d'Abulféda, nOllS apprend une parricu1arité remar–

qllable

i

dont les hiíl:oriens n'ont point parlé ; c'eíl:

que le roc du mont

Silla

eíl: d'une e(pece de trei–

beau Rlarbre de plufieurs couleurs, e1'un rouge me–

lé de blanc&de noir, & que pendant plllfienrsmilles

on y voit de -grands rochers de ce marbre , dont

fans doute

les

anciens olrvrages de l'Egypte ont été

tirés , parce que

t~utes

les alltreS carrieres

&

mon–

tagnes 10nt

~'llne ef~ece

de pierre de taille blanche,

&

non ele marbre rouge marqueté denoir

&

de blanc,

comme eíl: le roc du mont

Silla. (D. J. )

SINAHORIC, f.

111.

(Hift.

llat. Bqtan.

)

plante de

l'ile

de Madaga{car qui reífemble

a

l'aigremoine,

&

qui en a les propriétés.

SINANI

ou

M o

U'T

ARDE,

(Jardinage.) Voyet

MOUTARDE.

SINANO,

(G¿ogr. mod.)

autremen~

Siasju,

une

des huir provinees de la contrée orientale de l'em–

p're

QU

Japon. C'efr un pays tres-froid, 0111e fel, le

poiílo n ,

&

le bétail {ont rares.

11

produit d'ailleurs

une grande quantité de muriers , de {oie ,

&

de can–

nib , dont il ya plufieurs manufa8:ures. On donne

a

cette province, cinq journées de longueur du fnd au

nord ,

&

elle fe divi{e en Onze difrritl:s.

(D.

J.)

SINAPISME,

f.

m. médicament externe, acre

&

chaud , compofé ordinairement de femence de mou–

tarde incorporée avec du vieux levain ; fi le

fillapifine

étoir trop a8:if, il deviendroit veficatoire. On ne s'en

fert que pour rougir la peau ,

&

attirer fm le lieu les

humeurs nuifibles. O.n s'en fervoit anciennement

daos

les

maux de tete inv éterés,

&

dans Les 10ngues

flllxions.

11

fert aujourd'hui

a

rappeller l'humeur de

golltte fur une partie.

Voye{

RUBEFIANT. Des fric–

tions préparatoires avec un linge chaue! préparent

a

l'effet du

finapifme

:

ce mot viene de

finapi,

mou-,

tarde. (

Y )

S INARUM regio, (Géogr. anc.)

contrée de l'A–

fie, & la derniere que marque Ptolomée,

l.

VII.

C.

iij.

du coté d.e l'orient. Il la bome au nord par la

Sériqu.e:

a

l'orient & au midi par des terres incon–

nues ;

&

a

l'occident , partie par l'lnde d'au-dela le

Gange, dont elle étoit féparée par une ligne tirée

depuis le fond du grand golfe, ju{qu'a la Sérique ,

partie par le granel golfe ,

&

partie .par le pays des

Ichthyo phages Ethiopiens, compris auffi fOllS le nom

général ele

Since ,

ainfi que les peuples

Samatlzeni

~

Acadrce, Afpithrce,

&

Ambathce. (D. J.)

SINASPITRUM,

f.

m.

(Hifl.nat. Botall.)

genr~