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S 1 D
- rienne. Enfln ceHe ¡le
ea
fameu[e par la mort de D é;
moQhene, qlli s'y retira, comme dans un a[yle aífure
que lui procuroit le temple de Neptune , contre les
pourfuites d'Antipater.
(D.
J. )
SlDÉRATION
,1.
f.
terme de Chirurgi,
,
gangrene
parfaite.
f/
oyC{
SPHACEL~.
.
.
En
Médeejne
le
motjiduauon
eft pns pour la para-
lyfie.
roye{
PARAI.YSIE.
SIDERÉAL, adj.
( A
ftronom.
)
On appelle année
jideréale,
le tems de
1:
révol~ltion
de la terr.e
~'un ~oint
de fon orbite au meme pOInt. Elle eft diibnguee de
l'aJ1l~ée
tropique. Voyez
AN.
SIDERLTES,
f.
m.
(Phyf.
)
eít un nom que quel–
ques anciens auteurs donnent a la pierre d'aimant ,
yoyez
AIMANT.
SIDERITIS ,
f.
f.
(Botan.)
Ce genre de plante
s'appelle
vulg~irement
en
fran~ois
crapaudine
,
nom
fous leque1 on l'a caraélériCée. Tournefort en compte
quatorze e[peces , dont il fllffira de d 'crire la plus
commune
, jideritis
vulgaris, lúrfltta .
l. R . H.
19 1 ;
en anglois
ehe
procumbent irol2wort.
Cette plante pouífe des tiges a la hauteur de deux
piés, quarrées , velués, jaunatres ; fes feuilles font
0ppqf,'es l'une
a
l'autre le long des branches , oblon–
gues , velues, cr .nelée"s en leurs bords-, riJées , d'un ,
goCtr alhingent un peu acre. Ses fleurs 10nt en gueule,
verricil ées , ou dilp01ées en rayons
&
par étage ,
d'un blanc jaunarre ,
marquet~es
de points rouges ;
chaque étage de ces fleurs eH íourenu par des feuilles
preíque ronde ,coupées {ouvent en cretes de coq ,
&
di¡f,'rentes des autres
t
uilles qui naif ent plus bas.
Chaque fl ur eít un ruyau découpé par le haut en
deux levres
,&
10utenue par lln catice formé en cor–
nette. Les graines qui lllccede nt aux fleurs [ont au
nombre de quau·e, oblongues , noires , enfermées
dans une capiule qui a rvi de calice
a
la flem. Cette
plante a une odeur puante , crolt aux liellx monta–
gn
llX,
& paífe pour vulnéraire
&
defficative.
Les Botanill:es n'ont point encore découvert les
trois efpecs de
jideritis
menrionnées dans Diofcoride.
(D. lJ
.
SIDERO , CAP, (
Géog. mod.)
cap de l'ile de Can–
die, [ur la cote orientale de l'ile , au territoire de
Sit–
tia. Le long de ce cap la mer a 24braífes de profon–
deur, 011 I'on peut n ouiller
&
fe tenir
a
l'ancre en
fureté. (
D. l .
)
"
SIDEROCAPSA, (
Géog. mod.)
petite ville de la
Turquie européenne , dans la Mac 'doine , au mídi
des ruines d'Emboli, au nord-oueí'r e Bolina
&
a
quelque diítance du golfe Conteífa. On la
no~moit
anciennement
ChryJites
,
a
callfe de qllelques mines
d'or qu'elle renferme,
&
qui ne font pas encore éPlli-
fées.
L~ng.
3 /. 20.
latit.
4°. 32.
( D.
l.
)
)
. SIDEROMA~-r:IE
'.
f. f.
( piYir1;ation.
)
úld'npop.'iv–
'Tutt. ,
e[pece de dlVmatlOn
qll1
fe falfoit parmi le peu–
pIe avec un .fel" rouge , fous
~equel
on
pla~oit
avec
art un certam nombre de petltes paill ttes
&
le de–
vin
annon~oit
les événemens J'apres les
fio-~lres
les
écarts, les
~lincell
s que rendroient les
pe~ites
pail–
l'l!ttes en brulant. Potter,
archowt.
gTlEC.
L.
JI.
C.
xyiij.
.tom.l. p'3 J3 ' (D. l. )
SIDER~XYLUI-1,
1:
m.
(Bo(an.)
genre de plante
dans
l~
fyfreme de LlI1J1él!uS ,
&
qu'il can élériie ainíi.
Le cal;ce. eft
l~ne
pe,lite e·n.veloppe .compofée d'une
feule .'Cllllle decoup e en ClJ1q quartlers ,
&
qui fub–
íifle. La
flel~r
eít formée .d'un 1eul pétate , divifé en
ClJ1q fegmens arrondls & concaves ;
a
la bale de cha–
que [egment eíl: une denticule pointue
&
courbée in–
t-érieurement; les étamines font cinq filets aiglls
&
de la longllellr de la fleur ; les bofiettes ees étamines
font íi.mples ; -le germe dn piítil eít arrondi ,le frile
eít pomtu ,
&
a l.a longueur .des étamines; le ítig
di: Imple; le
fTUI~
e!t une bale rondelette ayant une
fettle loge;
I
s grams iont
a~l ~91llhre
de quatre.
Lin-
(J.~l
,
Gm. p[(l/u.,.
8(.
,
S .I D
SIDETES, LES, (
Géog. IIne.
)
Sidl!tte
,
peuples
de
l'
Afie mineure, dans la Parophylie , felon Tite-Live
L.
XXXV.
e.
x lviij.
lis prenoient leur nom de
l~
viUe
Sida ;
ce [ont les
Siditte
d'Arrien. 11 eít fait men–
tíon de ces peuples fur une médaille rapportée dans
le tréfor de Goltzius ; on
y
lit ce mot ,
¿1cl'¡ITwv.
(D.
J.)
SlDIRUS, (Géog. ane.)
lien de l'Afie mineure
dans la Phrygie , au voiíin'age de la ville de Trallis.
C'étoit la patrie de Chéremon , qui, a ce que dit
A
ga–
thias,
L.
Il.
engagea par fes prieres l'empereur Au–
gufre
el
rétablir la ville de Trallis, qu'un tremblement
de terre avoit renver[ée. Du tems d'Agathias On
voyoit
el
Sidiru5
un autel tres-ancien, fur lequel On
avoit élevé autrefois la fiatue de Cheremon ; mais.
A~thias
ajoute qu'il n'y vit point cette fiatue.(DJ.)
SIDOL,
( Diete.
)
eípece de Cauce fort décriée par
les voyageurs européens , mais qui efi fort ao-réable
pour les Indiens des royaumes de Pégu, de Siam ;&
d'Arrakan. On dit que ce n'eft autre chofe que le jus
ou la faumure tirée du poiífon qui eít entré en pu–
tréfaélion. Les habitans de ce pays melent cette fauce .
q"ui eft extremement puante
&
déO"otltante
a
tou~
leurs alimens. Les rois
&
les
grand~ feigneu~s
airai–
fonnent leurs mets avec une Cauce faite avec des cre–
v ettes pulvéri[ées ,
&
melées avec du [el
&
du poivre
long.
.
SIDOLOUCUM
,
ou
SIDOLEUCUM, (Géog.'
anc.
)
le nom moderne eft
SauLieu,
ville de la Gaule
lyonnoife , daos l' Auxois en Bourgoo-ne.
Elle
eít pla.
cée dans l'itinéraire d'Antonin, fur
fa
route de
Lug–
dUl2um
a
GeJforiacum,
entre
AuguftodltnUm
&
Alba.
tone,
a
vingt-[ept milles de la pn!miere de ces pla7
ces,
&
a
vingt-quatre, milles de la fe conde. (
D.
J.
)
SIDOM,
ou
SlDOMI-NOTTI,¡ . m.
(Hijl.
nat.
Botan.)
c'eft un arbrifieau du Japon, qui par fa feuille
&
fes autres apparences , reífemble
a
un prunier [au–
~age;
fa fleur eít .rouge', a cinq pétales, avec un ca–
llce de figure comque, duque! il fon avant la chtlte
des pétales, un fruit charnu.
SID~::>N
,
(Géog. ane.
)
ville de la Phénicie , dans
la Syne,
el
VlJ1gt~
quat:e ·milles de Sour ( autrefois
Tyr ),
el
trente-cmq mIlles de Barut,
&
a
cinquante
de Damas.
11
eít
q~lelquefois
fait mention de cette
vill~
dans l'Ecriture , comme daos Jo[ué ,
xix. 28.
ludie.
l. xxx).
&
lij. R eg. xvij. xxx).
Elle
a
été
fa–
meu[e par fon commerce.
Les princip;les divinités des Sidoniens étoient
Baal
&
Aítarte , ou le Soleil
&
la Lllne ,
&
les
Hé~
breux ont fouvent embraífé leur idolatrie [ur-tout
d~puis
qu'
Ac~ab
roi.d'lfrad, eltt époufé J;ülbel fille
d Ethbaal , rOl de
Sldon.
Alexandre fllbiugua les Si–
?oniens , p.ritla
vi~<; ,
?
e.en~0!1na
le
&~uvernement
a
Abdoloml~e,
qUl etolt jardlJ1ler , mals de la famille
royale.deSldon
,
comme
nbu~ le
dirons
a
la fin de
cet anIde.
Les anciens
'peup~es
de
~id,on
.avoient du génie
pom les arts mechanlques ; lis etOlent d'habiles tiífe–
rands ,
&
d'excellens charpentiers. La ville de
S¡don
fubfiíl:e encore f9uS le nom de
Z aide
ou
S ú de•
.
Z~l2on , p~ilo[ophe
épicurien, & qui foutiot gro":
neu!ement llionn.eur de fa [eae, naquit
é.~
Sidon
:
ii
eut entre autres dtfciples Cicéron Cotta
&
Pom–
ponil~s
Atticus;. d'<;>ll
l'~n
pent
jug~r
du
te~s
allquel
ce phllofophe VIVOlt. Clcéron oiiit Zénon
a
Athenes
l'an 674 de
Rom~,
c'eít·a-dire , la premiere année
~e
.la
175
?ly mplad,e. Nous avons perdu tous les
f'
hts de
Z~non ,
&
ent~e
a';ltres l'ollvrage qu'il fit
;ol1tre le f<.>lble des Mathematlques,
&
le ob[curités
cette [CJence. Gaífendi difoit
el
ce {ujet que les
~éomet.res
ont
étab~i ~eur empir~
dans le p ays des
a bítraalOns
~
des Idees,
&
qU'lls
promenent .
tout
a
lem
aife ; mais que
s'ils
veulent
defc
nd,re