1
CHA
cepcndant qu'elles n'ayent de gra,.¡s
inconv~nlcns,
par la difficulté de les écouvillonner exaélement.
'cfi
a
quoi ü parolt qu'on pourroit rcmédier aífez
aifémem, en ajoutant
a
l'écouvillon ordinaire une
cfpe
de petit boudin , a-peu-pres de ntell}e lon–
gueur
&
de mente diametre que la perite
clu.mbr•–
M ais on peut écouvillonncrces forresde pieces avec
J'écouviUon ordinaire ; il e!t fttffifitnt ponr nettoyer
l'entrée
,
&
une parrie de l'intérieur de la perite
cluttnbre ;
paree que la difpofition de cetre
cluzmbre
n e permet guere qu'il s'y arrlhe de perites parcies
de feu ' comme il pourroit s'en arreter dans les
chambrtS jphériques_
Celles-ci étoient plus étroites
a
1eur ouverrure que dans lenr intérieur ,
&
par-la la
parúc du métal proche de l'ouverrure de la
cham–
brt'
pouvoit fouvent arreter
&
retenir quelque peu
de feu dans l'intérieur de la
cluzmbre_
Nos nouvelles
p erites
cluzmbres
qui forment un petit canal entiere–
menr égal
&
uniforme , ne font pas dans le cas de
produire le mente accidenL
L'adoption que l'anillerie de France en a frute,
efi cPailleurs une preuve de leur bonté ; paree qu'il
cfi a préfumer qu'elle ne les a adoptées qu'apres en
avoir reconnu l'avantal?e par l'experience, qui dans
-.::es Cortes de matiercs ctoit l'emporter fur les raifon–
nemens-
Le fond de !'ame de toutes les pieces efi arrondi
d ans toute fa circonférence , par de pecits ares ,
dont le rayen efi d'environ le quar t du calibre de
la piece- Cet arrondiifement donne lieu d'écouvü–
lonner la piece plus exaélemenr ,
&
il augmente
encere la force du métal , vers la culaífe ,
&
vers
la lumiere- Dans les pieces de 11.
&
de 4 , le canal
de la lumjere abouüt a 8 lignes du fond de la pre–
miere
'a
7 du fond de la feconde '
&
a 6 de celui
d e la troifieme_
Traité d'artillerie par M_
Leblond-
HAMBRE
ou
fOURNEAU,
fe dit en
ttrme de
guerre,
de
1
'endroit ou fe met la poudre d' une tlline.
Voy<{
fouR EAU.
C'efi ordinairement lUlC cavité de 5 a 6 piés cu-
bes ,
&
de fom1e cubique_
_
Pour que
la
poudre agiífe avec tout l'effort donr
elle efi capable , dans la
cltambre
ou
le fo umeau
de
la mine,
Ü
faut qu'ü n'y rut point de vuide, paree
qu'alors tour l'elfort de fa dilatation fait imméruate–
menr impre!Iion fur le terres
qui
l'environnem.
U fam, pour déterminer la grandettr
du fo urneau,
favoir la
~uantité
de poudrc que peut occuper un
pié cube d efpace; (tour le monde fait qu'un cube
efi un folide termintf par fix quarrés gaux , comme
un dez a jouer.) l'expérience a fai t
voir ,
comme le
wt M. de aint-Remi, qu'ü en faut 8o livres. ll fuit
de-l;\ que 1oc livres en occuperon un pié
&
unquarr;
"1 40 livres , un pié
&
derru ;
&
16o
livres
,
un pié
trois quart
,
&e;
ll
dl
~
remarquer cependant que tout le monde
ne convicnt pas qu'tm pié cubique de poudre en
contienne 8o liv. car on a des expériences parücu–
culieres par lefqueUes on a trouve :
'"- Que la poudre étant mife legeremenrdans un
fe cubique d'un pi
, n'en conrenoit que 6o liv .
l.
onc s.
1 0
•
ue la mí!me poudre érant forr alfaiífée , le
vafeen conte!loit 95 liv.
~
onces; mais ce.rre pefan–
te.urpeu~
Vaner
fui
ant le plus ou le moms de fal–
petre qu
~y
a dans la poudre-
11 c!l
~
ufage de faire la
cluzmbre
de la mine de
li–
gur
cub~qu
>
paree que le feu prenant au milieu, fe
ommuruque plus
é~?alement
vers rous les parois du
fi!urneall.
<?nraourton P";< Cette raifon la faire fphé–
nque malS a confuuffion feroit pluS difficile.
n
y
:1
ccpend:wt
des~
rfonnes fon habites dans la fcien–
ce des mtnes qm prétendent qu'on pourroit faire
~
fournuzu
rp
olfr
' dont !a haut ur
e;
:
CHA
m it moindre que la longueur, paree qu'alors la mi–
ne donneroit une excavation plus large ; mais com–
me l'expérience na pas en ore confirmé fuffifam–
ment ces idée , on nc parlera ici que de la
cltambrt
orwnaire , c'efi-a-rure de la cubique_
Pour faire un cube qui tienne relle quantité de
~oudre
que l'on voudra, comme
par e emple 100
livres ; voici commenr l'on y parv iend.rd.
Ls pié cube contiem 8o
liv-
de poudre, par con-
C.
quent too livres contiennent un pié cube
&
un
q_uart d'efpace. J'obferve que cerrc quantité
on–
tlent 1.r6o pouces cubes; car pouravoir la bafe d'un
pié cuhe, il faur d'abord commencer par multiplier
t 2 par 12 , dont le produit efi t 44;
&
pour avoir
fon
li
llde, il faut mulüplier fa bafe par fa hauteur,
c'eíl-
a-
dirc 144 par
ll. '
qui donne pour produit
1728 pouces cubes. U faut a ceu e quanüté ajoüter
l'efpace qu'occupent 20 livres de poudrc , c'efi-a–
djre 432, ce qtti fait 2160 pouces cubes pour l'ef–
pace total que l'on cherche. ll refie a chercher le co–
té d'un cube qtü contienne cette quantité.
'efi e
qu'on trouve en en extrayant la racine cube. On au–
ra pour ce coté envire n t 3 pouces. Ainfi la bafe
d'une mine dans laquelle on veut mettre roo livres
de poudre' doit etre un quarré dont le coté foit de
13 pouces ,
&
la hautenr de certe
chambre
doit aulli
etre de t 3 pouces.
11 efi aife de faire tUle table des dirnenfions que
l'on doit donner aux
chambrtS
des mines, ponr tou–
tes les quantités de poudre dont on veut les char–
ger. ll faut feulement obferver qu'elles doivent lltre
un tiers plus grandes que ne le comportent les pou–
dres c¡u'elles doivent renfermer, afin qu'elles puif–
fent comen ir les planches dont on couvre aífez or–
djnairement les cotés '
&
la paüle fttr laquelle on
met la poudre pour l'empl!cher de conrraéler l'hu–
midité. On joint
ici
une tahle de M. de
auban;
que l'on rrouve dans fon traüé de
l'Auaq
d s p/a–
ctS ,
laqueUe fervira
a
trouver tour d'tm-coup le co–
té de la
c!tambre'
relacivement a
111
quantité de pou–
are qu'elle .doit conterur' ayant égard aux planches
&
a
la paille qu'on y met pour tenir la poudre
[;
"
chemenr.
T
A
11
LE
pour la charge des mim;
,
fuivant M.
le
m
d.:
récha/
DE YA
u
B A N
,
dallS laguelt.
Ofl
trouve la me–
Jure dtS
chambres
ou
foumeaux
des mines dlur-
11zinJe
relativement d la
quantité
de poudre
qu'tl/.u
doivent contenir
~
&
a
la lza.uttur des terrts du rtm.-:.
part au-deffus des
chambres.
HAUTRO'R.
PROFONDEUR
MESURE
QUANT1TE.
1
d:~d~J:;cs
des
gal~nes
des chambre.s
de
poudrc
ju(qu•aux
en piés
&:
pouce.s
nécctrairc
dts
cbi.inbres.
commuru.
a
la cbargc
cb~bre.s.
des mines.
Piú.
p¡¡,_
Pm.
Pouc.tl.Lifi'rt.J.
IO
~
o
7
10
12
o
8
18
14
7
o
JO
28
J6
8
o
11
42
J8
9
1
1
6o
2.0
10
1
2
82
22
11
1
3
109
24
12
1
4
142
26
t 3
1
5
180
28
'4
J
7
21.6
JO
1
5
1
9
2 77
32
16
1
JO
336
34
17
I
11
403
J6
18
2.
2
479
38
J9
2
2.
~ 64
40
20
1
2
4
617
;jl.
21
l.
5
76 1
Pié&