Table of Contents Table of Contents
Previous Page  94 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 94 / 940 Next Page
Page Background

68

CHA

pres de chaque tremue'

&

qui fervent

a

roidir

le~

cordes. Le vaiífeau qu'on veut enlever étant paífe

fur les cordes entre les deux

cftarneaux,

on pompe

toute l'eau;

&

par ce moyen les

c!Uimeaux

étant plus

légers, s'élevent fur la furface de !'eau,

~

flottent

plus haut qu'ils ne faifoient lorfqu:ils

ét01e~n

plus

pleins, & ils élevent avec eux le vmífeau

Cjlll

eft fur

les cordes , qu'on fait roidir ':'n meme tems par ,Ies

guindeaux; de forte que le vtllde des

cftameaux

qu on

pompe & la manreuvre qu'on fait avec les guin–

eeaux ''concourent en meme tems '

&

le vaiífeau en

comme emporté jufqu'au-dela des endroits qui ne

font pas afl"ez profonds (

Z)

*

CHAMEAU

ou

PORTE-GRILLE,

(Art mécftaniq.)

Rartie ?u mé_tier a faire des has.

Voyez l'article

BAS

AU

METIER.

CHAMELY,

(Giog. mod.)

c'eft le nom de quel–

ques petites ües de l'Amérique, dans le golfe de Pa–

nama,

a

une lieue de la cote.

CHAMFREIN, f. m.

en Archiuéhtre;

c'eft l'incli–

naifon pratic¡uée au-deífus d'une corniche ou impof–

te, que les ouvriers appellent

biflau;

mai' ces deux

expreffions s'appliquent pltttc3t a la Menuiferie

&

a

la Charpenterie, qu'a la Mac;:onnerie ; ott l'on ap–

pelle

revers-d'eau

les pentes que l'on ohferve fur la

faillie des entahlemens ou corniches de pierres,

dans les fac;:ades extérieures des batimens. (

P)

CHAM FREIN, fe dit,

parmi les Horlogers,

d'une

petite cretúure faite en cone.

Voyez

CHAMFREIN,

Serrur.PAT!NE,

&c.

(7)

- CHAMFREIN,

en Jardinage,

fe dit d 'une corniche

pratiquée dans une décoration champetre, dont on

a,

abatnt toutes les moulures

po>~.r

la faire paroitre

rabattue dans un feul pan ou biais. On l'appelle en-

core

bijeau. .Voyez

BISEAU.

(K)

·

. CHAMFREIN,

en termes

tk

Manegl,

efi

la partie

du de_vant de la

t~te

du cheval, qui va depuis le

front ¡ufqu'au nez. Le

chamftein blanc

efi une raie de

poi! hlanc, qui couvre tout le

chamfrein.

*

CHAMFREIN,

en Sermrerie:

íi l'on a, par exem–

ple, un morceau

?e

fer quarré, & qu'on en abarte

un an!$\e en y prattquant dans toute fa longueur un

pan~

de maniere qu'aulieu d'etre a quatre faces éga–

le~ ,

tl n'eri refie plus que deux entieres, mais que les

deux autres foient altérées par le pan, ce pan s'ap–

pelle, en Serrurer:ie, un

chamfrein.

Ainíi le

clzamftein

d'uo.peíle, e' eft l.e pan pratiqué au pe!le, en abattant

l'angle qui doit frotter contre la gache: ce pan prati–

qué, rend éette partie du peíle arrondie , & facilite

la fermeture. Cettejdée du

chamfrein

eft tres-exaéle.

CHAMFRER; c'eft en général,

parmi les ouvriers

en. mieaux ,

formet fur l'extrémité d'un trou une ef–

pece de bifeau , qui fe remplit par la tete du rivet

gu'on y refoule

a

coups de marteau.

CHAMFR!NER, íigniJle,

parmi les Horlogers

&

4tttres ouvners

travaillant les

métaux

faire un

cham–

fr.rirz,

foit avec le foret, foit avec' la fraife.

Voye{

C~-AMEREIN,

FORET, fRAISE.

(T)

CHAMIC~,

(

Ifzjl.

nae. bot. )

graine qui crolt

au Pérou, &.c¡mreífemble

~eaucoup,

a ce qu'on dit,

~ ~eUe.des

otgnons: on a¡oute, que íi on en hoit la

~co€hon

dans de l'eau ou du vin, on dort pendant

Y

1

mgt-quatre heures,

&

qu'on continue long-tems de

P emer ou de ·

d

l'

·¡¡

1

.

e

rtre, quan on a pn e en p eurant o u

eunam.

ette

d

.

.

íl:

1

' (ii

f.

qu~aucun

do

erntere

,~trcon

ance ne at e

pre

_

__

Cl:iAMO~~efnr

ce qu .tl faut penfer du

charnteo.

áuimal cuadru '

f.

m.

rufuapra,

(lftjl.

nat. Z oolog. )

G

4

prinu!n

gm,Ee~

ntmmant, du genre des ckevres.

cerf pour la fo ·

et

am

mal reífemble beaucoup au

l?intérieur des

rm:

11

du corps. Le ventre , le front,

ore¡

es

&

¡

d 1

g

or.ae

font bla

Il '

e commencement e a

"'

'

ncs.

Y

a

de eh

'

d

rr.

d

e

S' yeux, une bande .

11

aque cote au- enus

pat:-tout -d' une

~oul

¡aun .

t¡¡e;

le refte du corps eft

·

1

• •

enr nc¡:ar tre, prjncipalement la·

CHA

queue, dont le noir eft plus foncé,

&

s'étend Útr les

cotés. Le deífouos n'eft pas blanc comme dans le daim.

.JITillughby.

Le male&la femelle ont des cornes longues d'une

palme

&

demie, ridées,

&

pour ainli dire entourées

dans le has par des anneaux prééminens, droites juf•

qu'a une certaine hanteur, pointues,

&

recourhées

en forme d'hamec;:on par le haut. Elles font noires,lé–

gérement cannelées fm leur lo ngueur,

&

creufes :

leur cavité eft remplie par un os qui fort du crane.

Chaque année ces cornes forment un anneau de

plus, comme ce!les des autres animaux de ce genre.

Bellon,

Obf.

líb.

I.

cap. tjv.

Le

chamois

a deux ouvertures derriere les coroes:

on a prétendu que ces trous fervoient a la refpiration

de !'animal; mais cette opinion ne paro'it pas fondée,

puifqu'o n a obfervé que le crane fe trouve au fond

de ces ouvertures, Ott il n'y a aucune iífue. On trou–

ve quantité de

chamois

Útr les montagnes de Suiífe.

Ray,

Synop. anim. quad.

Le

charno¡;,

dont on

a

donné la defcription dans

les

M émoires del'Acad. royal< des Sciences,

étoit un

peu plus grand qu'une chevre; il avoit les jamhes

plus longues

&

le poi! plus court ; celui du ventre

&

des cuiífes étoit le plus long, & n'avoit que qua–

ere pouces

&

demi: on trouvoit fur le dos

&

fur les

flanes

un

petit poi! fort court

&

tres-fin , caché

a

u–

tour des racines du grand. La d!te , le ventre , &

les jambes n'avoient que le gros poi!; ce poi! étoit

un peu ondé, comme celui des chevres, au-deífus

de la tete, au cou, au dos , aux flanes ,

&

au ven–

tre. Le deffus du dos, le haut de l'efiomac ., le has

de la gorge, les flanes, le deífus de la tete.;

&

le

dehors des

ore~!

es, étoient de couleur de rninime

hrun;

&

il y avoit encore depuis les oreilles juf–

qu'aux narines, une bande de la meme couleur qui

enfermoit les yeux: le refie du poi! étoit d'un hlanc

[ale & roufsatre. La queue n'avoit que trois pouces

de lo ngueur ,

&

les oreilles cinq: elles étoient bor–

dées au-dedans par un poi! hlanc; le refte étoit ras

&

de couleur de chatain hrun. Les yeux éroient

grands ; il y avoit une paupiere interne de couleur

rouge, qui fe retiroit vers le petit coin de l'reil. M.

Duverney prétend que la couleur rouge de cette

membrane, ne doit pas etre conftante. La Ievre fu–

périeure étoit un peu fendue' a - peu. pres comme

celle du lievre: cependant M. Duverney a obfervé

qu'il n'y a qu'une petite gouttiere au milieu de la le–

vre fupérieure des

chamois,

comme a celle des hretús

&

des moutons. Les cornes étoic!nt noires, rondes •

rayées par des cercles ,

&

non torfes ,

&

en vis ;

elles étoient tournées en arriere fans etre crochues .

paree que cer animal étoit encore jeune: on dit qu'–

elles deviennent avee l'age íi crochues en arriere

&

íi poinntes, que les

cha'Tlois

les font entrer dans leur

peaulorfqu'ils veulent fe gratter,

&

qu'elles s'y en–

ga¡¡ent de fac;:on qu'ils ne peuvent plus les renrer;

&

qu'ils meurcnt de faim. Le

dUimois

dont nous fui–

v

ons la defcr

iption, n'avoit des dents inciíives qu'a

la

machoi.re

d'en-b:ts, comme les animaux rurni–

oans : ces dents étoient au nombre de huit,

&

inéga–

les;

e

elles du milieu étoient beancoup plus larges

que celles des cotés. Les piés étoient fonrchus

&

creux par-deífous.

M ém , de L'Acad, roya/e des

Se~

tom.

IJI.

part.

J.

i e

dUimois

efi un animal timide.

U

y en a heau.i

coup ful:' les Pyrcnées, fur les Alpes, dans les mon•

tagnes de Daupruné , fur- tout dans celle de Dono–

luy. On les voit fouvent par troupe de cinquame &

plus. Ils aiment le fel; c'eft pourquoi on en répand

dans les endroits olt on veut les attirer. lis paiffent

l'herhe qui crolt dans le gravier ; ils fa utent d'un

roGper

a

J'autre, !J.VeC autapt d'agilité que les

bou~