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26
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56
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1803
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JO
3
6
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64
p.
3
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78
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8o
40
4
7
51.58
(Q)
CHl\MllR)' CYLINDRE , eíl: au fli dans le mortier
\ 10
enfoncement cylindrique, pour mettre la pou–
dre de fa charge. Les mortiers Hui ont de ces
for~
t es de
chnmhres
font appellés
d
l'nnciwne )naniue.
Le mortier a encere .des
c!tamhres fPiz/.riques
~
J.
poire,
&
en
con< tronqué. 'Voy
e{
MOR
T 1ER .
(
Q)
HAMBRE, fe dit,
m
M arichallerie,
du vuide
qu'o n prati<:¡ue dans une felle de cheval, d'un bar ,
ou d'un coher, en rerirant un peu de la bourre
1
lor(que le cheval eíl: blelfé ou foplé en quelque en–
droir , pour empecher que la felle ne pone defi'us.
CHAMBRE
ou
BANC,
(Satine.) voy<{
BANC.
, '*
HAMBRE, (
ManUfoaure en toiüs, coton,foie,
'&c. )
c'eíl: ainíi que les ouvriers appellent l'inter–
valle vuíde comprís entre deux lames quelconques
du peigne, dans lequel palfe un nombre plus ou
rnoins granel de fils d« chaine, felon l'étoffe que l'on
ll'availle.
Voy•{
CHAINE.
•·
HAMBRE, (
Verrerie.)
ce font des
ouvcrn1rcs
p articuliercs pratiquáes dans les murailles du four
&
au níveau des íiéges, pour la commodité de ma–
n oeuvrer fur les pors , quand illeur arrive de calfer.
ll
y"
autant de
clramhre,s
que de pors. Elles ont com–
Jllllnément íix pouces de largeur fur huir pouccs de
h auteur.
1/oy<{
LOGE;
voy<{ au.f!i les Planches de
Y errerú,
&
leur. explicqtion.
La manoeuvre qiti fe
1'ait fur les pots'
a
l'aide des
chamhres'
s'appelle
chambru. //oye{ l'article
VERRER!E.
.
HAM BRE; les
Vitriers
appeUent ainh le creux
qui eíl: dans la verge de plomb ol! ils placent le
verre , lorfqu'ils font des panneaux•de vitre.
1/oyez
,VERGE,
PA
NEAUX, VJTRE,
&c.
,
+
CHAMBR
¡;, (
Clzajfo
&
aEconomie rujlir¡u<.)
ele
O:
ainíi qu'on appelle un piége que l'on tend aux loups
&
amres animaux mal-taifaps
&
capables de ré-
1,fier
a
l'homme. On prend des pieux
a,
a,
a, h , h, h,
de dou1.e
¡\
quin1.e pouces de circonférence,
P laru,
de Chaffi;
on
eh
forme une enceinte
R
,
a, h, S,
en
l <>S
enton<;ant fortement en terre,
a
Ja difia,nce de
d eux ou trois pouces les uns des autres ; on les fixe
l es
uns aux aurres par quelques perches
pp, p p, p p,
q u'on y attache en- travers ; on laifie
!t
cette encein–
t e de pieux une efpace vuide, auquel o n adapte une
porte fo lide
&
capable de fe fem1er d'elle-mí!me en
fe mouvant librement (ur fes gonds
S,
Jvf,
N ;
on
.tient cette porte entr'ouverte par le moyen d'un
h atonnet
T ,
au milieu duque! il y a une carde
V,
qui va fe rendre dans un anneau
X
attaché
a
!'un
des pieux qui forment le fo nd de la
chnmhre;
o n at•
t:ache la proie
Y,
qui do;t ferv:r d'appas
il
!'a nimal,
a
l'extrémité de cene carde. Lo rfque l'an:mal eíl:
entré dans la
clzambre ,
il ne manque pas de fe jet-
'
_Tom'
lli,,
~
·-
-
·
CHA
fet
[ur la
proie , de tirer Ja carde
a
lac¡helrc elle
efi au achée ,
&
d'emporter le batonnet au milieu
duqtoella carde correfpond. Le batonnet emparré >
la porte fe ferme,
&
!'animal fe tro uve enfem1é
d-ans la
clzamhre.
Pó ur que la po rte fe ferme
ave~
phtS
de vlrelfe, on
ll
cofm1me de la charger par–
derríere d'une orolfe pierre
D .
,On v oir encare,
funs qu'il foit befoin d'en avertir, qu'íl faut que
les pÍe\IX ayent une Certaine hautet_tr , pour <lliC
!'animal ne puilfc s'échapper de la
c!tanzhre
en l'ef.
caladanh On a l'On\p4 quelques pieux danfi
lajigure,
afin qu'on pftt vo:r l'intéríeur de la
clzamhre.
.
" CHAMBRE DU CERF, (
Venerie.)
fe dit de
l'endroit ou le cerf fe repofé pendant le jour.
CJ;iAMBRE,
(la) G éog. mod.
perite ville de Sa–
voie au comré de Maurienne, fur la riviere d'Are.
. C HAMBRE E,
f.
f. fe dit, fur-rout
en langag•
Militaire,
de l'allemblée de pluíieurs foldats dans
le ineme lieu, loit pour y vivre, foit pour
y
fé–
¡ouq¡er.
V o_y<{
CHAMBRER.
(Q)
*
CH:A.MBRÉE,
fe
dit,
dans les carritns -d'ardoi–
fls ,
des di.fférentes profordeurs auxqueUes la car–
riere a éré percée; & l'ol¡ appelle
honm chamhrie ,
celle ott l'ardoife a la dbreté
&
les autres qualiré.s
convenables aux ufages qu'on fait de ce fofiile1
Voye{ l'a(tide
ARDO !SE.,
CHAMBRELLAGE, f. m. rerme uíiré dans quel–
ques coi\tumes , qui íign,ifie la
m~111e
chofe que
cham-
hdlage. Voye{
CHAMBELLAGE.
(A)
.
,CHAMBRER,
[aire chamhrt<;
c'eíl:,
en terme Mili–
taire,
loger dans la meme chambre ou la
m
eme
ba~
raque, ou canpnniere.
(Q)
.
CHAMBRER
¡
en termes de Vtrrtrie; voye{
CHAM-'
BRE.
CHAMBREIÜE, f.
f.
J roir une jufl;ice attachée
a
l'office de chambrier de Frarce,
&
a
la maifon de
Bourbon qui pplfédoír cet office: elle donnoit le
ti–
tre de pairie. Cette juíl:ice & l'office de cha111brier
furent lupprimés
&
réunis
a
la couronne par Frafl"
~ois
l.
en
•·5
4
5 ,
lorfc¡u e le connétable de Bourbon;
qui étoit grand- ehambrier du Roí, fortit du royau•.
me.
Voy<{
CHAMBR!ER.
.
CHAMBRERJE, efi un office dans certaines
égli~
fes coUégiales , qui coníifie
a
avoir foín des re venus
comrnuns.
...
C'eíl: auffi un office d aulhai dans c¡ueiques mo–
nafieres, o{, le chambrier a (oin des revemts , des
grenier~ ,
du labouragc,
&
des provííions, tant pour
la l?_ouche que ponr le veíl:iaire.
En quel9ues églifcs , la
clzamlmrie
efi érigée en ti-.
rre de bénafice.
Il
'il
en a meme o11c'eíl: une dignite.
f/oyt'{
CHAMARIER
&
CHAMBR!ER.
(A)..
• CHAMBRIER
dt France,
(GRANO)
H'tft.
mod,
Cet officier poll'édoit autrefois une des cinq grandes
charges de la couror¡ne ;
&
il éroit non - feul ement
diliingué du grand-chambellan, ma)s il lui étoit en
c¡uelc¡ue maniere fupérieur par l'etP.ndue de fon pou·
voir.
!1
íi.gnoit les chartes & at!tres !emes de
confé~
quence. Pcndant un long tems , il précéda le coJmé•
rabie,
&
il jugeoit avec les pairs de Fran.c.e: ce qui
luí fut accordé par
arr~t
de l'an t 224. Le
grand–
chamhrier
avoit la furint endance de la chambre du
roi , de fes habillemens ,
&
de fes meubies.
Il
avoit
fa jurifdifiion
a
la table d(') marbre du palais
a
París ;
&
il tenoit ia eh.?orge
a
fief& hommage du roi' com–
me le reconnltt le comte d'Eu•en 1270,
a
l'égard dú
roi faim Lonis. Los
princ~s
de la maifcin royale de
Ílourbon de tems ionmémorial avoient poffédé cerre
charg¡¡: ; comme on le remarque fttr les infcriprions
de leurs rombeaux aux Jacobms de Pan s , &
a
la
galerie baífe du chateau de Moulins: ils ont préten–
du meme qu'elle éwir héréditaire dans Jeur maifon,
A
pres la mort de Charles dern:er duc de Éourbon
~
en
1
P7 , le
,oí
Fran'JOÍs
l . la
donna
¡\
Charles
de.
l