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4

7

51.58

(Q)

CHl\MllR)' CYLINDRE , eíl: au fli dans le mortier

\ 10

enfoncement cylindrique, pour mettre la pou–

dre de fa charge. Les mortiers Hui ont de ces

for~

t es de

chnmhres

font appellés

d

l'nnciwne )naniue.

Le mortier a encere .des

c!tamhres fPiz/.riques

~

J.

poire,

&

en

con< tronqué. 'Voy

e{

MOR

T 1ER .

(

Q)

HAMBRE, fe dit,

m

M arichallerie,

du vuide

qu'o n prati<:¡ue dans une felle de cheval, d'un bar ,

ou d'un coher, en rerirant un peu de la bourre

1

lor(que le cheval eíl: blelfé ou foplé en quelque en–

droir , pour empecher que la felle ne pone defi'us.

CHAMBRE

ou

BANC,

(Satine.) voy<{

BANC.

, '*

HAMBRE, (

ManUfoaure en toiüs, coton,foie,

'&c. )

c'eíl: ainíi que les ouvriers appellent l'inter–

valle vuíde comprís entre deux lames quelconques

du peigne, dans lequel palfe un nombre plus ou

rnoins granel de fils d« chaine, felon l'étoffe que l'on

ll'availle.

Voy•{

CHAINE.

•·

HAMBRE, (

Verrerie.)

ce font des

ouvcrn1rcs

p articuliercs pratiquáes dans les murailles du four

&

au níveau des íiéges, pour la commodité de ma–

n oeuvrer fur les pors , quand illeur arrive de calfer.

ll

y"

autant de

clramhre,s

que de pors. Elles ont com–

Jllllnément íix pouces de largeur fur huir pouccs de

h auteur.

1/oy<{

LOGE;

voy<{ au.f!i les Planches de

Y errerú,

&

leur. explicqtion.

La manoeuvre qiti fe

1'ait fur les pots'

a

l'aide des

chamhres'

s'appelle

chambru. //oye{ l'article

VERRER!E.

.

HAM BRE; les

Vitriers

appeUent ainh le creux

qui eíl: dans la verge de plomb ol! ils placent le

verre , lorfqu'ils font des panneaux•de vitre.

1/oyez

,VERGE,

PA

NEAUX, VJTRE,

&c.

,

+

CHAMBR

¡;, (

Clzajfo

&

aEconomie rujlir¡u<.)

ele

O:

ainíi qu'on appelle un piége que l'on tend aux loups

&

amres animaux mal-taifaps

&

capables de ré-

1,fier

a

l'homme. On prend des pieux

a,

a,

a, h , h, h,

de dou1.e

¡\

quin1.e pouces de circonférence,

P laru,

de Chaffi;

on

eh

forme une enceinte

R

,

a, h, S,

en

l <>S

enton<;ant fortement en terre,

a

Ja difia,nce de

d eux ou trois pouces les uns des autres ; on les fixe

l es

uns aux aurres par quelques perches

pp, p p, p p,

q u'on y attache en- travers ; on laifie

!t

cette encein–

t e de pieux une efpace vuide, auquel o n adapte une

porte fo lide

&

capable de fe fem1er d'elle-mí!me en

fe mouvant librement (ur fes gonds

S,

Jvf,

N ;

on

.tient cette porte entr'ouverte par le moyen d'un

h atonnet

T ,

au milieu duque! il y a une carde

V,

qui va fe rendre dans un anneau

X

attaché

a

!'un

des pieux qui forment le fo nd de la

chnmhre;

o n at•

t:ache la proie

Y,

qui do;t ferv:r d'appas

il

!'a nimal,

a

l'extrémité de cene carde. Lo rfque l'an:mal eíl:

entré dans la

clzambre ,

il ne manque pas de fe jet-

'

_Tom'

lli,,

~

·-

-

·

CHA

fet

[ur la

proie , de tirer Ja carde

a

lac¡helrc elle

efi au achée ,

&

d'emporter le batonnet au milieu

duqtoella carde correfpond. Le batonnet emparré >

la porte fe ferme,

&

!'animal fe tro uve enfem1é

d-ans la

clzamhre.

Pó ur que la po rte fe ferme

ave~

phtS

de vlrelfe, on

ll

cofm1me de la charger par–

derríere d'une orolfe pierre

D .

,On v oir encare,

funs qu'il foit befoin d'en avertir, qu'íl faut que

les pÍe\IX ayent une Certaine hautet_tr , pour <lliC

!'animal ne puilfc s'échapper de la

c!tanzhre

en l'ef.

caladanh On a l'On\p4 quelques pieux danfi

lajigure,

afin qu'on pftt vo:r l'intéríeur de la

clzamhre.

.

" CHAMBRE DU CERF, (

Venerie.)

fe dit de

l'endroit ou le cerf fe repofé pendant le jour.

CJ;iAMBRE,

(la) G éog. mod.

perite ville de Sa–

voie au comré de Maurienne, fur la riviere d'Are.

. C HAMBRE E,

f.

f. fe dit, fur-rout

en langag•

Militaire,

de l'allemblée de pluíieurs foldats dans

le ineme lieu, loit pour y vivre, foit pour

y

fé–

¡ouq¡er.

V o_y<{

CHAMBRER.

(Q)

*

CH:A.MBRÉE,

fe

dit,

dans les carritns -d'ardoi–

fls ,

des di.fférentes profordeurs auxqueUes la car–

riere a éré percée; & l'ol¡ appelle

honm chamhrie ,

celle ott l'ardoife a la dbreté

&

les autres qualiré.s

convenables aux ufages qu'on fait de ce fofiile1

Voye{ l'a(tide

ARDO !SE.,

CHAMBRELLAGE, f. m. rerme uíiré dans quel–

ques coi\tumes , qui íign,ifie la

m~111e

chofe que

cham-

hdlage. Voye{

CHAMBELLAGE.

(A)

.

,CHAMBRER,

[aire chamhrt<;

c'eíl:,

en terme Mili–

taire,

loger dans la meme chambre ou la

m

eme

ba~

raque, ou canpnniere.

(Q)

.

CHAMBRER

¡

en termes de Vtrrtrie; voye{

CHAM-'

BRE.

CHAMBREIÜE, f.

f.

J roir une jufl;ice attachée

a

l'office de chambrier de Frarce,

&

a

la maifon de

Bourbon qui pplfédoír cet office: elle donnoit le

ti–

tre de pairie. Cette juíl:ice & l'office de cha111brier

furent lupprimés

&

réunis

a

la couronne par Frafl"

~ois

l.

en

•·5

4

5 ,

lorfc¡u e le connétable de Bourbon;

qui étoit grand- ehambrier du Roí, fortit du royau•.

me.

Voy<{

CHAMBR!ER.

.

CHAMBRERJE, efi un office dans certaines

égli~

fes coUégiales , qui coníifie

a

avoir foín des re venus

comrnuns.

...

C'eíl: auffi un office d aulhai dans c¡ueiques mo–

nafieres, o{, le chambrier a (oin des revemts , des

grenier~ ,

du labouragc,

&

des provííions, tant pour

la l?_ouche que ponr le veíl:iaire.

En quel9ues églifcs , la

clzamlmrie

efi érigée en ti-.

rre de bénafice.

Il

'il

en a meme o11c'eíl: une dignite.

f/oyt'{

CHAMARIER

&

CHAMBR!ER.

(A)..

• CHAMBRIER

dt France,

(GRANO)

H'tft.

mod,

Cet officier poll'édoit autrefois une des cinq grandes

charges de la couror¡ne ;

&

il éroit non - feul ement

diliingué du grand-chambellan, ma)s il lui étoit en

c¡uelc¡ue maniere fupérieur par l'etP.ndue de fon pou·

voir.

!1

íi.gnoit les chartes & at!tres !emes de

confé~

quence. Pcndant un long tems , il précéda le coJmé•

rabie,

&

il jugeoit avec les pairs de Fran.c.e: ce qui

luí fut accordé par

arr~t

de l'an t 224. Le

grand–

chamhrier

avoit la furint endance de la chambre du

roi , de fes habillemens ,

&

de fes meubies.

Il

avoit

fa jurifdifiion

a

la table d(') marbre du palais

a

París ;

&

il tenoit ia eh.?orge

a

fief& hommage du roi' com–

me le reconnltt le comte d'Eu•en 1270,

a

l'égard dú

roi faim Lonis. Los

princ~s

de la maifcin royale de

Ílourbon de tems ionmémorial avoient poffédé cerre

charg¡¡: ; comme on le remarque fttr les infcriprions

de leurs rombeaux aux Jacobms de Pan s , &

a

la

galerie baífe du chateau de Moulins: ils ont préten–

du meme qu'elle éwir héréditaire dans Jeur maifon,

A

pres la mort de Charles dern:er duc de Éourbon

~

en

1

P7 , le

,oí

Fran'JOÍs

l . la

donna

¡\

Charles

de.

l