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686

COM

m mde

fo n

t cent

re la difpoíition du Droit canoniqu<:,

&

que le

pa.pe

feul peut difpenfer de !'inhabilité des

J>erfonncs , il n'y a que lui qui puifre conférer en

commende

avec la pleine d ifpo fition des fntirs.

A

u refre la

comm ende

ne change point le bénéfice

d e nature, quelque rems qu'il ait été pofrédé en

com–

l'fUilde...

Un bénéfice a urretois en

commende,

q>lÍ

efr depuis

r e tourné en r egle , c'eíl:-a-dire qui a éré conféré

a

un

r éguli cr , ne peut plus erre pofrédé en

commende

fan·s obtc nir une nouvelle d.ifpenfe du pape.

On dillingu e encere de= fortes de

commendes

favoir la

commende libre,

&

la

commende decrecée.

'

La

_com m ende Libre

eíl: celle a laquelle le pape n'a

appofé aucune refrri8ion, de ma niere que le béné–

tice pcut p alier d'un bénéficier

a

un autre a titre de

commen de

fans

no~velle

difpenfe du pape, lequel en

ce

e

as ne .peur refilfer de le conférer en

commende.

La

commen3e decretée

eíl: lorfque da ns les provi–

íions do nnées par le pape d'un bénéfice réaulier il

y

a le decrer irritant ou claufe que le

bé.~éfice

;e–

to,u~nera

en regle par la démiffion, réfignarion, ou

d eces du urula•re,

cedente vd decedeme.

. Celui qui poirede un bénéfice en

commende decre–

Li~,

ne pe_ur le r éGgner

en_commer:de Libre;

cependant

s 1l y avon eu tro1s tltulau·es qm eufrent fucceffive–

ment po frédé en

commende,

le quatrieme ne feroit

.pas ob ligé de faire mention du decret irritant.

Q na nd un bé néfice pofrédé en

commende

vient a

v aqu er, le collateur ordinaire peur y pourvoir en

Litr e , c'eíl:-il-dire le conférer a un régulier.

Un féculier pourvu en

commende

fe faifant reli–

gieux, fo n bénéfice vaque par fa profeffion.

.Voye{

la bi'b. can. t. JI. p.

J5g .

Duperray

,moyens can. t. II.

clznp .

xj.

p ag.

328.

Dumolin,

de public. nftg. n.

3 02.

Lo iiet,

ibid.

Fuer,

Liv. 11/. ch. ij. Le diélion . de

Bril–

lon, au mor

bénlfice,

§

COTIJ"Jend.

Le

tr.

des

Lois

ecclé–

jiajl. de

M. d'Hérico urt , aux d.iffé rens endroits ind.i–

c¡ués dans la table, a ux articles

abbayes

&

abbés com–

nzendataires. Et la_jurijpr. canon.

au n1ot

cotnmende.

( A )

C01\1MANDE

ou

COMMENDE , (

J uri¡prudence.)

en la co l!tume de Bay onne,

titre

iij.

articü

1.

úgnifie

d ép ót.

~ommande '

en quelques coutumes' efr un droit

<jlll

fe leve ii1r les ferfs affranchis par leur [eigneur.

Coút. de Chateauneuf

, art .

22 .

La chane de L'an

1278,

ch. LXYiij. des coút. Locales de B erry.

Commande,

eíl: a uffi en quelques lieux la tai lle dfle

p ar des hommes de co nd.irion ferv ile ; elle e1l: ainfi

non101ée

dans

L'article :1.8. d es coi;tullu s

locales de

Cl~dteau-M¿Lfian

en B erry;,

&

dans

la

charte d 'affran–

clúj{<ment des habitans de Gournay , de L'an

1278 ,

pu–

bhée pa r la Thaumaffiere entre fes anciennes col!tn–

m es , pn_rt.

f.

ch.

Lxxj1'.p. 109 .

,

D rou de commande.

.;,

en l'ancienne colltun1e de

~ehun

en Berry,

art.

2.

tú. ij.

efi le dro it que ]e

r~·gneur

prend chacun an fur les veuves de condi–

J ton ferv ile, durant leur viduité, p our r econnoif–

fance & co nfer varion de fo n droit de fervitude ·

il

c fi de deux deniers pariíis par an. D ans la

coutt.t~e

~e ~h~teauneu f

lo cale de Berry,

titre ij. art.

2 2 .

ce

r~lt

fe leve fur les fernmes fer ves m ariées a autres

qu a ceux de la condition & fervitude du feiuneur ·

ce droit

fr d

d

.

"

'

riere

Y':' .

e quatre emers paran.

V oyez

Lau-

e ,

g loffa zre

~

au mot

Commande.

M E

~~,.;~ande,

en m a tiere bénéficiale,

voy ez

CoM-

Commande de b·n ·

on do nnc

a

un

l

':J·lalt.Y:'

e fl: un contrat par lequel

"t;Úne quanti té d

a~~ll r!!ur

ou

a

un pafreur une cer–

m om ons

il la

eh

tatl ' rels qu e bceufs ' vaches

&

e n ¡·ouira 'comme a rgebque le preneur les no urrira &

un

o n pere d

(;

·11

&

,

bout d'un certain te

-

11

e am• e,

qu au

ms '

e repréfentera afin que le

COM

bailll!ur preleve defrus l'efiimation

&

que¡

~

plus ou le croit fe partaae entre lui

&

le

e

ur-

Q uelq

fid

"

preneur

ue~ -

uns con ' erenr ce co ntrat comme

un~

vente'

cl

aut_~es

comme une fociét é ' d'autrcs enfin

e?

mme un louage. Cette queilion efl: amplement t:rai•

tee par Reveljür

Les jlatuts de Bu"' " · Yo vez

CHEP

TEL.

(A)

'"'

J

-

!=OMMANDE, (

Commerce.

)

ordre, commiffion

qu un marchand donne

a

fon commiffionnaire de \ni

a_cheter, vendre o u négocier des marchandifes

Dic-

uonn. de Comm. de l'Aauf. Franr

&

T.

'

·

e

.

,.

rev.

- OMMA~DE,

fe

d.it

aulii des ouvrages que les

M_anufaéhtners, Marchands ou Artifans font ou font

f:ure par or_dre,expres; ce qui les diCtingue des ou–

vr~ges

fabnques pour

~a

boutique ou le magafin,

qw fe vendent au prem1er venu. On dit

une hoffi

de

commande,

&c.

D iélionn. de Comm.

&

Trév.

_COMMANDE,

(Marine.)

ce mot eCt crié par l'é•

qtupa¡¡e pour répondre au maitre, qui a appellé de

la VOIX ou du íiffiet pour quelque commandement

qu'il va faire .

(Z)

Co~MANDE,

(Marine.)

c'efi ainfi qu'on appeUe

d7 pet1tes

co!·~es

de medm, dontles

gar~ons

de na–

VJre font tOUJOU.l"S ffilllllS

a

la cemture afín de s'en

pouvoir fervir au befoin; elles fervent

a

ferrer les

voiles ,

&

a

renforcer les autres manreuvres. Elles

font faites de deux fils a la main dans le bond. On

les appelle autrement

rabans.

Il

y a des

commandts

de pa la ns.

(Z)

*

COMMANDEMENT, f. m. (

Grammaire.)

il

fe

dit, & de l'a8ion de celui qoi commande, comme

dans cette phrafe,

il

efl

abfolu dans fon commande–

ment;

&

de la chofe commandée, comme dans cel–

le-ci,

v oici les commandcmens de D icu;

&

du droit de

commander & de fe f<Úre obéir, comme dans celle–

ci ,

le

roi lui a confié

ü

command(!nent

de

fes arméts.

.Voy<{,

c¡uant a cette derniere acception,

l 'articlc

COJ\ItMA~DANT.

COMMANDEMENT,

en terme de Fortijicarion,

c'e1l:

une éminence ou une élevation de terre qui a la vue

fur quelque poíl:e ou fur quelque place forte.

On difiingue rrois forres de

commandanens:

1° le

commandement

de front; c'efi une hauteur oppofée

a la face du pofie' qu'elle bat par le front '·

voy ez

F Ro

N

T : 2° le

commandement

de revers, qtu peut

b attre un po1l:e o u une place par- clerriere:

J

0

le

comm andement

d'enfilade,

011

le

commandement

de

co urrine ; c'efr une haureur qui peut battre d'un feul

coup route la longueur d'une ligne droite.

V oy.

EN–

FILADE.

Le

commandemwt

efi fimple lorfque la hauteur

q~

commande eíl: élevée de 9 piés plus que

le

terram

commandé. ll efi double lorfqu'elle efi élcv_ée de

dix-huit piés ; triple quand elle l'efi de

17,

&

amfi de

fui te en prenanr toí'1jours 9 piés pour un

commandt–

meru.

Comme les

commandunens

dans les

environs

des

places , pourroient fervir tres- avantageufement

.a

l'ennem• pour en foudroyer les ouvrages, on umt

amant qu'il efi poffible le terrein a_utour

d~s

places

il la difiance de

1

ooo ou

1 200

to1fes , qu on peut

confiderer comme la porrée ordinaire du canon.

O~

ne fouffi-e dans cet efpace ni arbres , ni hauteurs ,

nt

chernins creux ou l'ennerni puitTe fe cacber ; lorf–

qu 'tl s'en trouve on les fa it combler.

On

rafe les

hauteurs, fi non on s'en f¡¡jfit par quelque ?uvrage

o u quelque piece de fortificatipn, ou b1en

l

on cou–

vre les endro its command.!s par des rraverfes.

Yoyt{

T RAVERSES.

(Q)

.

,

COMMANDEMENT,

( J urijmJd.)

figrtifie en gén

~

ra l u ne injonélion faite

a

queJqu'un de la part

el

u rOl

o u de

h

jufl:ice.

.

,

4 rr: · en commandemem,

efr un arré!t du confe•l d

n.,