C L I
foi-m~me
que d:imaginer le conrraire. Si dans les
mérhodes curatives on ne remonte aux fources du
mal, comment dérruira+on les cffets quien décou–
Ient?
Art. de M.
le
Chevalicr
DE JAUCOURT.
CLIQUETIS,
f.
m. pl. (
Péchc.)
picrres trouées que
les
P~cheurs
attachenr au verveux pour le faire def–
cendre.
Yoye{
VERVEUX.
CLISSA, (
Gtog. mod.)
fortereífe de D almatie ap–
partenante aux Tnrcs.
L ong.
3-'· lat. 44 ·
CLCSSON ,
( Marine. ) voycz
CLOTSON
&
FRON–
TEAU.
CLISSON,
f.
m . (
Conzm.)
roile de !in ni fine ni
groífe propre
il
faire des chemifes, qui fe fabrique
en Brctagne.
Yoye¡:
le
diaion. du Comm.
CLISSON,
( Giog_.
mod.)
perite vil!e de Bretagne ,
au pays Nanto1s , iur la Seure.
Long.
16.
:w.
latit.
47· 6 .
CLISTRER
une poejle, (Sal.)
c'eíl:, apres
avoir
établi une po·efie fur Ion fourneau, fermer les joints
des platines avec des éronpes,
&
enduire le fond de
chaux détrempée.
Y
oye{ l'art.
SeL.
LITHERA, (
G.Jog.
mod.)
ville d'Angleterre dans
la province de Lancash1r .
Long.
14-
28.
lat.
-'3 .
5o.
LlTORIS, f. m.
terme d'Am1tom.
corps· rond
&
long fim,!
a
Ja partie ant.!rieure de la vulve
Oll
des
p artíes naturelles des fcmclles , en qui
il
eíl: un des
principaux organcs de la génération.
Le m"Ot
:tl\u7opk
eíl: dérivé du verbe
:tl\eíw,
}•
firme.
Sa figure reífemble ordinairement
a
celle d'un gland ;
il eíl: pour l'ordinaire proportionné
a
la grandeur de
1
'animal: cependant il y a des femmes qui l'ont fort
gros
&
fort long. Il rcífcmble en beaucoup de chofes
a la verge du male, ce qui fa ir que quelques-uns l'ap–
pellent
la yerge de
la
fome/le.
En effet
il
efi compofé des memes parties: il a
deux corps caverneux , un
~land
a
l'exrrémiré cou–
v ert d'un prépuce, mais qn1 n\!íl: pas percé comme
le membre viril; il a feulcment la marque du trou.
Voy.
GLAND, PRÉPUCE ,
&c.
voy.
at~{ji
NYMPHES.
_11 a auffi_detL'< mufcle qui le font drefier dans le
coit; alors
il
enflc
&
durcir. Quelques Anatomiftes
lui donnent auíli. denx muli les éjaculareurs.
Voy•{
au.f/i
les
art.
EJACULATEUR , ERECTEUR,
&
EREC–
TION.
C'efi une parrie extrcmement fcnfible, & qui eft
le fiége principal du plaifir dans la femelle; raifon
pour laquelle quelques-un
Iui ont donné le nom
d'u¡ftrarn Ymeris ,
aiguillon de Venus. Il s'efi trouvé
des femmes qui en ont abufé.
Lorfqu'il ava nce trop en-dehors, dans la
fe~me,
on en retranche u ne partic,
&
e cft en quo1 peut
confi íl:er la circoncifion des femmes. Il efi quelque–
fois fi gros
&
{i
long qu'il a tour-;)-fait
1
'air d'un mem–
brc viril;
&
c'efi de-la fouvent c¡ue l 'on c¡ualilie des
fi
mmes
d'~u·e
hermaphrodires.
Vo,y .
HERMAPHRO–
DITE
O'
CTRCONCISION.
Les corps fpongieux du
clitori~
naiífent diilinél:s
de la partie inférieure de !'os pub1s,
&
approchant
par degrés !'un de l'autre,
form~nt
en s'uniífant le
co~ES
du
clitoris.
Avant leur umon on les appelle
cuij¡es du clitoris, entra clitoridis,
&
ils font deux
fois auffi Jongs que le
clitoris
meme.
Voye{
CurssE
&
CAVERNEUX.
. Ses mufcles naiífent de la tubéroiité de l'ifchium,
&
s'inferenr dans les corps fpongieux. Les veines
&
les arreres vienncnr des hémorroldales
&
des
honreufes , & les nerfs des intercoftaux.
1Vfuji:les dtt clitoris,
voye{
ERECTEUR DU CLITO–
RI .
(L)
C~LTUN~O,
(Géog.
mod.)
riviere d'Italie dans
la
pnnc~paure
de Spolettc, en Ombrie, dans
1
'état
~e
l'Egltfe.
CL!VER,
en terme
de Diamamaire ,
c'eft féparer
CLO
un diamant en deux ou plufieurs partics en le met•
tant fur un plomb
Otl
iJ entre
a
moitié ,
&.
frappant
avec un maneau fur un couteau lixé fur le poinr
0
¡,
l'on ':eut
fépar~r
le
~iamant.
II
n'y a que ceux donr
o r¡ (Uit le
lil
qm fe
cltvem
de cetre maniere · encore
~~~ur
p<;_n .que la piece f?it de.
conféquen~e
on la
lc1e, pintor que d encounr les nfques du
clivage.
CLO
CL~AQU_E,
f.
.m.
(lí'}f.
&
anc. Archit.a.)
aqué.
duc fomerram qm
re~oa
les eaux
&
les ordures
d'une grande ville: mais le mot
cloaque
n'eft guere
du belufage que pour les ouvrages des anciehs; en
parlant des ouvrages modernes on dit
ordinaire~
mcnt
égoút.
Le
~ot L~~n
eíl:
cloa~a,
mor que quel–
ques étymolog1íl:es denvenr de
cluo
falir, infeél:er
par fa mauvai!e odeur.
'
L7
c~oaque
eíl: a!Tez. exaél:ement délini par le céle–
bre ¡unfconfulre Ulp1en,
un lieu
foúeerrain fa ·, par
art pour écouler les eaux
&
les immondices d'une ville.
De~is
d'Halicarnaífe nous apprend que le roi
T arqum le vieux efi le premier qtú commenca de
fai:e des c_anaux
f~us
la ville de Rome, pour en'con–
dlllre les 1mmondtces dans le Tibre, Les canaux de
cerre efpece augmenterent infenfiblement, fe multi–
plierenr
a
mef~lfe
que la viUe s'aggrandir,
&
furent
enfin portés
a
letlf perfeé.lion fous les empereurs.
Comme les Romains dans les premiers rems de la
république travailloienr
a
ces canaux, ils trouverent
dans un d'eux la fiarue d'une femme;
ils
en furent
frappés: ils en lirenr une déelfe qui préfidoit atL-.::
cloaques
,
&
qu'ils nommerenr
Cloacine.
S. Auguíl:in
en parle au
-liv.lY.de la cité de Dicu, ch. xxüj .
11 n'en falloit pas tanr poúr engager des peuples
de ce caraél:ere
a
la multiplication de ces forres
d'ouvrages: leur religion s'y
vit
intére!Tée; car ils.
meloient une efpece de femimenr religieux
a
leur
attachemenr pour la vil!e de Rome; cetre viJle fon–
dée fous les meilleurs aufpices ; cette ville dont le
capitole devoir erre éternel comme elle,
&
la ville
érernelle comme fo n fondateur: le defir de l'embel–
lir lit fur leur efprir une impreffion qu'on ne fauroit
imaginer.
L''exemple,
l'~mulation ,
!'envíe de s'illuíl:rer, de
s'attirer les fuffi-ages
&
la confidération de fes com–
parriotes ,
&
pj¡¡ts que rou¡ cela, l'amonr ponr le
bien commun, que nous regar dons aujourd'hw com–
me un erre de raifon , produilirem ces édilices fuper–
bcs
&
néceífaires qu'on admirera roCtjoms; ces chc–
mins publics qui ont réfiíl:é
a
l'injure de tous les rems;
ces aquéducs qui s'érendoient quelquefois
a
cent
mil!es d'Italie, qui éroient percés a-travers les mon–
ragnes , qui fournilfoient
a
Rome cinc¡ cenrs mille
muids d'ean dans vingt-quatre heures; ces
cloaqucs
immenfes batís fous roure I'étendue de la ville
et~
forme de vottte, fous lefquels on alloir en bateau.
ott dans quelques endroirs des charretres chargées
de foin pouvoient pa!Ter,
&
qui étoiant arrofés
d'une eau conrinuelle qui empechoit les ordures d'y
pouvoir féjourner ( il y en avoir un entre autres
qui fe rendoir dans le Tibre de rous les cotés
&
de
toutes les parties de la ville); c'étoir, dit Pline,
~e
plus granel ouvrage que des mortels eu!Tenr J3m3tS
exécuré.
Caffiodore qui vivoir en 470 , qui éroir préfet du
préroire fous Théodoric roí des Gorhs,
&
bon
~on
noiífeur en Archireéhtre, avoue dans le
rec~e1l
de
fes lerrres ,
cpijl. xxx.
lib.
Y.
qu'on
~e
po,uvon c_on,–
fidérer les
cloaques
de Rome fans en erre emer:et! le.
Pline,
lib. XXXII
f.
ch.
xv.
dans la
d~fcnpuon
qu'il donne des ouvrages que l'on voyo1t de fon
tems dans cerre capitale du monde , remarque
~neo
re que I'on y admiroir par-de!Tus tous les aquedncli