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CIT

froide,

&

d'un muqueux inaélif,

ab

aquo.fo

.frigido;

&

inerli muc<!fo

;

caufes qui figurent

on ne

peut pas

mieux, pmu·l'obferveren paílant, avec le vifqueux,

ou l'alkali fpontané, l'acrimonie méchanique,

&c.

Le meme auteur célebre beaucoup auffi l'eau reri–

r-ée par la cohobation des écorces de citron, centre

les venrs, les f:yncopes, les langueurs ,

&

les mou–

vemens irrégulters du creur-.

On tire auffi des zefl:es de citron , par le moyen

de la difl:illation, une eau fimple & une eau fpiri–

tueufe, connue fous le nom

d'ejprit de cirron.

Y~•t

EAU DlSTILLÉE;

vo,ye{ aujJi

ESPRIT.

Cette eau aromarique fpi ritu eufe fi connue fous

le nom

d'eau .fans pareill<,

n'efl: atllre chofe que de

l'efprit de vin chargé d'une petite quantité d'huile

elfenrielle de citron' que l'o n dilfout g"utte

a

goutte

&

en ratonnant, julqu'a ce qu'on ait atteint au de–

gré de parfum le plus agréable.

L'autre partíe de l'écorce de citron qui eft connue

fo us le nom d'

écorcc blallche,

palfe pour vermifuge

&

lithonrriptique; m ais l 'on peut douter de ces deux

propriétés, fur-tout de la dernicre.

.

Voici ce qu'on trouve fur les graines de citron,

dans la

mati<re medica/e

de M . Geoffroi.

«

On croit

•• que les graines eje citron fon t alex1pharmaques :

"on les employe dans quelques confeélions alexi·

"taires: elles font mourir les vers de l'efl:omac

&

" des inteftins; elles excitent les regles, diflipent les

;, ver:ts, atténuent & divifent les humeurs vifqucu–

" fes. On en fait des émulfions vermifuges

&

~or" diales , dans les maladies d'un mauyais caraélere

»

& pefl:ilentiellés "·

On fait entrer ordinairement le citron entier cou–

pé par tranches dans les infufions purgatives, con–

nues dans les boutiques fous le nom de

tifonnes roya–

ks.

Yoye'{PURGATlF.

, On vante beaucoup, dit M. GeoJfroi, les citrons

, dans la pefie

&

les maladies contagieufes, pour

, détoumer la contagian; on porte continuellement

,; dans fes mains un citron feul, ou percé de clous

»

de girofle , on le flaire & on le mord de tems en

., tems : mais il faut avouer, ajo(He cer-auteur, qu'–

>l

on ne détourne pas tant la co ntagian par ce moyen,

, qcr'on appaife les naufées & les énvies de vomir

"' qui viennent des mauvaifes exhalaifonsades mala–

" des, ou de l'imagination qui efi blelfée; cequi a(–

,. foiblit l'efiomac ,

&

corrompt la digeilion " •

1

Les différentes confirures de citron, telles que les

petits citrons entiers, les zefies,

&

l'écorce entiere,

font d'aílez bons analeptiques, ou des alimens le–

gers, fiomachiques,

&

cordiaux, qne l'on peut don–

ne~

avec fue ces aux convalefcens

&

aux perfonnes

. ont l'efiomac foible' languilfant'

&

en meme

tems peu fenftble . Il faut obferver pourtant que cette

écorce de eir-ron verte, tres-épai!fe, ·qu'on nous a¡;>–

porre toute confite de nos iles ' doit erre regardee

non-feulement comme poifédant

a

un degré tres-in–

férieur les qualités que nous venons d'attribuer aux

a utres confitures de citron, qui font plus aromati–

ques que celles-ci, mais meme comme forr- indigef-

te, au moins pour les efl:omacs foibleo.

'

On trouve dans les boutiques des Apothicairés un

éleéluaire fol ide, connu fous le nom

d'ileéluaire

Ot\

de

tableues purgativts de citron.

Voici comme elles

font décrites dans la Pharmacopée de París .

Prenez écorce de citron confite, conferve de fleurs

de violette , de buglofe, de chaque demi-once; de

la poudrediatra gaganrhe froide nouvdlement prépa.–

r ée , de la fcammonée choifie, de chaqcre demi-on–

ce ; du turbith, cinq gros; du gingembre, un demi–

gros ; des feuilles de íenné , fix gros; de la rhub'ar.–

l:>e choifle , deux gros

&

demil des 'girofles, du

fan~

tal citrin, de chaque un fcrupule : faaes du tour une

pondre felon l'an; apres quoi ous

fer~;:z

c;uire dans

e

1 T

493

a~

l'eau.

de

rores dix onces de be'a\t fuere en confif·

t ance requife pour rormer avec les conferves

&

la

p oudre, des tablettes que l'on confervera da_ns un

lieu fec, paree qu'elles Jont fujettes a attirer l'humi–

dité de !'air'

a

íe moifrr.

Ces tablettes ptrrgenl alfez bien

a

la dofe d'une

demi-once; on peut meme en donner Gx gros aUJc

perfonnes robufies. Mais l'ufage de ce purgatif a été

abandonné, apparemment paree qcr';l efi fort dé–

goutant , comme toute préparati'on pharmacauti.–

que qcti comient beaucoup de poudres,

&

qu'on ne

peut faire prendre que délayée da os de l'eau ; mais

on devroit au moins le prefcrire aux perfonnes a

qui leur fortune ne permet pas d'etre

{i

difficiles; ar

ce remede coute tres-peu, il purge tres-bien,

&

avec aulii peu de danger que lés medecines magifira•

les un peu aélives.

Le citron entier, fon écorce jaune, fóh fue,

~a

pulpe, fes graines, fon eau diílillé

, fon eíprit,

&e,

entrene clans un grand nombre de préparations phar-

maceutiques oflicina les. (

b)

.

C lTROUILLE, f. f.

(Bot.)

plante

cu·curbit~cée;

en Latín

citrullus

&

angu

ria o

]f..

&

en

Frans;o~s

con–

nue aulii fous le nom de

pa.ft

<que.

Ses racines font menu

es , d

roites , fibré1\s , & che–

velues : elle répand fur terre d'es farn1en} ñ:agiles ,

velus, garnis de grandes feuilles découpees profon–

dément en

plufieur~

lanieres n Ídes

&

herilfées.

n

fort des ailfelles des feuilles de yrilles

&

des pédi.

tules qui portene des fleurs jaii'nes' en clocn'e' eva–

fées , divifées en cinq parties, dont les unes font fl:é–

riles , & les atttres fertiles,

áu

appuyées ,fur un em•

bry-on qui .fe change en un fru1t'1urondi,

fi

gros qu'a

peine

pe~~t-o!'

.!'embratrer

:S,o.n

écp'rcé ,eft--t\n yen

dure, rtrars lille, un1e, d un veril fonce,

&

parfe–

mée de taches blanc\liltres ou d\l n verd gai. La

chai~

de la

citrouille

ordinaíre efi blaifche ou

5~ug~at;re ~

' ferm·e,

&

d'uñe faveur ar.éabi'e.

S

a

gr

ámé

ell

con–

tenue dans une fubfian

ngueufe

<f.Li

f,í1

au m't1iett

du fru!t,:

e~

e efi

oblon~u .1 larpe~

'ap

plat

ii! r?oArboi–

dale, ¡au·natre ou

rougeatre~._ndee,

garme d'une

écbrce hn peu dure, fous la·quelle

fe

trouf~

une

amande blanch

, agréable atr goirt,

corñm~ ~celle

de la courge. On cultive

la _é¡.rrouillc

daru¡'les

~dta-:

gers ; fa chair en hor;ne

a

m~nge;.

.

1

e."

'

On mange la eha

u:

ti-e

curoudle

cmte,

1ft

on la

prépare d'une infinité de manieres 1:Hín'i les 2u;.fiifes;

ón fait m&me du pain ja"'¡ne ·avéc la pulpe

cl.eéilfiiúi/..

le

&

la fa rine de frome nt.

'

' 1

·

· La

citrouille

croit fa ns

cúlt~Ire

da'ns

11

1 s·pays

chaud , t els que la Pouille ,

la

Calab.e-,

)~

$icile ,

& atm es contrées méridionales. On la

fe

4

ni~

1

clan les

pays du Nord,

&

elle y port ,du fnúc · ¡nais il ar–

rive raremenr

a

une parfaiti:: ínlttnrité. Les '31din'

d'Egypte font rempli

de

'tit'rouilles

;

11

iut

v~rient

beaucoup,

&

different ' les ·"u1és des

lh&

1

~ :

c'eíl:

dommage

qu'~lles

ne puiffent pa .

r~uffir

en" f rance.

Profper AI-pln en parle.

Beld

' 1/tit

ruéntion

d~ c}trel~

queHth~s

dont les

frults·'f~ht extre1h~e'trl~~ ~g}os.

M. L1ppr y en a aulii obferv<; plufieurs

~fP.

es forl

particulieres. Mais il n'y a p'oiñ

'é~4x:.o'~·

r

!a.ci

trouille

prOfité mieux c¡u'au Breftl ;

&

dtl 1'fl)

?ulp'

foit plus ilo nce

&

plus

1

íi.rccu·tente.

'

0

s

'""

~._

Ón ·appell ..

a

Paris

cÍtrou.'iit

,

f'PI,

6-'!fiJ

f&

é

C. Bauh. &de P.

To

urn~f. · ~efl:'p'o

urta!),

, pe'J Itré

plante cu. curbiracée ,

différ.ence.de

ellt'_bt'1

~

II"J..ent

de décr\re ¡'IT!li ·il f

uffi'ra d',lkdlque

r

ic~

.

~l'lléle­

res. Ses fletcrs.Yont monopétal'Js, d\!

1

b i¡i'él!s e' "fur-'–

me de cloche, évafées au ·forñmet,

&

~élia?

ré'

en cinq partles ; les unes

fofit'¡ft~les

&le1i

at!tr s

1

fe–

melles : les ' f'emelles croi1Í'en't'au fom'n\ei d

i'em–

bryon, qui de ieíÍ't en' u1 e unJifuit fudtt1éht ; Long

ou rond, reVetu

1

d'une 'lfc:'orcehtdJ,

inéJa'Je·~rabo­

teufe

;fil~o.

ñé'e;

't OII

verte

"d'e'i:J~ttclS

&

dé''yeht\

S ')