Table of Contents Table of Contents
Previous Page  518 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 518 / 940 Next Page
Page Background

492

e

I

me clans cene efpece.

r Q,)'•{

MUQUE..UX'

VlN'

8-

ZI MOTHECNIE'-.

Le ti1c de citron eft employé

a

titte d'acide

&

1

comme précipitant dans cen ain es teintures; par

exemple , dans celle quf ell: faite a:vec

lefo.franum

~

dont Ja partie colorante ell: extralte par un alkalt

fixe. Le !Í.1c de citro n fert encore dans le meme art

a

aviver ou exalter certaines -couleurs.

Voy.

TEI!j·

TURE.

Ce fu e

a

des ufages plus étendus

a

tirre d'aliment •

&

de médicament; il ournit un aífaifonnement fa–

lutaire

&

fo rt agréable, que les Allemands fur-tout

employent dans prefque tous leurs mets , foit expri•

mé, foit plus o rdinairement avee la pulpe qui le con–

tient' & meme avec l'écorce'

&

done l'emploi efi

b eauco up plus rare dans notre euifine.

C'efi avec le fue de ce fruir étendu dans une fuf–

fi fante qua ntité d'ea u,

&

édulco ré avee le fue , qu'–

on p épare eette boiífon íi co nnue fqus le nom de

limonade ,

qui eil: fans conrredit de toutes les boif–

fo ns agréables celle qui peut <!ere r egardée comme

la plus généralement fa!ura ire.

V oy<{

LIMONADE.

L e fu e de citron e-11:

rafraichiífan~ ,

diurétique , il:o–

m achique , antiputride , antiphlogiil:ique , regardé

comme tres-propre

a

préferver des maladies co nta–

g ieu fes ,; quoiqu 'il fail!e a vouer qu'a ce der nier ti–

tre il eíl: moins r ecommandé que le citro n entier,qui

efi cenfé opérer par fo n parfum. L' uri!ité medicinale

la plus évidente dufuc de citron confiil:e

a

prévenir l es

inco nvéniens de

la

chaleur extérieure dépendanre des

dimats o u des faifons. Les habitans des pays n·es–

ch~uds re~irent

de fon ufage d_es avantapes. confiaos,

qm

·fo ur mifent une obrervatw n no n eq1nvoque en

faveur de cette propriété : celle de calmer eflicace·

m·éh·t les fievres inflammatoires

&

putrides n'eíl: pas

ti

cóilll:atée

a

b eauw up p res.

Voye{

FI EVRE.

'

Le feorbur; appellé

foorbut de. mer,

ell:•guéri

U:es–

prbl''ñ pfement par l'ufage des eitro ns : toutes les re–

latio ns de voyages de l on g cour{i dqnnel}t pour un

ait eq níl:ant

la,

guérj(Gn prornpte

&

~nfajllible

des

rná-felbrs attac¡¡ués de cep:e maladie, m&me au der–

n\er_degré. des qn'lls peuvent to ueher¡

a

un pays ou

1fs trouvent abo ndamment des citrons

~

o u autxes

fr~1i ts-ae'des

de ce ge¡;¡re , comme oranges.,

&c.

Mais

í~tq~~a

quel ROÍnt

cerfilim~nt

medieamepteux o pere

r·-itaar¡~

cet;te guérifon ?

N

e

pou~roi t-:9_11

pas l'attri–

Bú~Pa

plus juíl:¡o: tit¡-e .au . viandes fr a,iches '

&

a

!Oll:

tÍ:!_s

'!_es

.autre~

commodirés que ces malades tro uv.ent

á

l~r~e'

a l'ru,r._ae te'q:e & fes ex\1alaifons meroe '

fe)9ñ

la préte,ntion

_.dc:¡.<¡llclques_obfs:r~a t¡o:urs ?

T-out

cela ne paroit p¡¡s ,<1ífez décidé.

V oyez.

S c onau¡r.

->

Les~ApoÍ:hicaires

.g!lr¡J enr o rdinairem¡mt du fue de

dtron dans les' pro'f· ccp

o~'

ils ne

peuV.~Ilt

pas avoit

com~odément

d,es. jtrons

dan~; t«)t\S

es tems de

l' année. C e fue fe con qrve fort biea

[b lis·

l'huile ,

étanf tenu da,;:s un

Y,~1L

frais :

i~

{y

bit' po nrtan¡

1

une

eg~r'(!

fermeqta¡ion_quí le déj:>ure

8{.

le rend fres–

i:lair , mais

qil!¡

al,t;er~

un p eu.fgn. got1J; ce

qt~ ~il

évident par

l'j'mpoiJibil~tob

de _p épa re,r av ec ce Jfuc

amft déptiré ·uQ.e 'lim,onade anffi

agré~ble

que e:elle

qu_'ór;'"Prépa¡;e ave;e

-ffi

fue de

cit~o{t. récemmeot ~x-

fn:ne.

..

!.'"

o,J)

_

,.;J.

J

. C"'íl: aveé Je \'i.c. .d< eitron dépuré qü'on prepa re

l(!.,fy~i'P. app~llé J.X(~R,de

timon,

.-,q<!vO(!..!le diíl:iñgue

pas le c1tron du limon dans les ufagcs pharmaeeut -

9-pes.,; o n fe Sert,

nW~e

plps RfdinaireJn e'nt du pre–

~~e~ , par~e

qu , l

e _pl,us Fommun.

,

·

Pp,4r fa1re le fyrqp ,de limon,

0¡1

prend une- par,.,

t1e de fue

de ~cit

P.'\ dér,uré par le; leger mouvement

de,J ermer:tat¡on

c:l~t

nqqs _v eAo ns- de parl e!=-,

&

d~';',x

¡ar u es

dc-f~a'-\.,.¡¿lcre

bli!n

e qu'on

fai r.

foodre

~!! "~}:e

fpe'

a,[

a¡qe ct'unp

ch.ai

¡:u r )egere' au bain–

mane, par.

e~~pfe,

<¡\;¡¡,ns

un .v

~jlreau

de fayance

ou

~:

PS>J::G

'HflC

. •

o

qu 'ov1pe1_1t employer

CIT

lin

p eu moins de .útcre , paree que la confifiance

exaél:ement fy rupetúe n 'eíl: pas néceffaire pour la

co~fervation

des fu es acides des f1uits ,

&

que cette

momdre. dofe foumit la commodité de faire fohdrc

plus a•fement le fuere fans le fecours de la chaleur ·

avantage qui n'ell:.pas

a

négliger ponr la

perfellio~

du fyrop '

2 _0 •

qu'on gagneroit enca re du coté de

cette perfeél:wn' pour ne perdre que du coté de l'é–

léganc,e deJa

pr~paration,

íi

l'o~

e!"ployoir du fue

no n depure

&

recemment expnme au lieu du fue

d~puré

qui ne peut etre récent.

,

L es medeci ns AUemands & les medecins Anglois

employent affez. communément l'acide du citron

combiné avec di-fférentes marieres alkalines:

l~s

y eux d'éer-eviKes citrés , les alkalis fixes faoulés de

lile de cirt on, Iont des prépara·vions de cette efpe–

¡:e. Mais nous rie ..connoiffons_ par aucune ohfe-rva–

tio n fu·ffifante les.verms particulieres de ces fels neu.–

tres, qui ne font d'aueun túage dans la Medecine

.franc;oife: le premier paroit fort analogue au fe! de

corail, quoiqu'iLne fai!le pas abfolument confondre

1

acide v égétal -fermenté ave

l'aoide-végétal naru–

r el;

&

le {econd a précifément le meme degré

a··~

nalogie avec

la

terre foliée de ta'rt>re.

Le medecin en preferivant le fue ou le fyrop de

citro n dans des = elanges, ne doit

pa~

perdre de

vüe

fa qualité acide ,

qui

le rend ¡Jropre

a

fe comhiner

avec les m

a

rieres

lkalines, foi r rer-reufes foit fali–

nes ,

&

a

coaguler le lait & Ies émulíions ; il doit

fe

fouvenir eneore que les ohaux-d'amimoine, l'anti·

moine

diaphor~c¡ue

lu.i-meme ;' fo nt rendus éméti–

ques par l'addirion des acides v égétaux.

Meuder recommande, dans fon

rraité

dei

uintu·

ru

antimoniales-,

celle de ces

te~

mures qu'il appelle

vraies,

qu'on peut tirer de ce demi-métal par le

u>Gyen des acides vigétaux,

&

particulieremena

peJles qu'on prépare av<:;.c le fue de eitron.

V oy.

Ax·

TIMOINE.

.

. L'éeor:ce

,jaune.de

citron a· un.goíH amer, vif,

&

piquant ,- d

éperidant

princi:pa1emént de la grandé

ql'lantité.. d' hu.i:le. elrentie!le qu 'elle- contient dans de

petites v:éficules t11es-feníibles,&-en partie auJlid'une

mariere·extra&i~e ·

oluble pa-r lleau.

Cetre

~orce,

fo'it fralche, foit'

{é'chée,

ou cohnte, efl: l:

ordiale

,

il:oma chique., anrihy il:érique

,~hrminative<,

-ve.nn!

·

fuge ,

&c.~oa.eno fait.

un fyro p con

mi

dads:Jé

s bout!

·

Ef.Ues fons:le-nom

de.fYrupt~&

jla.vdlinum cilrii.

En'vot•

ci la prépar.atñen. .

1 '

iJ

",

E

Prenez des,z-efl:es de eitte n--ot

1lmon, 'Cinq on·

ces ;.de J'.eau bouillance, une J.iyre : faires 1 macér_er

pendantl

dou~rheures

aH b>i-Ín-marie dans-un V31{l

feau ferm é '

&

ajof¡tez

a

la colature le doub!e,de

(ú ere

fin ,

[ih-

Jeq>Iel

O

-prendra 'environ une

~QCC

pour en fa ire un

cleofo cchamm'm

el: l'htúle

elfenu~ll~

de cirro n:

eleojáccltarum

'R-S'? '!

a fondre au ba1n•

marie avec le.

rs-fte

cfu. f~c;:re...

,yotre fyro¡¡ fera

fait.

'

- Ce fy rop ne páttieipe <fúe

&ieli

'fblblement de

1~

verm ·de l'écor-c·é jaüne

-dé.

Ci

·o\)~

>"

'"',:

1• ·, ,

r

' On tiré ['ht1tle

1

e'ffentie11'e'(d le;¡ ·oh par.déSJ.ítbt''

dés for r.fitnp) es'

&

par-la meme fort

~*érrf;/;

oy.

H Ul LE ElS!IEN'I

'IEi.LE

.

qr - "-' ·•

-1.

L 'huileleffen

« elle d

e-tirro

pó~Wde-Jm1~é~_h1~nt

les verws- gt\,é oous

avo?fatfH~es

a

iOn

é<¡~>rce.

L a plupltrt'

~-propriété~:fbnf ·commu~es- a

tou·

tes

les

.h'uH s iéfrérftielles;

_;uais'>

l!!le-cfp~¡ ~

d[":

ceur

&

16

graé

elfX

de 'fon' pai'fuhl,

lbu~it'a

1 P

~r

maeie

\me maríefé

tr~s-propre

'iro'rrJatifer c

rta

1

rs

medicamens.

@\i:

I'et1Jploy!f

~ans .

étte

d~nie;t 'f~~

fotis

l

/Ptmb 'd

u,rt

eleofoc-clta~

Voyez •

~E

,!-

1

CI-iART!Ii~

;;-t..,

...

'f

e

"t.

?or"\i

r

Bo6l·haá

·w

~'on sm.r;Rl~

1

a~ec 'bhucoup. d~

~

1""

b

.1.J

"'

a ..

fucces

t'huj!e-d~~-

orce

'i!e•

t!&~_dans

le )

13

1P'(c..

tions du creut;qui-dépen<W

'ilfuile'buweur aq eu ,.