11
u
· eH A
cct état contre le banc; on le déroitle ; ón l'afper–
gc : on prend la tete
a
( fig.
2.6.
)
on la porte en
d;
on roule le rell:e a-peu-pres dans la direél:ion du pli
ou de la croifée
de ;
ón ferre avec les mains ce ron–
leau,
&
on le preíre bien contrc le banc: on le dé–
ronle; on afperge: on prend la tete
a
(fig.
:q. )
on
la porte en
d,
&
l'on forme le pli ou la croifée
be;
puis on roule, en commenc;:ant le roulerrtent par le
bout de l'aile: on ferre le ro uJeau entre les mains &
contre le banc; on le déroule
>
on l'afperge,
&
l'on
forme le pli
e
d
(fig. 2.8.
)
en porrant le bout de l'aile
ou le point
a
en
b:
on roule le relle dans la clirec–
tion de ce pli ou croifée; on ferre le rouleau entre
[es
mains
&
contre le banc; on déroule, on
afper~
ge : on forme le pli
de
( fig.
29' )
en portant le poirit
a
en
b;
on roule le rell:e dans la direllion de ce pli
ou croifée ; on ferre le rouJeau entre fes mains
&
'contre le banc. Il faut obferver dans ro!ite cette pre–
miere manceuvre de la foule, qu'on afperge avec
la broffe a chaque pli de croifée' qu'on roule bien
clos , & qu 'on foule mollement, en allongeant les
bras, en faifant faire au rouleau ou
cluzpeau
roulé
b eaucoup de chemin fur le banc , en tournant fur
lui-meme,
&
en le preírant peu fur chaque poim de
ce chemin : il n'ell: pas encore affez compaél:e pour
fupporrer de grands efforrs ; mais la liaifon croitra
p ar des degrés infeníibles. On déroule; on afperge:
on prend le point
a
(
fig.
3
o. ) on le porte en
d;
on
forme le pli
b
e;
on roule le rell:e a-peu-pres dans la
direél:ion de ce pli, bien dos,
&
l'on foule molle–
mene; on déroule; onJafperge: on prend le point
a
( fig.
3
1. )
o n le porte en
d;
on forme le p li de croi–
(ée
be;
on roule le rell:e bien dos dans la direél:ion
de ce pli,
&
on foule mollement: on déroule, on
afperge; on prend le point
A
(fig.
3
2.) on le porte
en
B,
&
l'on forme le pli
C D ;
on prend le point
a,
on le porte en
b,
&
l'on forme le pli
e
d!
o n prend
le poim <de l'arrete, & on le porte en.f,
&
l'on for–
me le pli
a
A :
on roule le rell:e bien dos dans la di–
r eélion du pliA
a,
&
l'on foule. Voila toute la fui–
te des croifées de la foule ; on les réitere toutes
trois fois confécutives,
a
commencer
p~r
le décroi–
fement de la
fig.
24.
Ainíi on décroife trois fois,
comme on voit dans cette.fig.
2.q..
On plie
&
foule
rrois fois furun coté, comme on
voitfig.
2.S.
On plie
&
foule trois fois fur l'autre coté, comme on voit.fig.
2. 6 .
On plie
&
fatile trois fois fur la rílte , comme on
voir
fig.
2
:1·
On plie
&
foule trois fois fur un coin,
comme on voir
fig.
28.
Onplie
&
foule troisfois fur'
l'autre coin, comme on voit.fig. 29. On plie
&
foule
trois fois fur un des bords de l'an:ete, comme on
v oitfig.
3
o. On plie
&
foule trois fois fur l'autre bord
de l'arrete, comme on voit.fig.
3
1.
On plie
&
foule
rrois fois fur les bords de l'arrete
&
fur l'arrete entiere
en meme tems., comme on voirjig.32. Quand je dis
qu'onplü
&
Joule trois.fois
fur chacune de ces patries,
cela ne íignifie pas que ces trois fois fefaffent tour de
{uite
&
confécutivemem fur cette parrie : cela
íi~ni
fie que comme on fuit trois fois toutes les croifees,
~
qu'a chaque fois qu'on les fuit ehacune des par–
ties dont je viens de parlcr efi pliée
&
foulée une
fois; apres qu'on a fui vi trois fois routes les croi–
.(ées
¡
routes les parties précédentes ont été afper–
gées , pliées, foulées trois fois ; je dis
aJPugées,
car on ne plie jamais , ni on ne foule un pli de croi•
fée, fans avoir afpergé auparavant.
Quand on a fu ívi fes croifées pohr la rroiíieme
fois , 011 érend le
ehapeau
fur le banc ,
&
l'on en
fror:re
~irculairement
la furface avec la paume de la
mam , pour en faire fortir le jarre : on appelle
jarre ,
le gros poil qui s'efi trouvé m@lé avec le fin quand
011 a
~aupé
la peau; cela fair, on retrouíle le bord
fupéneur de l'arrete, on ouvre le
ehapeau,
&
l'on
tache
1
en tiitonnant
ave~
les dotgts, de dé,ouvrir
CHA
les endroits foibles ; quand o n en trouvé
1
on
les
marque en trac;:ant un trait avec le bout du doiat;
al\ prend e11fuite des morceaux d'étoupages , on
~es
humeél:e,
&
oh les met en-dehors am< endroits cót'–
refpondans aux endroits foibles , qu'on reeónnoit
aifement
a
la marque du doigt: pour affermir ces
étoupages , on les fi-appe ou tape un peu avec la
broíre mouillée ; on referme le
ehap<alt,
on le re"
tourne fens- deífus- deírous, ón le r'ó uvre,
&
ó rt
cherche les endroits foibles de l'autre moitié ;
ame~
quels on remedie comme nous 'venons de dire.
Apres avoir étóupé, on ouvre totlt-a-fait le
thti'–
p<au
de la main gauche; de la droite on en frappé
la pointe ou tete d'un petit coup, on la fait rentrel–
en-dedans; ort l5.che le bord qu'on tenoit; on ihfe•
re en-dedans les deux mains; on prend la tete
1
ort
l'attiré a foi doucement' de peur de dérahger l'é•
toupage; on repouffe les bords,
&
le
ellapeau
ell: re–
tourné. Alors on prend des morceaux de tamis
de
crin limpie, on infere ces tamis dans le
ehap<au
eri
autant d'endmits qu'on a mis de ' l'étoupage ; dé
peur que cet éroupage ne vmt a fe lier avec les par'l.
ties auxquelles il correfpondroit : cela fait, on-afper–
ge un peu, On fait un pli fur le coté de la teté, te!
que celui de la
fig.
2.S.mais plus petit; on roule daos
la direél:ion de ce pli , mais bien clos ; on fottle dou–
cement; on déroule, on afperge; on fait un autré
petit pli fut l'autre coté de la tete ; en tin mor oli
fuit fa ctoifée toute entiere, ;\ commehcer a
la.figl
2.5.
&
a finir
a
la.fig. 32 -
incluíivement ' exécutant
tous les plis indiqués par ces figures, afpergeant ;
rottlam,
&
fouJant
a
chac\m, comme il a été preferir
plus haut.
C ela fait, on déploye le
ehapeau,
dont, pottr l<i
dire ici en paífant, on a toftjours vis-a-vis de
(oi
~
quand on foule·, le cóté oppofé
a
celui fur lequel oii
a commencé
a
rotiler le rell:e : ainíi dans la derniere
manceuv-re de
la .fig. 32..
on a vis-a•v is de foi la tete.
On retourne done le
e!tapeau,
pom etre en face dé
l'arrete; on l'ouvre, o n décroife, on exarrtine
en.~:
core s'il n'y a point d'inégalités dans l'épaiffeur;
s'il y en a, on étoupe derechef; on tetourne le
Gha–
p<au
fens-deffus-deírous, comme nous avons dit; on
place des tamis aux endroits étoupés,
&
l'on fuit
une croifée ehtiere, il commencer
a
la
fig.
!23. juf
...
qu'il la.fig. 32. incluíivemeht.
Voici le moment de placer une des
perite~
<;apa•
des , que noús avons appellées plus haut
p oinlus:
ort
place un de ces poinrus , ou une de ces patries de
clorure qui doivent faire
l'er!droi~
du
ehapeau , (ut
la tete, qu'elle couv re jufqu'a demt doigts dé l'ar•
rche; on prend de l'ean avee la broíre , obfervanf
de bien écatrer la bourre, on afperge le pointu ,
&
ón le tape aírez fortement avéc le cc!>té des crins : s'il
arrive au poimu d'erre plus ampie que la
t~lte,
&
de déborder de toUS cotés , On OUvre le
e/zdj,.aU,
ó n
inferc la main jnf<¡u'au fe nd , on releve la tiHe,
&
on abar les excédens du pointu,
&
on
les
rape
en~
fuite tant - foit- pen avec la broffe: cp.•ant aux ex-<
cédens des eot"ég' on décroife un peu' ori abar cl'!td
&
d'autte cilré les excédens
il
la faveuf des' décroi–
femens , on
l~
tape auffi : quand ce pointu
~efi
ainíl
ajtill:é, on examirtes'il n'y a point d'endroits a
étbu~
pe·r ; s'il y en a , on les étoupe. On pofe fur l'abrre
cóté de la tete le fecond pointü , prédfément avee
les
m~mes
précautions que le premier, fe garantif.
fant bien fur-tout d'e la bourre: on réte'nrhe alors
le tour de dedans en-dehors, le-plus délicatement
que l'bn peur,de peurdedétacher le5poinfns, qltind
tiennent qu'amant qu'il le faut poür füpportdr Jufie
cetre manceuvre;
oh
fuet eiltí'e les poinrus,
&
au
endroits étoupás, des tamls, püis on foule une
croifée entiere
, ;\ commencer
a
lafig. 2.j.
Lorfqu'on
a
exé,llt~
le$
'
.roiféf.ISpreÍI;rites paF la
fi!· 3
"'·
ort