..
1.60
CHA
• CHAPE,
en Archit:<élure;
c'efl un enduis (ur
l'e~trados d 'une voftte, fait de morcier & quelquefots
de cimcnt.
" CHAPE , (
eeincurier.)
ces ouvriers appellent
ainú les morceaux de cuir qui fofttiennent dans un
baudr
ier les boucles de devane, & eelles
el
u remon–
tan
t.
V.oy<{
BAUDRIER.
"CHAPE, (
eu.ijim.)
couvercle d'argent ou de
fer- blanc done on couvre les plats, pour les tranf–
porter des cuiúnes chaudemene & proprement.
._CHAPE,
terme de Fondeur enjlatues
équePres,
en
canon , en cloche,
&c. efl une compoútion Je terre ,
de liente de cheval & de bourre, done on couvre les
ciris de maules dahs ces ouvrages de Fonderie: c'efl
la
chape
qui prend en creux la fom1e des cires, & qui
la donne en relief au métal fondu .
Foye{ les arcicles
BRONZE, CANON, CLOCHE,
&c.
*CHAPÉ,
(Fonderie. )
c'efl cene partie faite en
T
dans certaines boucles'
&
percée
a
jour' & armée
de pointes daos d'autres, qui fe meut fur la goupille
qui traverfe en meme tems l'ardillon' & daos l'ou–
verture de laq>lelle on pa{[e d'un coté une courroie
qui arrete la boucle dont l'ardillon entre daos une
atttre courroie, ou daos le bout oppofé de la m'"me.
Il
y a q11atre parties dans une boucle; le tour qui
retiene le nom de
bortcle;
l'ardillon , la goupille , &
la
chape :
la goupille traverfe le tour , l'ardillon ,
&
la
chape ;
les pointes de l'ardillon portent fur le tour
fupérieur de la boucle;
&
le
tour inférieur de la bou–
de porte fur la partie inférieure de la
cftape.
* CHAPE'
en termes de Fourbif{tur'
c'eíl: un moro
ceau de cuivre arrondi fur le fourreau qui en borde
i'extrémité fupérieure.
Voy<{ les
figuns
r:>..
&
'3.
qui
repréfentent, la premiere le mandrin des
chapes
pour
l es lames
a
trois cjuarts; & la feconde' le mandrin
p our les autres lames.
• CH·APE,
m M échanique,
fe dit desbandes de 'fer
'recourbées en demi- cercle, entre le(c¡uelles fónt fuf–
p endues & tournent des poulies (ur un pivot ou une
goupille qui les traverfe & leur fert d'axe, & va fe
placer & r ouler daos deux ttous pratiqués ' !'un
a
'une 'des ailes de la
cfta¡ie,
& l'autre
a
l'autre alle :
t out cet a{[emhlage de la
chape
&
de la poulie e ll: fuf–
p endu par tm crochet' foit
a
une barre de fer' foit
a
q>telqu'autre objet folide quí fotttient le rout. On
voit de ces poulies encafuées daos des
chapes
,
au–
cle{[us des pnirs.
Voy<{
PoULIE.
" CHAPE,
( a
la Monnoie.)
eflle de{[ous des four–
neaux
o~
l'on met les métaux en bain. ll eJl des
efta–
p es
en maffif & en vuide.
Voy<{
FouR EAU DE
l\10Nl>OYAGE.
CHAPE,
dans l' Orgm,
eJl la table
a,
b,
e, d,
( jig.
9 ·
&
ro. )
de bois d'Hollande ou de
V
auge ,
d ans les trous de laquelle les ruyaux font pla és.
Voy•{ l'article
SOMMJER
de grand orgue.
e hDp< de pfeilljert,
repréfentéejigrue
'3.
Pl. Org.
efl: tme planche
A, B,
e,
D,
de bois d'Hollande ,
de deux pouces ou enviroo d'épai{[eur, fur le champ
de laquelle on perce des trous
1, JI , 11I ,
&:c.
gui
ticnnent lieu de gravure: ces trous ne doivent pomt
tra:verfer la planche daos tome fa largeut
Be;
o n
dott lai1rer enviroo un demi- pouce de bois.
i ce–
pcndant o n aime mieux percer les trous de part en
p art, on fera obliaé de les reboucher; ce qui fe fera
avec une bande
d~
parchemin que l'on collera fur le
c hamp de la
clutpe,
apres que les ttous ou gravures
que
1
°
0
pecce
a
ec une tarriere & que l'on brule
avbf des bro,
~es
de fer ardentes de gro!Teur conve–
na e • ont ete perc s. On perce autant de trous ,
1
>
2
>
.3 •
4,
5'
6' 7
fur le piar de la
cftape
qu'il doit
a
\' OlT
d
ruyaux
íi
h
'
.
d 'b
h
d ur e aque rouche; ces rrous doJ-
v cnt e o;'c er
ans les gtavures: o n les brille auffi
&
o n les evafe par le haut afin
,.
1
'fli
· ¡
· •
d
'
qu ' s pm ent rece-
'!f01r
PI
es ruyam;
d '
''
qu
l'on fait tenir de-
CHA
boUt fur la
cluzpt
par le moyen d'un
fattx-fo~hlier:'
Poye¡:
FAlJX-SOJ\IMIER.
Lorfc¡ue ces pieces font ainfi achevées & placées
en leur lieu , on met des potte-venrs de plomb, qui
font des ruyatLx cylindriqnes de gr<5ffeur convena–
ble; ces porte·vents prennent d'un boutdans un trou
de la
e!zape
du fommíer du grand orgue,
&
vont abon–
tir
de l'autre bout
a
une des gravures de la
chapt
dn
plein jett: ce qui établit la cornmuni cation. Les por–
re-vents font arretés dans Jes trOilS Oll iJs entrent ,
par le moyen de la lila{fe enduite de colle- forre ,
dont on erttoure leurs exrrémités. Il fu it de cene
co nll:ruéhon, gue le regifue du fommier dn grand
orgue qui palie fous les trous oit les porte-vents
firennent, érant ouvert, que fi l'on ouvre une foil–
pape, le vent conteou dans la laye entrera daos la
~avure;
d'o\t il pa{[era par les trous de la table du
1ommier
&
ceux du regiílre & de la
chape,
daos le
porte-vent de plomb, qui le conduíra dans la
gr~vure correfpondante de la
clzape
du plein jeu :ce qui
fera parler tous les ruyamc
d,
e,
qui feront fur cene
gravure.
CHAPE, 'c)eJlle nom qne les
Potiers tfhain
don–
ñent aux pieces de leurs monJes
qui
enveloppene les
nor.aux de ces memes moules: amfi
' a
un moule de
vat{[elle, la
clzape
q>Ü efl: creufe, efl ce q11i forme le
de{[ous qui devient convexe ; il¡, a une ouverture
a
cette
cfzape
par
o~
on introduit
1
étain dans le mou–
Je, qu'on appelle lej
t .
A l'égard des
chapes
de mou–
les de pots, il y en a deux
a
chaqlte moul e qui for–
tnent le dehors du pot,
&
les deux noyaux le de–
daos. Le jet efl auíli aux
chapes,
& le co té oppofé
s'appellé
contte -
jet.
Elh:s fe joignent aux noyaux
par le moyen d'un eran pratiqué
a
la portée des
nbyaux.
ll
faut deux
chapes
& dem.:: noyaux pour
faire un moule de la motié d'un
pot.Voy.
Fo oRE
L:~T~I N,
&
la premiere-figure des Planclz.es
drt
P otier-:
d
etazn.
*CHAPE; on donne ce nom daos les
M anufaélures
d. poudre '
aux doubles barrils, dont on reverit ceux
q11'on remplit de poudre. On employe ces doubles
barrils , J>Our empecher l'humidité de pénétrer au–
dedans de celtti qui comient la poudre, & de l'éven–
ter. On
enchape
anffi les vins.
I1
y
a
vins <mballls,,•illl
ene/rapés.
La
chape
des vins empeche auffi le vin de
s'évenrer; mais elle a encore une autre utilité, c'ell
d'empecher le voíntrier de voler le vin.
CHAPE, adj-.
urm• de
B lofon ;
il fe dit de l'écu ,
qui s'ouvre en
chape
on en pavillon deptü le milieu
du chefjufqu'au milieu des flanes. T elles font les ar–
moiries des Freres-Precheurs
&
des Carmes ; & c'ell:
l'image de leurs habits¡ de leurs robes , & de leurs
clzapes.
BrunecoJl en Stti{[e, & au comté de Bourgogne ,
d'argent
cftapl
de gueulles.
(V)
" CHAPEA
U,
(.
m. (
Art mlchan. )
ce terme a
deux acceptions; il úgnifie ou une étolfe parcicu–
liere, ferrée, compaéle , q1ü tient fa conúfl:ence de
la foule feule, fans le fecours de l'ourdi{[age; ou la
partie de norre v etement' qui (e fait ordinaíremen!
avec cette étolfe, & qui fert
a
nons couvrir la t&rc.
On dit, felon la premiere acception,
<ctl<
lroffi
tj1
du cftaptau;
& felon la feconde,
muu:¡_ yotre clzap<au.
Les ouvriers qui font le
chaptau,
s'appellent
eha–
ptlius. V <ryt{ l'arúc/e
CHAPELIER.
OUS allons e,·–
pJjquer en meme tems la maniere donr on fabrique
l'éroffe
&
le v'"tement, appellé
chapeau.
·
On fe fert pour fai re le
clzaptau
de po i! de caflor,
delie vre, & de lapin,
&c.
de la laíne v igogne&com·
mune.
V oy•{ les articles
LAr 'E
&
CASTOR.
' o tr
caflor vient du Cana da en peaux: il nous en vicnt
auffi de 1ofcovíe. La vigogne la plus belle vient
d'Efpagne , en halle.
On difl:ingu
ommunément
ux poils
a
peau
ll