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AXE

-d'engendrer le cone oblique, en fai(ant mouvoir

un triangle autour d'un de (es cotés irnmobile.

. 9uant au cone droit , fón

axe

eft une ligne droire

bree de ron [ommet au centre de [a bafeoMais par

¡¡nalogie~

tous les auteurs qui ont tr¡¡ité des cones,

ont dit que

la

ligne tirée du [ommetdu cone oblique

¡¡U centre ele [a ba(e , en étoit l'

axe.

L'

axe

eI'une {eaion conique ell: une ligne elroite

qui palfe par le milieu de la figme,

&

qui coupe a

angles droits

&

en deux parties égales toutes les or–

données.

Ainíi,

Planco

d~s

Seél. coni'l/US' jig.

3z.

íi

A

P

ell:

perpendiculaire a

FE,

paifant par le centre

e,

&

qu'elle divife la (eilion en deux parties é",ales , (em–

blables

&

(emblablement íimées par rapp"ort a cerre

ligne

A P;

elle {era

l'axe

de cene (eélion.

royt{

Co–

NIQUE.

L'axe

tran(ver{e, ou le grand

axe

d'une ellip(e,

c'e!!: la meme chofe : on I'appelle ainíi pour le diftin–

guer de (on conjugué, ou du petit

axe. Voy.

TRANs–

VERSE.

D ans I'ellip{e,

I'axe

tran{ver(e ell: le plus long;

&

dans l'hyperbole,

iI

coupe cette courbe am' points

A

&

P

,jig.

32.

A xe

conjugué, ou (econd

axe

de l'ellip{e; c'e!!:,

jig.

3l.

la ligne

FE

qui palfe par le centre

e

de la fi–

gure, parallclement a I'ordonnée

M N,

&

perpen–

diculairement

a

I'axe

tran{vene

A

P

,

&

qui [e ter–

mine par l'une

&

I'autre de {es extrémités a la cour–

be.

Voye{

ELLlPSE

&

CONJUGUÉ.

L'axe

conjugué e!!: le plus court dans I'ellip{e:

cette courbe n'eft pas la {eule oll

I'axe

tranfver{e

ait {on conjugué; cela lui ell: commun avec l'hyper–

bole.

L'axe

conju~ué,

oule fecond

axe

d'une hyperbo–

le , ell: une drolte

F F,

jig.

32.

qui palfe par le cen–

tre parallelement aux ordonnées

M N, M N

, &

per–

pendiculairement

a

I'axe

tra¡úver(e

A P. Voyt{

Hy–

PERBOLE.

L'axe

de la parabole ell: d'une longuem indétermi–

née; c'el!:-a-dire, ind 'fini. L'axede l'ellip(e ell:d'une

longueur déterminée. La parabole n'a qu'un

axe;

l'ellip(e

&

l'hyperbole en ont deux.

roye{

COURBE.

Sltivant les définitions précéelentes ,

l'axe

d'une

courbe ell: en générallme Iigne tirée dans le plan de

cette combe,

&

qui

divile la combe en deux parties

égales, {emblables ,

&

[emblablement po(ées de part

&

d'autre de cette

li~ne.

Ainíi il ya un arand nom–

bre de combes

cr:ti

n ont point

d'axe

polftble: cepen–

dant pour la facilité des dénominations , on ell: con–

venu d'appeller généralement

axe

d'une combe, une

ligne quelconque tirée otll'on voudra d¡ms le plan de

cette combe, {ur laquelle on prend les ab{ciifes,

&

a

la9uelle les ordonnées de la combe {ont perpendi–

culaues. Ainíi tonte courbe en ce {ens peut avoir un

axe

placé

011

I'on voudra. Si les ordonnées ne (ont

pas perpendiculaires,

l'axe

s'appelle

diametre. roye{

ABSCISSE, DIAMETRE, ORDONNÉE.

Une courbe ne rencontre (on

axe

que dans les

points oll I'ordonnée el!: égale a zéro.

E~

général , l'on appelle la ligne des ab(ciíres

axe

des

abJéiffis

,

ou íimplement

axt

;

&

la ligne des or–

données,

axedes ordonnées;

(toujours avec cette con–

dition que les deux

axes

{oient perpendiculaires l'un

a

I'autre, {mon ce (ont denx diametres. ) Cependant

plníieurs aureurs, entr'autres

M.

Cramer , nomment

ces deux lignes

axes,

quelqu'angle qu'elles faJfent en–

n'elles.

Pour (avoir les points 011 la courbe coupe

l'axe

des ab(ciíres,

il

n'y a qu'a fuirey

=

o

dans I'équa–

tion de la courbe ; l'équation rell:ame ne contiendra

plus que

x,

&

la courbe coupera

l'axt

des ab{ciíres

en autant de points que cette éCfuation aura

d

ra–

cines.

- T()me

1.

AXE

Au contraire, pour trouver les points 011 la com–

be coupe

l'axe

des ordonnées,

iI

faut faire;r

=

O.

r~rt{

l'introduflion

a

l'analyfi des lignes courhes de

M. Cramer,

Gtntve

l7.50.

AXt, en Oplique. L'axe

optique ou vi(ue! ell:

un

rayon

qui

palfe par le centre de l'reil ; ou c'eft le

rayon (Iui paírant par le milieu du cone lumineux ,

tombe perpendiculairement

{ur

le cryl!:allin ,

&

con–

(équernment palfe auffi par le centre de I'reil.

Voyet

OPTIQUE, RAYON, CONE, VISJON,

&c.

L'

axe

moyen ou commun ell: une droite tirée du

point de

concoLUS

des denx ncrfs optiques, (ur le mi–

lieu de la ügne droite <¡tú joint les extrémites des

m~mes nerEs.

roye{

NERF OPTIQUE.

L'axt

d'une lentille ou d'un verre, eft une ligne

droite qui fait partie de

l'axt

du [olide dont la len–

tille el!: un {egment. Voye{ LENTILLE

&

VERRE.

Ainíi une lentille {phérique convexe étant un (eg–

ment de (phere ,

l'axe

de cette lentille [era l'

axe

me–

me de la lpherc, ou une ligne droite qui páffe par

le centre de la {phere.

roye{

CONVEXE.

On peut encore délinir

I'axe

d'un verre une ligne

droite qui joint les points de milieu des deuxfurfaces

de ce Yerra.

roye~

VERRE.

.

L'axe

d'incidence,

en

Dioptri'lue,

ell: une Il"'ne droi–

te <¡tú palfe par le point d'incidence ,

perpe~diculai­

rement a la {urface rompante.

r.

INCIDENCE. Telle

ell: la ligne

D

B

,

PI.

d'Opt.jig.

.56.

L'axe

de réfrafuon e!!: une ligne droite tjrée du

point d'incidence ou de réfrailion , perpendiculajre–

ment

a

la {urface rompante. Telle eft la ligne

BE.

roye{

RÉFRACTION.

L'ax.

de l'aimant, ou

l'a-"e

magnétique, eft une

ligne droite dont les extrén'lités (ont les poles de I'ai–

manto

Voye{

AJMANT.

Axe dans

le

tambour,

ou

Effieu dans le tour, axis

in peritrochio

;

c'ell: une des cinq forces mouvantes ,

Ol~

lme des machine {unples inventées pOLU élever

des poids.

r.

MÉCHANIQUE , PUISSANCE,

&c.

Cette machine ell: compo(ée d'une e(pece de tam–

bour repré(enté par.A

B

,jig.

4+

Mechan.

mobile

avec un cylindre (lui lui ell: concentrique , amour de

l'axe E

F.

Ce cylindre s'appelle

I'axe

ou

l'eJlieu;

&

le tambour (e nomme

Tour.

Les leviers adaptés au

cylindre , fans <¡tlelquefois qu'i1 y ait de tambour,

portentle nom de

rayolls. V.

TOUR.

Dans le mouvement du Tour, une cOl·de (e roule

[ur le cylil1dre,

&

fait monter

le

poíds.

On rapporte

a

l'Effieu dans le tour, toures les ma–

chines olll'on peut concevoir que l'e/fort {e fait par

lemoyen d'une circonférence ou tambour fixé {urun

cylinw'e, dont la bafe eft dans le meme plan que

cette circonférence ; comme dans les gmes , les mou–

lins, les cabell:ans ,

&c.

r.

Ro UE.

PropojitiollSjilrl'eJlieu dans le tour.

1

0.

Si la puiíran–

ce appllquée

a

l'eilieudans le tour (uivant la direilion

AL,

jig.

7.

Mé,han.

ell: perpendiculaire au rayon ,

&

ti

cette ptúírance ell: au pojds

G,

comme le rayon

e

E

de

I'axe

ou du cylindre ell: au rayon

C.A

du

tour; la puiírance {ilffira pom {olItenir le poids; Oll

la puiírance

&

le poids (eront en éq¡úlibre.

2.0.

Si la puiifance appliquée en

Fagit

felon la di–

reajon

F D

,

oblíque au rayon du tour,

mais

paral–

lele

a

la direaion perpendiculaire; cette puifiance

{era

a

une puiírance égale qui agiroit dans la direc–

tion perpendiculaire

AL,

comme le [mus total eft

au únus de l'angle de la direilion

D Fe.

3

o.

Les puiifances appliquées au tour en

dilf~rens

points

F, K,

&c.

(elon les direilions

F D

,

K 1,

&c.

paralleles a la direilion perpendiculaire

A L,

&

fai–

{ant équilibre avec le meme poids

G

,

(ont entr'elles

réciproquement comme les difiances au centre dll

mouyement

e

D,

el,

&c.

roye{

LEVIER.

YY y yy