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AXO

montrer

a

un h0l11me qu'il eíl: dans l'e;rem,

&:

autre

chofe de I'iníl:ruire de la vérité.

le

voudrois bien favoir quelles vérités ces propo–

fitións peuvent nous faire connoltre, que nous ne

connnffions pas auparavant? Tirons-en toutes les

conféqtreÁces Ctue nous pourrons, ces conféquences

fe

réduirónt toujours

a

des propoíitions identiques ,

O~l

une idée éíl: aflirmée

d'ellc-m~me;

&

toute l'in–

fIuencc de ces maximes, fi elles en ont 'luel'lu'une ,

ne tombera que fm ces fones de propoíitions. Or

chaque propoíition particuliere identique eíl: auili

évidente par elle - meme, que les propofitions les

plus univerfelles , avec cette felúe différence , que

ces demieres pouvant etre appliquées

a

tous les cas,

on y infúle davantage.

Quant aux autres maximes moins générales, il y

en a plufieurs qui ne font que des propofitions pure–

ment verbales,

&

qui ne nous apprennem autre

chofe que le rappon 'lue certains noms ont entr'eux;

telle eíl: celle-ci:

le

to/u

efl

égal

ti

toutesfes parties

j

car,

je

vous prie, quelle vérité réelle fort el'une telle ma–

xime

?

Un enfant,

a

c¡ui l'on ate une partie de fa pom>

me, le connolt mieux dans cet exemple particulier

que par cette propofition générale,

un tOllt

efl

égal

ti

tOlltes fes parties.

Quoique les propofitions générales s'introduifent

dans notre efprit

a

la favemr des propofitions parti–

culieres , cépendant il prend apres cela un chemin

tout différent; car réduifant fa connollfance

a

des

principes auffi généraux qu'ille peut , il [e les rend

familiers,

&

s'ac;:colltume

ay

recourir comme

a

des

modeles du vrai

&

du faux;

&

les faifant [ervir or–

dinairement de regles pour mefurer la vérité eles au–

tres propofitions, il vient

a

fe figurer dans la fuite,

que les propofitions plus particlúieres empnlOtent

leur vérité

&

leur évidence de la confom1Íté 'lu'el–

les ont avec ces propofitions générales.

Mais que veut-on elire, quanel on dit communé.

ment qu'il faut avoir des principes? Si l'on entend

par

príncipes

des propofitions générales

&

abfuai.

tes, qu'on pellt au befoin appliquer

a

des cas par–

ticuliers; qui eíl:-ce qui n'en a pas? Mais au1Ii quel

mérite y a-t-il

a

en avoir? Ce font des maximes va–

gues, dont rien n'apprend

a

faire de juíl:es applica–

tions. Si l'on doit avoir des principes, ce n'eíl: pas

qu'il faille commencer par-la, pour defcendre en–

{¡¡ite a des connoiífances moíos générales: mais c'eíl:

qu'il faut avoir bien étudié les vérités particulieres ,

&

s'etre élevé d'abfuaétion en abíl:raétion jufc¡u'aux

propofitions univerfeLles. Ces fortes de principes font

nanlreLlement déterminés par les connoiífances

par~

lienlieres qui y ont conduit ; on en voit toute l'éten–

due,

&

I'on peut s'aífúrer de s'en fervir tOlljOurS avec

cxaétitude.

Voytt

A ALYSE.

eX)

" AXIOPOLI,

e

Géog. anc.

&

mod.)

ville de la

Turquie en Europe, dans la baife Bulgarie, fur la

rive droite du Danube. On ne convient pas généra–

tement que ce foit l'ancienne

Axiopolis,

011

le Danu–

be prenoit le nom d'

Ifler.

"AXMYSTERE ,

e

G';og.)

petite ville d'Angle–

terre dans le comté de D evon, aux confins de celui

de Sommerfet

&

de celui de D orfet.

"AXOLOTI ,

e

Hiji. nato ¡chthyolog.

)

poiífon fin–

glúier, qui mériteroit bien d'etre mieux connu , fi ee

C[u'on en raconte eíl: vrai: on dit qu'on le trouve dans

le lac de Mexique; qu'il a quatre piés comme le lé–

{ard, point d'éeailles, une matrice comme la femme,

&

le flux menfuuel. On ajollte 'lue fa chair a le gOllt

de I'anguille, ce qui fuppoCe qu'il eíl: bon

a

manger.

AXONGE, [. f.

(Mat. méd.)

eíl: proprement de la

graiífe condenfée, ramaifée dans les follicules adi–

pellx; c'eíl: le viel1x fain-doux ou du vieux lard, ou le

{uifde tel autre animal que ce (oit.

.v.

GRAlSSE.

e

N)

Ax

o

NGE

de yme, (Mat. mM.)

efi le ruin ou le

AXU

[el dll verre; c'efi un fel qui fe [épare du ven'e lor[–

qll'il ell: en fufion; ron gOllt eíl: acre

&

amer; on s'en

[ert pour nettoyer les yeux des chevaux.

11 eíl: bon pour nettoyer les dents : on I'applique

[urles lúceres corrofifs,fm la gaLle , en forme de de[..

ficcatif: mais ce remede me parOlt fufpeét

&

devoir

etre proferit de l'l1fage de la Medecine: elle ne man–

que pas de remedes, qui [ans @trelt violens, font plus

fl'trs, plus reeonnus ,

&

autant eflicaaes.

J?oye{

VER-

RE.

(N) .

.

.. AXUME

o/tAXUM, (Géog. anc.

&

mod.)

autre–

fois grande ville de l'Abyfiinie, aujomd'hui village.

LOllg.

.54-

lato

l4-

30.

" AXUR

Olt

ANXUR,

oujans barbe (Mytkol.

) ;

fumom de Jupiter enfant ou jeune-homme. D'alltres

prétendent que

AIIXllr

vient de la ville du Latium de

ee nom,

O~l

ce diell étoit particulierement honoré.

AY

.. AY,

(G/og.)

petite ville de France, en Cham–

pagne, pres de la Mame.

Long.

2l.

4.5.

lato

49·

4-

.. AYAMONTE,

e

Géog.)

petite ville maritime

d'E(pagne, dans l'Andaloufie,

[m

le coté oriental

de

l'embouchure de la Guadiana.

Long. 10.3.5. lato

37· 9·

" AYAN ,

(G/og.

)

la co!e d'

Ayan

ou

d'Ajen

eíl:

en Afrique, dans la haute Ethiopie , depuis la ligne

éql1inoél:iale jufqu'au douzieme degré de latitude

mé–

ridionale, ce qui fait environ trois cents lieues de

longueur fur l'Océan ou la mer de Zanguebar ; elle

en a environ cent quarante fm le détroit de Babel–

mandel, ou (m la mer Arabique; elle eíl: divifée en

quatre royaumes, d'

Ade!,

d'

Adea,

de

Mandagano

..

&

de

Brava.

" AYEN,

(Géog)

petite ville de France, dans le

Limofin, généralite de Limoges, éleétion de Brives.

" AYERBE ,

(Géog. anc.

&

mod.)

petite viLle d'Ef..

pagne, en Arragon, que quelques-uns prennent pour

I'ancienne

Nunanturijia. Ayerbe

eíl: entre Saragol!e

&

Jaca.

.' AYEUL, (. m.

&

AYEULE,

f.

f.

arme de Gén/a–

logie

&

de Droit,

eíl: celui ou eelle de qui defcend le

petit-fils par fon pere ou par (a mere. S'il en defcend

par fon pere,

I'ayelll

s'appeLle

patemel;

ii

e'eíl: par la

mere, il s'appelle

ayeulmaternel. L'aytlllou I'aye/lle

&

le petit-Ills (om l'un par rapport

a

l'autre

a

deux

degrés.

Voye{

DEGRÉ. .

Quant al¡X biens efquels ils fuccedent

a

leurs pe–

tits-enfans morts fans enfans,

Voye{

ASCENDANT.

Obfervons

feulement ici que les

aye¡Lls

ou

ayudes

fuccedent

a

leurs petits-enfans par tetes

&

non par

[ouches; de (orte que

ú,

par exemple, il yavoit

ayeul

&

ayellle

d 'un coté,

&

aye/ll

feulement ou

ay~ule

de I'autre, la [ueceilion du petit-fils ou de lá

petite-fiLle feroit partagée par tiers

&

non par moi–

tié. Ainfi jugé par arret du

3

o

Mars

1702,

lequel

a

été

III

&

publié au eh1ttelet.

(H)

"AYLESHAM,

e

Géog.)

petite ville d'Angleterre;

dans le eomté de Nortfolk,

a

trois lieues au fepten–

trion

~e

Norwich.

" AYMALLOUX ,

r.

m. pI.

(Géog.)

peuples d'

A~

frique, au pays des Negres qui habitent la cote.

" AYMARANES,

f.

m. plUL

e

Géog.)

peuples de

l'Améri'lue méridionale au Pérou, dans.1e gouveme–

ment de Lima.

" AYMARGUES,

eGéog.)

ville de Franee dans le

Languedoe, diocefe de N¡mes.

.. AYMERlES,

e

Géog.)

petite vi!le des Pays-Bas

Cath?liques , dans le Hainaut, Ctu· la Sambre , entre

Baval

&

Ave(nes.

" AYNADEKI, (

Géog.)

petite ville de la haute

Hongrie, dans le comté de Sag , entre Filleck

&

Go·

mero