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ATT
culesJalines
&
terreuJes s'auerene les unes les autres.
Il
eíl: prefque
en Phyflolog.
fynonyme
a
brifir. (L)
ATTERRAGE, f. m.
(Marine.)
c'eíl: l'enruoit
O~l
ron -vient reconno'ltre la terre en revenant de C¡l.lel–
que voyage.
(Z)
ATTERRER , v. neut. (
Matine.
)
c'eíl: prendre
connoiffance d'ttne terre en venant de la mer, ou y
aborder.
(Z)
ATTERRISSEMENT, f.
111.
termef¡nonyme
ti
altu–
'JIwn
;
c'eíl:l'apport de terre, fable, oulimon, que la
mer ou un f1euve apporte fur fon rivage ou fur fa
rive. Le Roi prétend que le nouveau fol que forme
l'atterriffement,
lui appartient , lorfque
l'auerriffement
eft prGduit par une riviere navigable.
V~e{
ALLU–
V
ION , qui eft d'un ufage plus particulierement con·
faeré au drott Romain.
(H)
... ATTESTATroN, f. f. c'eíl: l'aCtion de donner
tln
témoi~nage,
ou une preuve de la vérité d'une
chofe, pnncipalement par écrit.
V.
TÉMOIGNAGE.
Les miracles
doiv~nt
erre bien
au1lés
pour qll'on
y
puilfe ajollter foi.
.voye{
MIRACLE , CREDlBILI–
TE,
&e.
... ATTERZÉE , ASTERZÉE , SCHWARTZÉE ,
lac d'Allemagne, dans la hameAutriche
&
lequartier
de Traun , le long de l'Eger gui le traverfe; il eft
aufIi traverfé du Manzée.
ATIlA, adj. (
Hijl.
ane.
)
loi , ainfi nommée de
la famille de Labienus, qui étant tribun du peuple ,
tit pairer cette loi pour renrue au peuple le droit de
nommer aux facerdoces vacans ; droit que Sylla lui
avoit enlevé en calfant la loi
Domitia
qui lui alfllToit
cette prérogative.
(G)
ATT I C l S M E , f. m.
(Liu¿rat.)
finelfe , poli–
telfe de langage.
L'auieifine
étoit ainíi nommé d'A–
thenes ,qui étoit la ville de la Crece ol! l'on parloit
le plus purement ,
&
ol! 1'0n
pro¡¡on~oit
le mieux ;
JLÚques-la qu'une vendeufe d'herbe reconnut a la
prononciation de Théophrafte qu'il n'étoit pas Athé–
nien. L'urbanité , dit Quintilien
a
la
fin
de fon chapo
de vifu,
confille en ce que les chofes que nous difons,
foient telles qll'on n'y remarque rien de choquant ,
rien de grofIier ou de bas, rien qui fente la provin–
ce, ni dans les termes, ni dans la prononciation, ni
dans le gefte; de maniere qu'illa fautmoins chercher
dans un bon mot ,que dans toutl'air du difcOLlTs, s'il
eft permis de parler ainíi : comme chez
le~
Crecs ,
l'auicifme
eft
une eertaine d¿lieate!fo qui fintoit l'eJPrit
&
le
goutpartieulier de la vilte d'Alhenes.
Ce terme eíl:
d'ufage pour exprimer les graces d'un fiyle leger
&
correa.
(G)
... ATTICURCES, f. f.
en Arc!uteaure,
colonnes
t¡uarrées.
Voye{
COLONNE.
*
ATTIGNY, petite ville ou gros bourg de Fran–
ce, dans la Champagne, fur
I'Aifne.long.
22, 1,7;
lato 49,30.
*
ATTICOUVANTANS, (
G/og.)
peupIes de
l'Amérique ,dans la nouvelle France
,a
1'0ccident
dulac des Hurons.
.. ATTINGANTS, ou PAULlTIENS·, OU PAULl–
JOANNITES.
Voye{
PAULlTIENS.
... ATIIQUE , (
Géog. ane.
)
province de l'A–
chale, en Grece, entre la mer Egée , la Béotie ,
&
le pays de Megare. Le peuple de
l'Auique
étoit divi–
fé en dix tribus; ces tribus occupoient une partie de
la ville d'Athenes ,
&
quelques bOLlTgs, villages
&
villes. On yen ajouta trois dans la fuite ;
&
l'on dé–
membra qllelques pGrtions des anciennes , pour for–
mer les nouvelles ; ce qui fait que certains bourgs,
clans les anciens auteurs, font attribués
a
différentes
tribus. Le confeil des Prytanes étoit compofé de cin–
quante perfonnes prifes de chaque tribu. La tribu
E,rec~t!zéüü
étoit
~inf¡
nornmée d'Er.eaheus; l'
E
g~lde,
d Egee ; la
PandLOntque
de PandlOn· la
Leonude
pe
Leon, qui dévoua fes'fil!es pour le falut de la pa:
ATT
trie; la
Ptoloma"ide,
de Ptolomée , fils de tagus;
l'Acamamide,
d'Acamas, fils de Théfée;
1'Adriaui–
que,
d'Aruien;
l'Oenéide,
d'9énée, fils de Pandion;
la
C¿cropide,
du roi Cecrops; l'
Jlyppothoomiqm.
d'Hyppothoon, fils de Neptune ;
l'Aiamid.,
ou
l'./Eamide,
d'Ajax dG Telamon;
l'Antiochide,
d'Antia–
chus, fils d'Hercule;
l'Aualide,
d'Attale, roi de Pcr–
game. Ces treize tribus comprenoient 174 peuples
ou communautés de noms ditrérens.
Eiréfides, Herme , Hephefiia, Thoriclue , le
Céramique de dehors, Cephale, Cicynna,
Cllrtia~
des, Poros, Profpalta, Sphettos , Cholargos , ap–
partenoient
a
l'Aeamamide.
Marathon, Oené d'Aiantide , Ramne, Titacide ,
Tricorynthe , le Phalere, Pfaphides, apparrenoient
a
l'Aiantide ou./Eanlide.
~~ilie,
AJopec¡ue, Amphitropé, Anaphlyfic,
Atene, Befa, Thores ,Itea, Crioa, Leccum, Lell–
copyra , Melenes, Pallené, Pentelé, Perthides ,
Peleqlles , Semachides , Phryrn , appartenoient
a
l'Allliochide.
Agnus , ApoUonia, Sllnium ,
a
l'
Attalide.
Athmonon ,
~xoné,
Ajes ,
~xonines,
Da:dali–
des, Epieiquides , Melite , Xipeté, Pithos, Sypa–
lette , Trinémeis ,
a
la
C¿cropid~.
Ales, Araphenides, Araphen ; Baté , Cargette ,
Dioma:a, Erechtrua , Ericera , Icaria, Ionides, Col–
Iyte, Cydantides, Plothras , Phila:des, Chollides,
ill'Egtidc.
Agratúé, AnagXre, Euonymos, Themachos, Kc–
des, Cephyfie , Lampra fllpérieure
&
infériellre,
P,~mbotades,
Pergafé, Sybrides, Phreglls,
a
l'Erecft–
telde.
Aphidne, Eloufa, Oa, Adrianide, Phegrea,
a
l'A–
driallide.
Azenia, Amaxanthea, Anaca:a, Acherde, Decela:a,
Elreus, Eleufis , Troiades, Thimoitades, Keiriadcs,
Coilé , Corydallos, Oeum Dece1eicum, Oenoé
Hippothoontide, le Pirée , Spendale,
a
I'Hippotho–
omide,
~thalides
, Halime , Deirades, Ekalé, Eupyri–
des, Ketti, Cropia ,Leuconiurn, Oeum Ceramicum,
Pa:onides, Potamos, Scambonides, Hybades, Phrear–
rhes,
a
la
Leolllide.
Acharne, Butades, Brauron ,Epicephefia, Thria,
Hippotamades, Laciades , Lucia, Oe, Perithoides,
Ptelea, Tyrmides , Philé,
a
la
Léomide.
Angelé, Cydathel1a:ll!11, Cytheron, Myrrhinus ,
Pa:anie fuperieure
&
inférieure, Prafies, Probalyn.
the, Stirie, Phega:a ,
a
la
Pandionide.
Berenicides, Tyrgonides, COl1thylé, Phlya ,
a
la
Prolomaide.
.
Argilia , Harma, Achrade, Dryme , Edapteon ·,
Enna , Echelides, Ellchonrhells , Zofter , Thebe ,
Thrion, Calé, le Ceramique de dedans, Cothoci–
des, Colonos Hippios, Colonos Agoraios, Cyno–
farges , Larilfa , LaLlTium , Lena:um , Limnes , Mi–
lentm, Munichia , Panaae , Parnethe , Pnyx, Patro–
cleia, Sciron, Sporgilos, Hymette , Hyfies, Phor–
mifti , Phrittü, Chitone , Orope , font des lieux dont
on ignore les tribus.
ATTIQUE.
Voye{
EpOQUE , OU ERE
ATTIQUE~
ATTIQUE,
Tribu attique.
V~e{
TRIBU.
ATTIQUE,
talene atrique. Voye{
TALENT.
ATTIQUE, (
en Architeaure.
)
étage peu élevé qui
fert
a
couronner
&
exhauífer un bel étage, tel que
celui qui fe voit
a
Verfailles du coté des Jardins: OD.
nomme cet étage fupérieur
attique
,
parce que fa pro–
portion imite celle¡es batimens pratiql.lés
a
Athenes,
qui
étoient tenus d une hauteur médiocre,
&
fur leL–
quels il ne paroilfoit point de toits ; aufIi faut-il fe
garder d'en faire paro'ltre de trop élevés, qui femble–
roient accabler cet étage;
&
fi dans
lrn
oiltiment de
beallcollp de profondeur , on ne pouvoit fe di(pcn-