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ATT

Suda me.

L~s

ouvrages fe font dans

l'attelier&

darts

'la

boutique,

fe renferment dans le

magaJin,

&

reíl:ent

.au contraire fur le

c"amier

jufqu'a ce t¡u'ils foient

employés

0\1

vendus.

L'atrelier

des terraffiers

eíhm

endroit d'un jardin

-Qtl ces ouvriers dépofent lenrs outils,

&

fe di(pofent

.au travail :

13

berge fur laquelle on forme les bran–

ches

&

les coupons d'un traiJl, s'appelle

l'attelier des

JaYeurs de trains. Voye{

TRAIN. Le cirier a propre–

ment qnatre

atteliers;

la

fonderi~,

I'allelier des me–

clzes,

celui de

I'appre't,

&

aelui de

l'aclzevement. Voy,

CIRE. Dans la manufaaure des glaces, il ya deux

fortes

d'attellers;

ceux de l'adouci ,

&

ceux du poli:

on dégroffit les glaces dans les premiers ; on les ache–

ve dans les atllres.

Voye{

GLACE.

Les

atteliers

de vers a foie font une efpece d'édiJi.

ce léger , coníl:ruit de perches,

&

féparé en cabanes

par des branches ou rameaux de divers bois1

&

dont

le plancher eil fait de claies d'ofiers [ees

&

pelés :

c'eil

M.

qu'on nourrit&: qu'on entretient les vers a

foie; c'eíl: la qu'ils font lettes reufs

&

leurs cocons.

ATTELIf.R, [. m. (

Hifl.

modo

)

[e dit encore d'un

lieu

0\1

l'on enferme les pauvrcs, les vagabonds

&

les fainéans, pour les y faire travailler, moyennant

la nourritme

&

l'habillement ,

&c.

Tels [ont a Londres Bl·idwell,

&

plnfieurs autres

lieux dans les faubourgs, [m-tout dans la rue de Bis–

hop[&ate, oh

I

'on retire les pauvres enfans de la ville

qui n ont aucun établiIfement;

&

celui qui eíl:dans la

paroiífe de [ainte Marguerite aWeíl:miniler , appellé

L!L~.

Grey-Coat-Izofpital. Voye{

HOPITAL.

-t '

II Y

a a Amíl:crdam un fameux

audier

ou mai[on

de correél:ion , appellée

RaJPlllirfl

,qui, par un privi–

lége obtenu en

170'2,

a feule le droit de [cier

&

de

couper les bois qui [ervent pour la teinture , comme

le

b~efu,

le fantal, le campeche, le [aífafras,

&c.

Chaque perfonne eíl: obligée de donner

'250

livres

de bois rapé par jour;

&

ceux qui font moins ro–

buíl:es, une certaine quantité de coupeaux.

(G)

ATTELLE, [. f.

il

ya chez les

PotÍers de terre

·deux inilrumens de ce nom : l'un eíl: un petit mor–

A:eau de bois qu'ils mettent entre leurs doigts,

&

qu'ils appliquent aIL" bords de I'ouvrage pour l'en–

lever de deífns la roue; l'autre eíl: de fer, a la forme

d'une plaque mince,

&

de trois ou quatre pouces en

quarré , eíl: percé d'un trou dans le milieu pour pou–

·voir

~tre

tenu ferme , eíl: tranchant par une de [es fa–

ces,

&

fert au potier a diminner d'épaiífeur fon ou–

.vrage.

ATTELLES

ou

ATTELLOIRES,

terme de Bourrelier;

ce [ont deux efpeces de planches chantournées,

beaucoup plus larges par en-haut que par en-bas, que

les bourreliers attachent au-devant des colliers qui

doivent [ervir aux chevaux de charrettes

&

de char–

mes. Les

aue!üs

font ordinairement faites de bois de

ch~ne,

&

on les peint quelquefois.

Les

bourreliers font dans ['ufage d'attacher au-de–

vant de leurs boutiques, ou d'y faire peindre des

attelles,

pour leur fervir de montre

&

d'enfeigne_

Voye\. les fig. A A

,

PI. du Bourreiier, fig.

6.

q/ti re–

pr¿/ent~nt

les deux attelles mondes alttour d'un collier

.de limon.

ATTELLES,

terme de Plombier;

ce font des bois

creux,

ql.li

étant réunis

&

joints l'un contre l'autre,

forment une poignée dont ces ouvriers [e fervent

pOlte tenir leur fer a [ouder: on appelle auffi ces

:poignees

des

mouffieues. Voy.

MOUFFLETTES

&

FER

A

SOUDER,

&

üsfig-

4-

4.

PI.

lll.

du Plombier.

ATTELLES font aulIi au nombre des outils du fon–

tainier.

Voye{ ce que c'eft au mot

FON'IAINIER.

(K)

*

ATTENDORN,

(Giog.)

ville d'Allemagne

Clans le duché de Weíl:phalie, aux confins du comté

11e la Marck , proche d'Arensberg , vcrs le midi.

ATTENDRE

un che-vat ,

(

Mantce. )

c'eíl: ne s'en

ATT

po)nt fervit, ou le ménager ju[qu'a ce

que

l'~ge

o"

la force lui [oit venue.

(V)

.

ATTENTAT,

f.

rn.

en terme de Palaio,

fe dit

d~

toute ,Procédure qlLÍ donne at,teinte aux droits ou

-privileges d'une jmifdiaion

[lIp~rieure,

ou a l'au–

torité du prince ou

a

celle des [ois.

ATTENTATOIRE, eíl:un adjeilifformé du ter–

me précédent,

&

qui a le

m~me

ufage

&

la

m~me

f1gnification.

(H )

ATTENTE,

(Arcluteélure.) Voye{

PI

ERRE D'AT–

TENTE

&

TABLE D'ATTENTE.

*

ATTENTION,

exaélitude, vigilance (Gramm.)

¡

tous marquent différentes mániere5 dont ['ame s'oc–

cupe d'un objet: rien n'échappe a

l'atuntion; l'e."ac–

titlide

n'omet rien ; la

vigilance

fait la fftreté. Si l'ame

s'occupe d'un objet, pour le connoltre elle donne de

l'

aaention;

pOLlr

¡>

exécuter e11e apporte de

l'

exaai–

tilde;

pour le conferver elle employe la

vigilance.

L'attenlÍon

fuppof,e la préfence d'e[prit;

l'exaaitude,

la mérnoire; la

vigilance,

la crainte

&

la méfiance.

Le magiíl:rat doit

~tre

attentif,

l'ambaífadeur

exaél.

le capitaine

vigilant.

Les di[cours des autres deman–

dent de

l'attention;

le maniment des alfaires de

l'exac–

titude;

l'approche du danger de la

vigilan".

I1

faut

écouter avec

attention;

fatisfaire

a

[a promeífe avec

exaélitude,

&

v~ller

a ce qui nous eíl: confié.

ATTf.NTION, f. f.

(Logiq.)

c'eil une opération de

~

notre ame, qtú s'attachant a une partie d'un objet

compofé, la confidere de maniere a en acqtlérir.une

idée plus diíl:inae qtle des autres parties. Ainfi dans

un [peaacle nous donnons une

naention

toute parti–

culiere aux [cenes vives

&

intéreífantes. La connou.

[ance qtle fait naltTe en nous

l'attention

eíl:

íi

vive;

qtl'elle ab[orbe, pour ainfi dire , toutes les autres

~

&

qu'elle femble feule occuper I'ame

&

la remplir.

toute entiere.

Il

eíl: certain que plus nous apporterons de conten–

tion d'efprit a I'examen d'une chofe qui eil hor5 de

nous, plus nous pourrons acquérir un grand nomóre

des idées particulieres, qui font contenues dans l'i–

dée complexe de ce que nous examinons. La

m~me

chofe a lieu par rapport

a

ce dont nous avons une

perception immédiate, foit qu'il s'agiífe de ce qui fe

paífe dans notre ame, [oit que nous comparions des

idées déja acquifes. A l'égard de ces dernieres, il eft

clair que

fi

nous confidérons pendant long-tems

&

avec

attention

deux idées compo[ées, nous découvri·

rons un plus grand nombre de relations entre les idées

particulieres qui les compo[ent.

L'

attention

eíl:, pour

ainfi dire , une e[pece de micro[cope qui groffit les

objets,

&

qui nous y fait appercevoir mille

proprié~

tés qui échappent a-une vlle diíl:raite.

Pour augmenter l'

attenlÍon,

il faut avant tout écar":

ter ce qtli pourroit la trouble,¡-; enfuite il faut cher-.

cher des [ecours pour l'aider.

1°.

Les [enfations font un obíl:ac1e

a

l'attentionque

nous vOluons donner aux objets qtLÍ occupent notre

imagination;

&

le meilleur moyen de conferver cette

attention,

c'eíl: d'écarter tous les objets qtli pourroieIft:

agir [ur nos fens,

&

de bannir de notre imagination

tout ce qtLÍ la remue trop vivement. Les fen[ations

obfcurciífent, effacent,

&

font éclipfer les aaes de

l'imagination, comme le prouve l'expérience. Vous

ave1. vu hier un tablean dont vous vous rappellez ac–

tuellement l'idée : mais au meme moment un autre

tableau frappe votre v\te,

&

chaífe par fon impreffion

l'image qui vous occupoit intérieurement. Un pré?i–

cateur fuit de mémoire le

Jil

de fon di[cours, tm obJet

finr"lier s'olfre

a

fes regards, ron

auentioll

s'y livre.

il s égare,

&

cherche inutilement la [uite de fes idées_

Il

eíl: done eífentie! de préferver [es fens des impre[–

fions extérieures, lorfqu'on veut fOlltenir ron

atten–

tion.

De-la ces orateurs qui récitent les yeux fermés

ou dirigé.s vers quelque point

fixe

&

immobile. De-

l~

le$