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8d'~

AT 'H

ment d'Architeélure ; la Erife eíl: chargée cl'un has re–

lief oa l'on difungue quatorze groupes de deux figu–

res chacun ; ce (ont des Grecs qui combattent OH

1!ui facrifient. rl"y a encore quelques mines de l'a–

réopage , d'un temple de la Viéloire , l'arfenal de Li–

curgue, un temple de Minerve, la

tour

des Vents

dOM Vitruve a parlé, & quelques autres monumens.

*

ATHENREY , ville.d'Irlande, dans le comté de

Gallowai.

Long.

8.

4o.1at·-'3. 13.

*

ATHÉREME , (. m.

(Méd.)

maladie qui: a fon

fiége dans les ampoules des poils, ou huiletúes ou

(ébacées; ces ampoules ne déchargeant point leurs

liles , lonqu'il arrive , par quelque caufe que ce (oit ,

que leurs orifices (ont bouchés, il en vient tOlljOurS

de nouveaux par les arteres

,&

elles (e gonflent d'une

fas:on énorme.

Voyet Infl. deBoerhaave, lOmo

1

V.

tra–

duites par M. de la Métrie.

ATHÉROME,

d:7,p"'fM'-

,

en Clúrurgie,

eíl: une tu–

mem dont la matiere eíl: d'une confillance de bouil–

lie, (ans qu'il y ait de douleur ni changement de

couleur

a

la peau.

Voyet

TUMEUR ENKISTÉE.

L'

atherome

eíl: enfermé dans un kiíl: ou (ac mem–

braneux ; il ne cede point quand on le touche avec le

doigt,

&

il n'y reíl:e aucune impreffion.

Voye{

KIST,

&

ENKISTÉ.

L'

odutrome

ell: ainíi nommé du Grec

d:7np,,-,

(orte de

bouillie ou de pulpe,

a

quoi reífemble la matiere de

cette ntmeur.

Il

n'eft pas fort différent du méliceris

& du ftéatome , & il fe guérit de meme par l'ampu–

tation.

Voye{

MÉLICERIS, & STÉATOME.

(Y)

*

ATHERSATA, (. m.

(Hift.

ane.)

nomd'office

<?u de charge chez les Chaldéens.

II

eft attribué a Né–

hémie dans Efdras ,

&

il íignifie

lieutenant de roí ,

ou

gouverneur de provinee.

*

ATHIES, ville de France , dans le Vermandois,

en

Pica~die

, (u( l'Armignon,

ATHLETES, (. m. pI.

(Hifl.

anc. gymna.l!ique.)

\ c'eft-a-f!ire

combattans ,

9U

Grec

JB)\lmj~

,

'luí vient

d'd07--.,v

~

combattre;

nom Cju'on donnoit propl'ement

a

ceux quí dans les jeux publics combattoient a la

lutte ou a cQups de poings,

&

qui a été enfuite com–

mun

a

tollS ceux qui di(puto)ent le prix de la coune,

du faut,

&

du difgue ou palet. Les Latins les diftin–

guoient par ces cine¡ noms particuliers;

luaatores ,

luttems ;

pugiles,

combattans a coups de poings;

cur–

fores,

coureurs

;faltatores

,

(auteurs;

&

difcoboli

,jet–

teurs de di(que, ou joiieurs de palet; allxe¡uels répon–

dent ces cinq noms Crecs

?Td.A"-I~a},

?TÚ<T'U,

J'pOI-"~'

a<ATIy..l ,

&

J'/(¡Y.O{J~A.'.

Voye{

GYMNASTlQUE.

Les exercices des

addeces

furent c\'abord iníl:inlés

pour exercer

&

former les jeunes gens aux travaux

&

auxfatigues elelaguerre: maisilsdégénererent bicn–

rot en (peétacles; &ceux qui s'y adonnoient,en hom–

mes publics. Ils menoient tme vie dure:

&

quoic¡ue

quelques-uns d'eux ayent été fameux par leur vora–

Gité,

&

ayent fait dire a Plaute comme un proverbe

¡mgilice

&

atMetiú vivere,

pour marc¡uer un homme

quí mange beaucoup ; il ell: certain qu'en général ils

pratiEIuoient un régime tres-auftere , bechant la terre

un mois avant le combat pour fe rendre les mem–

bres (ouples, & s'abftenant des boiífons fortes '& du

commerce des femmes ; ce

~!1l'Horace

nous apprend

par ces vers :

Quí fludet optatam curfit contíngeremetam

,

Multa l/dit ficítque puer

,

flldavit,

&

aljit ,

A bflinllít venere

&

vino.

Al1. poet.

Epiétete

&

S. Paullenr rendent le meme témoigna–

ge:

'luí in agone contendit, ah omnibus

fe

abflínet.

115

invoquoient

les

clieux avant que de combattre,

&

leur íacrifioient

(m

íix autels. Quand ils avoient rem–

porté la viÜoire , ils étoient honorés d/une comonne

aux acclamationsdu peuple , chantés par les poetes,

&

res:us dans lem patrie comme des vainc¡ueurs)

ATH

puifql1'ils

y

entroient par une breche faite aux nmrs

de la ville ; leurs noms étoient éerits dans les archi–

ves, les in(criptions , & alltres monumens publics .

enfin

les

cérémonies de leur triomphe (e

terminoien~

par des feftins publics

&

particuliers.

Ils

étoient toute

lem vie révérés de

leurs

concitoyens , prenoient la

premiere place aux jeux publics;

&

les Grecs, felon

Horace ,les regardoient comme des e(peces de dieux.

Palma'lue nobilis ,

Terrarum dominos evelzít ad deos.

Od. lib.

I.

Un autre privilége des

atMetes

moinsbrillant, mais

plus lltile, c'étoit celui d'etre nourr1Sle rell:e de leurs

jours aux dépens du public; privilége que Icm con–

firmerent les empereurs :

&

ron ajoíltoit

a

cet avan–

tage I'exemption de toute charge

&

de toure fonc–

tion civile; mais il faUoit pour I'obtenir avoir été

couronné au moins trois fois aux jeux (acrés ; les Ro–

mains y ajollterent meme dans la (uite cette concli–

tion , qu'tme des couronncs ellt été remportée

a

Rome ou en Grece. On leur érigea des 1l:anles; on

alla meme ju(qu'a leur rendre les honneurs divins.

T ous les exercices des

at/l!etes

étoient compris fous

le nom générique de

?T' >Tct.BAOV

,

pentat/t!e;

&

ceux

Cjui réuniífoient tons ces cinc¡ talens, étoient appel–

lés par les Grecs

7T;VTa.BAOI,

&

par les Latins

quin–

qumioTUs. (G)

ATHLÉTIQUE, adj.

(Hifl.

anc.)

branche de la

Gymnaftique , comprenam tout ce c¡uí

~oncernoit

lcs

athletes & leurs exercices.

Y.

GYMNA TIQUE.

(G)

.. ATHLONE,

(G.Eog.)

ville d'Irlande, au comté

ele Ro[common,

&

(ur le Shannon.

Long.

9.

30.

lato

63.20.

ATHLOTHETE, f. m.

(Hift.

anc.)

nom de celui

qui préfidoit aux combats des athletes.

Yoye{

AGo–

NOTHETE.

(G)

.. ATHMATA,

(G¡og.

Jaime,.)

ville de la Paleíl:i–

ne, dans la tribu de luda, íinlée entre Aphera

&

Cariath-Arbe.

*

ATHOL,

(G¡og.)

province de l'Ecoífe

(epten~

trionale, pleine de lacs; Blar en ell: la capitale.

*

ATHOS,(G¡og.

OIlC.

&

mod.)

ou AGIOS OROS,

ou

MONTE-SANTO, haute montagne de Grece, en

Macédoine, dans la prefqu'ile du Sud, au golfe de

Comeífe. On dit qu'un pcu avant le coucher du

(0-

leil, I'ombre de

l'Athos

s'étend ju(qu'a Stalimene

OH

Lemnos.

*

A T H

Y

R ,

(Hifl.

anc.)

c'étoit le nom que les

Egyptiens demnoient al! mois que nous appellons

Novembre.

ATHYTES, adj. pI. pris (ubft.

(Hifl.

anc.)

facri-

1-

fices qui fe faifoient anciennement fans viétimes,

&

qui étoient proprement les facrifices des pauvres

'luí

n'avoient pas le moyen d'acheter des animaux pour

etre immolés al1X dieux. Cenom eftGrec,

J.Bvrd.,

el'';

privatif, &

B~""

j'immole. (G)

.

.. ATIBAR, (. m.

(Commtrce. )

nom que les habi–

tans de Gogo en Afrique , donnent a la poudre d'or

7

&

dont les Européens ont fait celui de

Tíbir,

qui a

la meme íignification.

ATLANTES, (. m. pI.

terme

d'

Arclziteélure,

eft un

nom que I'on donne

a

des figures ou demi-/lgures hu–

maines, qu'on employe en gui(e de colonnes ou de

pilall:res, pour foutenir un morcean d'architeéture

~

comme un baleon ou aun'e chofe (emblable.

Yoye{

COLONNE,

&c.

On les appelle auffi

te!amolles. (P)

ATLANTIQUE , adj. m.

(G¡og.) Ocian atlami–

que;

c'eíl: ainíi qu'on appelloit autrefois

&

c¡u'on nom–

me c¡uclqnefois aujourd'hui, ccttc partie de l'océan

qui eft entre l'Afric¡ue

&

l'Amérie¡ue,

&

qu'on

défi..

gne plus ordinairement par le nom de

mer du nord.

Yoye{

OCÉAN.

(O)

ATLANTlQUE

Olt

ISLE ATLANTIQUE,

(G.og.

)

ile célebre .dans l'antic¡uité dont PIaton

&

d'alltres