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ABD

ou

corps eO: tolljours couverte

&

caehée

a

la vlle ;

au lieu que la partie qui eO: au-deífus, favoir le 1ho–

rax, eO: fouvent

lai1f~e

a

nudo D'aurres croient que

le mot

abdomm

eO: compofé de

tÚJdert& d'ommtum,

parce que

l'ommmm

ou I'épiploon eO: une des

parties qui y font contenues. D'aurres regardent ce

mot comme un pur paronyrnon ou terminaifon

d'ab–

dere,

prineipalement de la maniere dont on le lit

daos quelques aneicns Clollaires, Oll il cO: éerit

ab–

Jumen

qui pourroit avoir été formé de

abdtrt

,

eomme

''{pullen

de

Legue,l'o

&

l'u

étant fouventmis l'un pO\1r

¡'autre.

Les Anatomiíl:es divifent ordioairement le eorps

en trois régioos ou ventres; la tete, le thorax ou la

poitrine,

&

l'abdomen 9lti fait la partie irtférieure du

trone,

&

qui eO: termine en haut par le diaphragme,

&

en bas par la partic inférieure du baffin des os in–

nominés.

Vo)'e{

CORPS.

L'

abdomm

cíl: doublé intériemement d'une mem–

brane unie

&

mince appeUée

p/ritoine,

qui enve–

loppe tous les vifceres contenus dans l'abdomen,

&

qui les retient

a

leltr place. Quand cette membrane

vient

a

fe rompre ou

a

fe dilater, il arrive fouvent

que les inteíl:ins

&

I'épiploon s'engagent fenls ou

tous deux enfemble dans les ouverrures du bas-ven–

tre,

&

forment ees ntmeurs qu'on appelle

lurnies

ou

difcentes. Voyt{

PÉRITOINE

&

NIE.

Les mufcles de I'abdomen fon

nombre de dix,

cinq de chaque coté; non feul<; ent ils défendent

les vifceres,mais ils fervent par lem contraéEon

&

di–

latation alternative a la refpiration,

a

la digeíl:ion,

&

a l'expul/ion des excrémens. Par la contraaion

de ces mufcles, la caviré de I'abdomen eíl: reíferrée,

&

la defcente des marieres qui font contenues dans

l'cO:ol11ac

&

dans les inteíl:ins , eíl: facilitée. Ces

mufcles lont les antagoniO:cs propres des fphinaers

de l'anus

&

de la veflie,

&

chaífent par force les ex–

crémens contenus dans ces parties, cOl11l11e aufIi le

fcetus dans l'accouchel11ent.

Vo)'t{

MUSCLE, RES–

PIRATION , DIGESTION, ACCOUCHEMENT,

&e.

es mufcles font les deux obliql.les defeendans·,

&

le deux obliql.les afcendans, les dcux droits, les deux

tranfverfaux,

&

les deux pyramidaux.

Vo)'e{ Les ar–

(le/es

OnLlQuE, DROIT, PYRAMIDAL,

&e.

On divife la circonférence de I'abdomen en ré–

gions : antérieurcl11ent on en compte trois; favoir ,

la région épigafuíque ou fupérieure, la région om–

bilicale ou

moy~nne,

&

la région hypogaílrique ou

inférieure: poHérieurel11ent on n'en compte qu'une

10us

le nom de

rigiOl1 lombaire.

Voyt{ÉPIGASTRI–

.QUE, OMnlLICAL,

&¡;.

On fubdivifc chacune de ces régions en troís,

f~a­

voir, en une moyenne

&

deux latérales; t'épiga/l:ri–

que en epiga/l:re

&

en hypocondre; l'ombilicale en

ombilicale proprement dite,

&

en f1ancs; I'hypoga–

fuique en pubis

&

enalnes; la lombaire en lombaires

proprement dites

&

en lombes.

Vo)'e{

ÉPIGASTRE,

Hypoco 'ORE,

&~.

Immédiatement au-deífous d s mufcles fe pré–

fente le péritoine

qui

eíl: une efpece de fac qui re–

couvre tolltes les paTries renfermées da I'abdomen.

On

apper~oit

(ur ce fac ou dans fon tiífu ceUu–

Jaire antérieurement les vaUfeaux omblJicaux, I'ou–

ra<j11e, la veffie.

Yoye\.

OMn

1

LI CAL, OURAQUE,

&e.

Lor/qu'il eO: ouvert, on voit l'épiploon, les in–

teHins, le méfentere, le venrricule, le foie, la véft–

cltle du

fiel,

la rate , les reins , le pancréas; les véf¡..

cules féminaires dans I'homme; la matrice, les li–

gamens, les ovaires, les trompes,

&c.

dans la fem–

me ; la portian irtférieure de I'aorte defcendante,

la veine cave a[cendante, la veine-porte hépauque,

la veine-porteventral , les arteres creliaque, méfen–

tcri<j11e, lupérieure

&

inférieure, les émulgentes ,

.l.e~

hépatiques, les fpléruqu s, les Jpermatiques

,&c.

Tome l.

ABE

les nerfs fl:omachiques qui font des produilion de

la huitié01e paire,

&

d'autres du nerf intt:rv)lral ,

&c.

V.ÉPIPLOON,I 'TESTIN ,MESENTERE,

&•.

eL)

ABDUCTEUR, f. m. pris adjetl:. nom que les

Anatomiíl:es donnent

a

différens mufcles deíbn s

a

éloigner les paTries alLx<j11eile ils font attachés, du

plan que l'on imagine divifer le corps en delLx par–

ties égales

&

fymmétriques , ou de quelqu'autre par–

tie avec la<j1leUe ils les comparent.

Voye{

MUSCLE.

Ce mot vient des mots Latíns

ab,

de,

&

duea"

mener: les antagonilles des abduaeurs font appel–

lés

adduéleurs.

V.

ADDUCTEUR

&

ANTAGONISTE.

Les

Abduélmrs

dll bras.

Vo)'e{

SOUSÉPINEUX

6-

PIÉ.

L'Ahduéleur

du pouce.

Voyt{

THENAR.

Abduéleur

des doigts.

Voye{

INTERossEux.

L'Abduéleur

du doigt auriculaire ou I'hypothe-

nar, ou le petit hypothenar de M. \Vin/low, vient de

I'os pi/i-forme, du gros ligament du carpe,

&

fe ter–

mine

a

la partie interne de la bafe de la premiere

phalange du petitdoigt.

Allal.

PL. l/l.

Fig.1.

n

ABDUCTION,

f.

f. nom dont fe fervent les Ana–

tomi/l:espour exprimer l'ailion par lac¡uelle les

mlifcüs

abduéleurs

éloignentune partie d'un plan qu'ils fuppo–

fent divifer le corps humain daos tonte fa 10ngueuT

en deux parties égales

&

fymmétrique) , ou de C¡llel–

qu'autre partie avec laqueUe ils les comparent.

eL)

AnDUCTION f.

f.

en Logique

el!: une

fa~on

u'argu–

menter, que les

Crecs

nomment

apogage,

ol,legrand

terme el!: évidemmentcontenudans le moyen terme;

mais

011

le moyen ternfe n'eO: pas intimement lié avec

le petit terme; deforte qu'on vous accorde la majeure

d'un tel fyllogifme,tandis qu'on vous oblige

¡\

prouver

la mineure,afin de développerdavantage la liaUon dl!

moyen terme avec le petit terme, Ain/i dans ce fyl•.

logifme,

Tout

ce

que Dieu a

révélé

11

tr~s-eertain:

Or Dieu nOltS

a rév/¡¿

tes M)'jieres dt La Trinité

&,

de t'Ineamation;

DOlle ees Myjitres

10m

tres-etrlains.

la majeure eO: evidente; c'eft une de ces premie.

res vérités <j1le I'efpritfailit nanlrellement, fans avoir

befoin de preuve. Mais la mineure ne l'eíl: pas,

a

moins qu'on ne I'étaye, pour ain/i dire, de <j11elques

autres propo/itions propres

a

répandre fltr elle ¡eur

évidence.

e

X)

.. ABÉATES,

f.

m. pI. Habitans d'Abée dans le

Péloponefe ; cellX d'Abée ou Aba dans la Phocide

s'appe!loient

Aba/ltes. Yoye{

A13ANTES.

ABECÉDAIRE, adjeilif dérivé du nom des qua–

tre premieresLettres del'A1phabeth A, B, C, D; il fe

dit des ouvrages

&

des perfonoes. M. Dumas, Inven–

teur du BltreaU typographique, a fait des Livres abé·

cédaires fort utiles, c'eíl:-a-clire, des Livres <¡tti trai·

tent des Lettres par rapport a la leaure,

&

quí ap–

prennent

a

lire avec facilité

&

corrcaement.

AnÉ CÉDAIRE eíl: différent d'

ALpltabithiqut. AbJcé.

daire

a rapport au fond de la chofe, au ¡ieu

qu'Al–

phabétique

fe dit par rapport

a

I'ordre. Les Diaion.

naires font difpofés Celon I'ordre

alphabétique,

&

ne

font pas pour cela des ouvrages

tÚJéeédaires.

II ya enHébreu des Pfeaumes, desLamentations;

&

des Cantiques, dont les verfets font difiribués par

ordre

aLphtÚJétique:

mais je ne erois pas <j11'on doive

pour cela les appeUer des ouvrages :

abécédaires.

AnÉcÉDAIRE fe dit auffi d'une perfonne

~

l.Ii

n'eí!:

encore qu'a l'A, B , C. C'eO: un D oaeur

abecédaire:–

c'eíl:-a-dire <j1ti commence,

qui

n'eO: pas encore bien

favant. On appelle auf1i

Ab¿eédaim

les perfonnes

qui montrent

a

lire. Ce mot n'efl: pas fort u/ité.

e

F)

ABÉE, f. f. Ville du dérroit Me[eruen que Xerd:s

briUa,

&

<I:,i avoit été bíltie par

Abas

/ils de Lyncée.

AnÉE, Lf.ouverrure prati<j11ée

a

la baie d'un mou•

Jin, par laqueUe l'eau tombe

(U!

lit

grande roUf;

&

e